Vos derniers films (DVD, Télévision...) - Saison 4

Ash a écrit:

Ella Enchanted (Tommy O'Haver - 2004):

C'est mignon comme tout et plutôt drôle (le réal joue autant sur les références à d'autres contes que sur les anachronismes). Cependant attention, car c'est aussi très cucul la praline. A vous de voir donc si vous acceptez de plonger pendant 1h30 dans cet univers féérique bon enfant et coloré de partout, les allergiques à Walt Disney ou Shrek risquant de s'ouvrir les veines avant la fin.
L'histoire Quant à elle est des plus classiques, mais il y a un petit détail plutôt original qui réservera son lot de bons moments: en effet, l'héroïne a le malheur de posséder le don d'obéissance, elle fait donc inlassablement tout ce qu'on lui dit (et c'est quand on voit ce que les méchant lui demandent qu'on se rend compte qu'on est définitivement dans un Disney-like ). Les aventures d'Ella pour tenter de mettre fin à cette malédiction vont lui faire rencontrer toute sorte de personnages, des géants, des elfes, des ogres, tous plus gentils que des bisounours. Et c'est ensemble qu'ils vont combattre le méchant Oncle du Prince, qui est aussi machiavélique que cabotin. Bref, Ella Enchanted peut aussi bien être une petite sucrerie à savourer sans arrière pensée qu'un calvaire interminable. A noter d'ailleurs la présence d'une Anne Hathaway des plus choucardes, qui vaut à elle seule la vision du film. Si, puisqu'on vous l'dit (bis)

Spoiler:

Tu me le prêtes, hein dis, tu me le prêtes ?

Bad Santa
C'est drôle
Et la fin un peu tragique m'a cloué au sol

Re-Animator
Du culte à tous les étages, dommage que le film soit aussi court...
A noter que les commentaires audios sont hilarants, avec Barbara Crampton qui s'exclame devant la scène du cunnilingus : "La scène préférée de ma mère !"

Le genre de film qui serait impossible de refaire aujourd'hui... et qui sanctifie pour toujours nos goûts en cinéma déviant (va dire à quelqu'un le génie d'une scène comme celle de l'intestin ou du cuni justement, sans passer pour un gros pervers détraqué)

Re-Animator, c'est juste ultime.

The Rage (Robert Kurtzman - 2007):

Dans le genre film ultra-gore et énervé, ça se pose là ! The Rage est un bis des plus fréquentable, qui a le bon goût d'aller directement à l'essentiel. Avec un scénar ultra-classique mais toujours efficace, le réalisateur nous propose d'assister à la propagation d'un virus qui transforme les gens en cannibales enragés. Ça discute le moins possible, ça saigne un maximum, et ça se paye même le luxe de nous balancer à la gueule des moments totalement hallucinants, qui sans le savoir-faire de Robert Kurtzman auraient très vite basculé dans le z tendance Zombie 3. Entre des vautours mutants extrêmements belliqueux (qui bouffent une gamine!), un gentil monsieur qui après avoir été contaminé se met à tabasser son neveu à coup de bâton et un couple se faisant démonter la gueule en plein coït, les scènes de guedin s'enchainent sans aucun temps mort. Petite cerise sur le gâteau, le plaisir de voir Misty Mundae parmi les actrices composant l'incontournable groupe de djeuns paumés. Tu m'étonnes que les malades du coin lui courent après!

Spoiler:

Oneechanbara: The Movie - Vortex (Tsuyoshi Shôji - 2009)

Le concept est plutôt sympa sur le papier: une fille uniquement vêtue d'un bikini et d'un chapeau de Cowboy qui zigouille du zombie avec un katana. D'ailleurs le premier épisode est pas dégueu, si on est un minimum indulgent avec le côté cheap et fait à l'arrache du produit. Il est donc d'autant plus dommage de constater que la sauce prend beaucoup moins avec cette suite. Les ingrédients sont globalement les mêmes, le réalisateur se contentant de reprendre à la lettre le cahier des charges du jeu d'origine. OneeChanbara étant à la base un Beat'em all, le scénario tenant sur un timbre-poste n'est qu'un prétexte à un enchainement de combats, souvent sanglants, mais aussi et surtout beaucoup moins fun à regarder que lors des premières aventures de l'héroïne. Et ça c'est en grande partie à cause de cette manie très vite agaçante de foutre un filtre rouge et d'éclabousser l'objectif de la caméra de sang numérique dès que ça se tape sur la tronche. 1 fois ou 2 d'accord, mais imaginez toutes les 10 secondes! Non seulement c'est très moche, mais en plus on y voit pas toujours grand chose. Malheureusement ce qu'il se passe entre les bastons n'est pas franchement plus passionnant, à tel point qu'on se surprend assez vite à regarder sa montre de plus en plus régulièrement. Le seul vrai gros argument en faveur du film? la plastique irréprochable de l'actrice principale. C'est déjà ça.

Spoiler:

Ça a l'air génial The Rage !
J'avais vu Wishmaster du même réal, c'était un peu mou, mais les sfx poutraient bien (en même temps, c'est l'un des dirigeants de KNB).

Mais je voulais voir les images du coït moi aussi

Mr Brown a écrit:

Mais je voulais voir les images du coït moi aussi

C'est un forum sérieux ici

Spoiler:

Il a l'air bien ce film

Hydra - The Lost Island (Andrew Prendergast - 2009):

Du bon gros Z mal foutu et mal joué certes, mais fun de bout en bout. Ici la créature apparait au bout de 5 minutes (ça change des bestioles qui montrent leur trogne 2 minutes avant la fin!) et a même plus de temps de présence à l'écran que la plupart des personnages. Si vous avez un seuil de tolérance assez élevé, vous pardonnerez donc sans problème les effets spéciaux plus qu'approximatifs, le casting qui semble se disputer le prix de l'acteur le moins concerné et le scénar ultra-nawak (en gros dans Hydra il y a un gros monstre, l'épée d'Hercule, des millionnaires pratiquant la chasse à l'homme, des soldats d'élites et tant d'autres choses!) pour savourer ce film rigolo, curieux mélange de survival et d'heroic fantasy (enfin ça se résume à un mec qui trouve une épée en plastique au fond d'une grotte hein ) et qui dispose même d'un body count des plus respectable. Les fans de Dante's Cove auront quant à eux le plaisir (?) de retrouver William Gregory Lee, mais comme il passe les 3/4 du temps à draguer sans aucun entrain, on ne pourra que se souvenir avec émotion de la fameuse série précédemment citée, dans laquelle il se faisait sodomiser par son majordome, dans la joie et la bonne humeur. C'était quand même plus épique

Spoiler:

Warbirds (Kevin Gendreau - 2008):

On se marre en revanche beaucoup moins devant Warbirds, qui aligne les scènes moooooooooolles avec une constance admirable. Le film nous raconte les mésaventures d'un groupe d'aviatrices crashé sur une île peuplée de créatures volantes affamées, et comme l'évènement se situe en pleine Seconde Guerre mondiale, nos héroïnes croiseront également des soldats japonais pour le moins fourbes (et affamés?). Beaucoup de monde donc, mais quand même pas beaucoup d'action au final. Les monstres ne sont vraiment exploités que pour une ou deux petites scènes aériennes (dommage parce qu'ils sont assez réussis), et semblent beaucoup plus timides sur la Terre ferme. Du coup le réalisateur alterne entre des passages dialogués inintéressants, balancés par des personnages tout droit sortis d'un spot publicitaire (les actrices ont les dent les plus blanches et étincelantes du monde, limite plus que Ross Geller!) et des rebondissements super crédibles (le coup classique du gars qu'on croit mort mais en fait il a rien, ouf!). Bon par contre y a pleins de petits détails marrants qui tiennent quand même éveillés, comme par exemple le fait que leurs uniformes soient tous impeccables du début à la fin, et semblent n'avoir jamais servis.

Spoiler:

Mais je voulais voir les images de la sodomie moi aussi

désolé, je n'ai plus la saison 1.

Pourtant ça se garde ce genre de trucs !

Je suis même tenté de me prendre l'intégrale des 3 saisons un jour ou l'autre .
C'est un peu embêtant, mais le mélange entre du DeCoteau et un soap californien est franchement marrant.

Beyond Re-Animator (Brian Yuzna - 2003)

Après un second opus parfois faiblard, Herbert West revient en force grâce à un scénario inventif qui a le mérite de répondre à certaines questions que l'on pouvait se poser à propos de ses expériences.

Plutôt bien mis en scène, Beyond Re-Animator pousse le délire encore plus loin et s'avère franchement jouissif et hilarant, d'autant plus que les bouchées doubles ont été mises pour les effets spéciaux (le junkie accro au produit ré-animant, Fraking d'idée. )
Quant à l'interprétation, c'est parfait : Jeffrey Combs ressortant pour notre plaisir les mêmes mimiques qu'auparavant, face à un Simón Andreu qui se la joue Tommy-Lee-Jones-dans-Tueurs-Nés à merveille et un Elsa Pataky qui, ben, est... .
Bref, du grand n'importe quoi très bien foutu qui, si il n'a plus rien à voir avec le Lovecraft d'origine, nous laisse rêveur quant à un éventuel House of Re-Animator (qui aurait du sortir avant les élections de 2008).

Le Monde du Silence (Jacques-Yves Cousteau & Louis Malle - 1955)

"Hoo, un DVD de Cousteau à 99 centimes", me disais-je à Cash Converters, "ça va être plein de belles images, montrant la nature dans ce qu'elle a de plus beau... Ha, quel homme illustre ce Cousteau !".
Je me dirigeais ensuite vers la caisse, content de ma bonne affaire.

Une fois le DVD ingurgité par le lecteur, on se remet quand même bien en question.
Le début est plutôt bien, la musique un peu crispante mais c'est l'époque qui veut ça, de même pour la mise en scène, vraiment rigide et ne sonnant vraiment pas naturelle. Mais bon passons, y'a des poissons ( oui, bon...).
Le reste du métrage, bien qui propose pas mal de jolis plan, en particuliers avec Jojo le Mérou et l'exploration de l'épave, montre surtout:
- Cousteau qui fait exploser un récif à la dynamite, suivi de long plans de poissons à l'agonie sous fond de musique pouet-pouet et de discours genre "explorer la nature, c'est bien".
- Un plongeur qui fait faire popo une tortue et l'empêche de respirer.
- L'équipe qui va observer des crustacés... pour ensuite les bouffer avec de la mayonnaise.
- Un mec qui, content de voir un Cachalot, essaye de le harponner en rigolant.
- Le bateau qui tamponne ce même cachalot.
- Un bébé cachalot qui se fait chopper par les hélices et que l'équipe abat d'une balle dans la tête, le tout en gros plan.
- Des requins qui, attirés par le bébé cachalot mort, viennent le manger... sauf que l'équipage n'aime pas les requins et les massacres à coup de harpons, crochets et coups de hache sur la gueule une fois qu'ils sont sur le pont.
et - Re l'équipage qui fait faire popo des tortues.

C'est bien simple, je m'attendais a du documentaire instructifs à la limite de la poésie (Le Monde du Silence, tout ça...), j'ai eu du Mondo digne de la grande époque Italienne.

Merci Cousteau, c'était effectivement très instructif.

J'en connais un qui va être content.

Mighty est un être ultra sensible en fait.
Tuer des poissons, c'est quand même moins cool que de décapiter des bébés.

Youn a écrit:

J'en connais un qui va être content.

Qui donc ?

Mr.Movie a écrit:

Mighty est un être ultra sensible en fait.

Même pas vrai.

Mr.Movie a écrit:

Tuer des poissons, c'est quand même moins cool que de décapiter des bébés.

Bah, disons que de voir l'équipage du Calypso massacrer gratuitement un groupe de requins en les achevant à la hache, c'était pas vraiment ce à quoi je m'attendais quand j'ai choppé le dvd .

Citation :

Qui donc ?

Spoiler:

Eh Mighty, si les otaries et les bébés cachalots ils font du tai-chi dans l'espace, tu les aimeras toujours autant ?

Ha oui, effectivement, il devrait adorer, même si ça manque de bébés poissons.

Et une baleine dans l'espace, y'en a déjà une dans Le guide du Routard Galactique.
Mais elle ne fait pas de Tai Chi, et y'a pas d'arbre dans une bulle non plus, fort heuresement.

Les 12 travaux d'Astérix : bien mais ça manque de rythme. Mais on ne va pas faire la fine bouche devant Olyyyyyyyyyympe, la lessiiiiive des Dieux !

Suicide Club : ultra space. Ca commence comme un thriller (voire un film d'horreur) lambda et ça vire dans un portnawak (ce n'est pas dépréciatif) total avec des mains coupées, des têtes dans des fours, des travelos qui chantent, des gamines de 12 ans qui font un "tube" ("Maiiiil me !") etc.

Moon : la seconde vision est encore meilleure. Vraiment un bon flim. Mon colloc a tellement aimé qu'il veut désormais faire une semaine dvd avec pour thématique : "je suis seul dans l'espace et je flippe". Au programme cette semaine donc : Moon, Sunshine, 2001, Alien et Solaris ("Lequel ?" lançais-je ; "Les deux !"). Donc vala. Ma vie est passionnante.

Youn a écrit:

Les 12 travaux d'Astérix : bien mais ça manque de rythme. Mais on ne va pas faire la fine bouche devant Olyyyyyyyyyympe, la lessiiiiive des Dieux !

t'es dur là. Moi je trouve le rythme très bon. M'enfin chacun voit les choses à sa façon.

Youn a écrit:

Suicide Club : ultra space. Ca commence comme un thriller (voire un film d'horreur) lambda et ça vire dans un portnawak (ce n'est pas dépréciatif) total avec des mains coupées, des têtes dans des fours, des travelos qui chantent, des gamines de 12 ans qui font un "tube" ("Maiiiil me !") etc.

J'aurais aimé lire le livre avant de voir le film, mais comme il à été interdit c'est quasi impossible.

Youn a écrit:

Les 12 travaux d'Astérix : bien mais ça manque de rythme. Mais on ne va pas faire la fine bouche devant Olyyyyyyyyyympe, la lessiiiiive des Dieux !

Rhoooo ! Tu fais la fine bouche là. C'est tout de même vachement rythmé, les épreuves s'enchainent sans arrêt jusqu'à l'apothéose finale. Peut être mon préféré après Astérix chez les Bretons. (Je dis...une...romaine...galère! )

Mais puisque je vous dit que le port est au bord de la mer !!!!!!!!!

Ong Bak 2 (Tony Jaa et Panna Rittikrai - 2008):

Tony Jaa is back, avec la ferme intention de mettre ses pieds là où il veut!
Alors Ong Bak 2 est-il une bonne surprise? La réponse est oui, il surpasse même facilement le premier malgré ses défauts. Normal, les efforts des réalisateurs pour offrir le spectacle le plus impressionnant se ressentent à chaque instant. Mieux, certaines scènes sont tout simplement renversantes d'un point de vue visuel et dégagent un souffle épique assez jouissif. De leur côté les combats sont toujours aussi prenants et passionnants à regarder, et surtout assez originaux puisqu'on a le plaisir de voir des acteurs pratiquant plusieurs styles différents: muay thaï, kung-fu, boxe de l'homme ivre et pleins d'autres. Le seul (gros) problème, c'est qu'ils "essayent" aussi de raconter une histoire. Le scénar est ultra-classique, une simple histoire de vengeance comme on en a déjà vu des tas, mais elle est traitée de manière tellement confuse qu'au début on se demande souvent qui est qui, pourquoi, où, comment, ça va sinon? Ce n'est qu'à la fin, quand toutes les pièces du puzzle sont assemblées qu'on se dit: "Tout ça, juste pour raconter comment Tony Jaa pète la gueule au responsable de ses déboires passées?". Mouais, heureusement que l'essentiel est là, ça en jette et ça se bastonne!

Spoiler:

La Nuit du Loup-Garou (Terence Fisher - 1961)

Ohmondieu.
Le truc qui est bien avec les films fantastiques d'antan, c'est que la plupart savaient raconter une histoire. En l'occurrence, celle-ci prend tout son temps pour développer son intrigue, n'hésitant pas à changer de personnages principaux selon les époques, et tel un triste conte macabre que l'on lirait ou écouterait sans prendre le temps de faire une pause : c'est magique.
Placé dans des décors somptueux (Fraking de photographie, quand même), cette ré-interprétation du lycanthrope est passionnante, et malgré les années qui ont passés en terme de maquillages, la transformation de Oliver Reed en loup-garou conserve encore un certain effet.
Ah, et je suis (encore) amoureux :

Spoiler:

(Pas un canon non plus, mais elle fait craquer dans le film... Par contre aujourd'hui c'est pas terrible. )