Vos derniers flims vus en salle ou dans le salon de Youn (Films sans topics)

Quasiment aussi drôle que Very Bad Trip, c'est dire
Nick, Kurt et Dale ont un problème : leur patron est horrible. Celui de Nick, Kevin Spacey, est un paranoïaque vicieux et sans pitié. Celui de Kurt, Colin Farrell, est un blaireau cocaïnomane. Enfin, Dale a pour supérieur une nymphomane cherchant à coucher avec lui, en la personne de Jennifer Anniston.
Déjà, à la base, les personnages sont gratinés et les scènes sont cocasses. Mais quand les trois amis décident de tuer leurs patrons, ça devient carrément n'importe quoi
Ca part dans tous les sens, les bonnes répliques fusent, les personnages secondaires sont savoureux (Jamie Foxx est a MOURIR de rire, vraiment), ça va à toute vitesse
A voir de toute urgence, en salles ou par l'oncle d'Amérique. Surtout que le film n'est absolument pas puritain comme la majorité de la production américaine et c'est par moment super graveleux

8/10

Intouchables En présence de l'équipe du film (et de François Cluzet )

A chaque nouveau film, le duo de réalisateur me touche en plein cœur : en tant que chef scout, Nos Jours heureux est devenu un film culte, pour les relations avec ma famille, et surtout mon père, Tellement proches est un film qui va me suivre longtemps.
Et avec Intouchables, c'est encore une réussite éclatante. On est loin du cinéma français de papa, poussiéreux et formaté pour un prime time sur TF1. Un film d'une drôlerie rare, un film humain et émouvant, qu'on a absolument pas envie de quitter.
Et qu'on risque de chérir longtemps.

C'est clair qu'Intouchables est une petite merveille.
Pourtant j'y allais à reculons, en me disant qu'on allait encore nous servir un énième film larmoyant sur le handicap, ou une comédie qui vire rapidement au drame romantique ou social (en gros, une comédie qui ne s'assume pas).
Et bien pas du tout.
Intouchables est un véritable vent d'air frais. Le genre de petit film qui fait du bien, qui redonne le sourire (et le rire) de la première à la dernière scène.
D'une efficacité redoutable, chaque scène, des plus drôles (le rasage du personnage de Cluzet, la vente du tableau et le gag des M&M's, Earth Wind and Fire...), aux plus émouvantes (l'engueulade entre le personnage d'Omar Sy et sa tante, l'aveu qui fait virer Omar...), s'emboîte parfaitement avec la précédente, pour nous servir d'une homogénéité désarmante.
Drôle, poignant, remarquablement interprété (Omar Sy est fabuleux, Cluzet fait du Cluzet, mais c'est très bon comme d'hab, Audrey Fleuro est à croquer, Anne Le Ny, est égale à elle-même, c'est à dire excellente, et la jeune Alba Gaia Bellugi est ravissante, même si elle est un peu vieille ), Intouchables touche au cœur et aux zygomatiques.

8/10

Et la BO est naze .
Sinon, c'est bien, et y'a un gag ultime à base de moustache.

Mighty-Forest a écrit:

Et la BO est naze .

La musique est assez horrible, c'est vrai.

Citation :

Sinon, c'est bien, et y'a un gag ultime à base de moustache.

Les Lyonnais
Olivier Marshall a bien digéré le Parrain.
Mais n'empêche, ça fait longtemps qu'on avait pas vu un bon polar bien burné en France. Dans la droite lignée du dyptique Mesrine.

Très bien digéré, même.
"Si tu m'appelles, c'est soit que tu sais pas qui je suis, soit que tu t'es trompé de numéro. J'espère pour toi que c'est ça".

8/10

La Délicatesse
Jolie surprise, pour un film qui porte bien son nom
François Damiens est excellent, et Audrey Tautou est trop choucarde (une fille qui me dit "Merci" comme elle le fait, je l'épouse DIRECT)
Et puis Emilie Simon à la BO quoi, je l'écoute en boucle depuis.
C'était bien

J'ai vraiment du mal avec Audrey Tautou depuis le Da Vinci Code.
Même si bon, c'est rien comparé à Ellen Page.

Moi j'ai surtout du mal avec le cinéma français. Je veux bien que les films soient bons, je veux bien que ce soit notre "sensibilité" française, mais à un certain moment faut arrêter de nous pondre des films romantiques à la pelle. Les délires kikoolols sur les amours improbables, impossibles, les familles recomposées, décomposées, éclatées, le droit à la différence, le respect, stop. Ça dégouline tellement de guimauve que ça m'écoeure.

Par pitié, dites-moi que je suis pas le seul

Faddman a écrit:

Moi j'ai surtout du mal avec le cinéma français. Je veux bien que les films soient bons, je veux bien que ce soit notre "sensibilité" française, mais à un certain moment faut arrêter de nous pondre des films romantiques à la pelle. Les délires kikoolols sur les amours improbables, impossibles, les familles recomposées, décomposées, éclatées, le droit à la différence, le respect, stop. Ça dégouline tellement de guimauve que ça m'écoeure.

Par pitié, dites-moi que je suis pas le seul

+ 1 pour Fadd'.

Rien à voir avec les comédies romantiques produites à la pelle.
Là on est plutôt dans le haut du panier, et une jolie sensibilité due au drame qui frappe le personnage d'Audrey Tautou.

La jolie sensibilité, c'est de la merdre .

Mr Brown a écrit:

La Délicatesse
Jolie surprise, pour un film qui porte bien son nom
François Damiens est excellent, et Audrey Tautou est trop choucarde (une fille qui me dit "Merci" comme elle le fait, je l'épouse DIRECT)
Et puis Emilie Simon à la BO quoi, je l'écoute en boucle depuis.
C'était bien

+1

Anonymous
Roland Badamoum Es Catastrophe Emmerich se rachète une conduite, film foisonnant et passionnant (et presque sans explosions)

Happy Feet 2
Trooop meugnoooooon et complètement euphorisant, même avec les reprises les plus incongrues (par exemple: https://www.youtube.com/watch?v=MBXrzs9t5Dk )
La beauté plastique du film est à tomber à la renverse, et le message est loin d'être crétin.
Je crois que je l'ai même préféré au premier opus (mais ça c'est ptet aussi parce que j'étais bien accompagné)

Henry Barthes est un professeur remplaçant. Il est assigné pendant trois semaines dans un lycée difficile de la banlieue new-yorkaise. Lui qui s’efforce de toujours prendre ses distances va voir sa vie bouleversée par son passage dans cet établissement...

Tony Kaye, déjà responsable de la grosse mandale American History X, nous livre là un sacré film. Sans concessions, terriblement pessimiste avec juste ce qu'il faut d'espoir, Detachment est également porté par la très solide interprétation d'Adrian Brody.

Une sorte d'Entre les murs sans guimauve, sans politiquement correct, sans niaiserie, sans bien-pensance. Bon, la bande-annonce fait un peu kikoolol, mais je suppose que c'est parce qu'il aurait été difficile de vendre un film quasi-dépressif comme celui-ci en montrant son vrai visage

Je copie colle une discussion Facebookienne (ça me manque d'écrire )

Chronicle : Excellente surprise ! C'est même limite dommage que ça soit tourné façon camescope, ça limite l'impact du film, mais en l'état, c'est une sacrée variation sur le thème du super héros. Pis ça se termine en Akira Live, c'est franchement fun et impressionnant !

Sécurité Rapprochée c'est sympa, même si ça se prend un peu trop au sérieux. Mais le cast déboîte (même Ryan Reynolds) et c'est bien efficace. Bon par contre c'est bien inspiré par la trilogie Bourne, mais du coup les fights sont bien vénères.

Les Infidèles : C'est super drôle ! Faut peut être un petit temps d'adaptation pour le côté "film à sketches" (et encore), mais c'est franchement réussi ! Chaque réal apporte sa patte, l'écriture démonte (surtout si t'aimes l'humour de mec ^^) Et t'as des sketchs qui dépeignent avec une réelle finesse la détresse autour de l'infidélité, loin de toute gaudriole, notamment celui avec Alexandra Lamy, véritable écho de leur réel couple, et performance d'acteur déconcertante. Et l'alchimie entre Dujardin et Lelouche est bien réelle, faut voir le dernier sketch à Vegas, qui a du partir d'une soirée bourrée et qui se transforme en délire hallucinant et jusqu'au boutiste dans la connerie. Ça se prend pas au sérieux, c'est sensible, c'est misogyne, c'est très drôle et plastiquement parfait. J'ai adoré ^^

Après j'ai vu aussi Cheval de Guerre, c'est un chef d'oeuvre à la Spielberg quoi, on est presque habitué à ce que ça soit toujours une réussite éclatante Et même si t'en a rien à secouer de l'amitié entre un cheval et un ado, tu finis le film en larmes.

Tout à fait d'accord pour Cheval de guerre. Le mec parvient à filmer l'amitié entre un gosse et un cheval et c'est pas "Grand galop" : en gros t'en es presque à pleurer.

Ah lala, je suis mitigé. Mitigé car Hillcoat tente de traiter une histoire très cinématographique et riche en tension (trois frères dans la Prohibition qui se font coller aux basques par un détective zélé) avec un ton à géométrie variable. Ainsi, le film est par moment franchement violent et sombre (une scène en particulier est bien dégueue et pourtant, j'ai l'habitude) pour rapidement redevenir "amusant". L'intrigue part sur la perversion du plus jeune frère par l'argent, pour finalement ne plus suivre la piste et déboucher sur un schéma relativement classique.
Restent une ambiance du tonnerre, une brochette d'acteurs connaissant parfaitement leur gamme (Guy Pearce, Jessica Chastain et Tom Hardy en tête) et une splendide BO. Je le conseille tout de même, car c'est du solide.

Petite note à part : ce film n'est pas un film d'action, contrairement à ce que laisse penser l'affiche. Tom Hardy ne manipule jamais de Thompson par exemple

Je suis allé voir Outreau. Tu m'étonnes que personne ne veuille le diffuser, c'est assez... explosif

Serge Garde, le réalisateur, est vraiment quelqu'un en qui j'ai beaucoup de respect. Ça fait 20 ans qu'il essaye de médiatiser la pédocriminalité organisée et 20 ans qu'on lui fout des bâtons dans les roue. Impossible de trouver un diffuseur télé, d'où la sortie au cinéma.

Même pas peur. Et puis j'y suis allé avec ma maman pour lui faire plaisir (J'ai clairement choisi mon camp ^^ hihihihi)

Comme attendu malheureusement, c'est assez mauvais. Alors ce n'est pas le pire de la comédie française, essentiellement grâce à des comédiens assez attachants: Foïs, Laffitte ou Vuillermoz en tête (ce sont en faite les 3 seules avoir un personnage "vraiment écris"). Les enfants sont caricaturaux et inintéressants. Les situations tombent vite dans le n'importe quoi jamais mis en scène, l'immense majorité des gags ne sont dues qu'à une seule scène et ne sont là uniquement pour le gag, qui deviennent de plus en plus grotesque: Tiens et si je te balançais un yaourt dessus juste comme ça. ça se veut méchant mais c'est surtout très crétin et ça a recours à des artifices navrants: exemple je ne sais plus quoi faire pour faire rire, tiens et si on mettais une vieille qui fait un prout. GAG !

Et spoiler (mais je crois qu'ici tout le monde s'en fous un peu) mais le film a quand même le culot de se renier entièrement à la fin puisque la base de la dispute est qui des deux parents va pouvoir partir faire son rêve à l'étranger, et sous-entendus "avec les enfants ça serait pas possible" sauf qu'à la fin, les deux sont partis ! ça valait bien la peine d'en faire un film !

3/10

Dès que j'entends parler de ce film, j'entends le mot "sub-ver-sif" avec ^^
Même sans avoir vu la chose, je me doute que le film est tout sauf transgressif ou culotté

Suspiria : J'étais chez moi et pourtant j'avais quand même envie de sortir de la salle /10

1917 : C'était bien sympa.