- nicofromtheblock a écrit:
- Il ne passe pas chez moi non plus mais je suis sûr que ça vaut au moins un bon 7/10 ...
Non, c'est pourri.
Y'aurait pas Amber en petite tenue, ça méritait un petit
2/10, pour Dylan Wlash.
- nicofromtheblock a écrit:
- Amber is the most beautiful girl of the year
Ça, je ne l'affirmerai pas, mais c'est vrai que c'est une bombe.
Et elle affirme de flim en flim son talent pour la comédie, en plus d'un physique affolant qu'elle sait mettre en valeur, nomdidiou.
Persécution de Patrice Chéreau (2009)
Avant tout un flim d'acteurs, incarnés avec grâce par un trio de comédiens habités.
Duris est détestable, Gainsbourg est touchante et Anglade joue toujours aussi bien les types largués et martyrisés par la vie.
Chéreau continue à filmer au plus près des corps, pour un résultat parfois ronflant, mais toujours juste.
Peu de déchet, pour qui aime les dialogues ciselés, un peu surécrits, mais réalistes.
Et pis c'est parfois flippant, lorgnant du côté de la série noire.
7/10Mensch de Steve Suissa (2009)
Encore un flim inspiré par l'univers de Scorsese.
Ni meilleur, ni moins bon que le tout venant, mais bénéficiant d'un joli casting et d'une belle photographie.
Un peu trop sage, un peu trop prévisible, mais correctement emballé.
6,5/10Bon et sinon, vus en vrac et en salles ces dernières semaines :
La route de John Hillcoat :
6/10Dommage que Monde désespéré qui nous est dépeint ne soit pas toujours crédible. Et surtout, que le flim ne prenne pas aux tripes comme on l'attendait.
Mortensen est génial, comme d'hab, et ça reste néanmoins très sombre, de bout en bout.
Le vilain d'Albert Dupontel :
6/10Gentillet. Une nouvelle adaptation frenchie de
MacGyver après le Jeunet.
La famille Wolberg d'Axelle Ropert :
5/10Mais pourquoi les auteurs français sont-ils systématiquement tentés d'écrire des dialogues que personne ne tient dans la vie de tous les jours ?
On n'y croit pas une seule seconde, malgré le casting quatre étoiles.
Monty Python, sacré graal de Terry Gilliam & Terry Jones (1975) :
9/10Oui, oui sur grand écran.
Copie horrible, pour un flim toujours aussi génial.
Motherhood de Katherine Dieckmann :
UmaThurman/10Twilight : Chapitre 2 - Tentation de Chris Weitz :
8/10Si le flim fait un bide, ça ne sera pas ma faute.
Troisième vision, c'est toujours aussi génial.
La quatrième vision attendra le blu-ray ou le dvd, hein, bon.
Et pour quelques dollars de plus de Sergio Leone (1965) :
10/10C'est crétinou, j'ai raté
Le bon, la brute et le truand et
Il était une fois... la révolution sur grand écran.
La sainte Victoire de François Favrat :
7/10Et ben j'aurai jamais cru mettre plus de la moyenne à un flim réunissant Clavier et Cornillac.
Jolie surprise, même si c'est un poil maniéré dans l'écriture et la mise en scène.
Hadewijch de Bruno Dumont :
8/10Dumont a tout compris : au lieu de surécrire son flim, il n'écrit presque aucun dialogue.
Du coup, on se retrouve devant un flim silencieux, franchement dérangeant et bouleversant, qui questionne sur sa propre foi.
Et pis Julie Sokolowski crève l'écran, c'est ahurissant.
Vivement que je le revois sans dormir pendant toute la première demi-heure.
Vincere de Marco Bellocchio :
7/10C'est beau, mais c'est embêtant. C'est embêtant, mais c'est beau.
Giovanna Mezzogiorno, je t'aime.
Canine de Yorgos Lanthimos :
4/10N'importe quoi ce flim.
Mais ça reste fascinant de filmer des personnages comme s'ils étaient l'objet d'expérimentations scientifiques et poétiques.
Et pis y'a des nichons, donc ça va.
Sommeil blanc de Jean-Paul Guyon :
5/10Flim découvert totalement par hasard, après avoir passé la journée, tout seul... à Disneyland Paris.
J'y reviendrai, si je décide de me reconnecter un jour avec Bad Taste.
Le soir, après avoir cavalé toute la journée, d'une attraction à l'autre, et avoir acheté quelques dizaines de dvd sur les Champs, je décide d'aller au cinoche, pour bien terminer la journée.
Rien de tentant au programme, et j'ai moyen envie de me farcir
Twilight 2 pour la 4ème fois, ou
Zombieland pour la 3ème...
Encore moins le Michael Moore ou
Paranormal activity.
Je me rends donc au Publicis Cinéma, en désespoir de cause.
Je rappelle Youn, qui m'avait appelé plus tôt dans la soirée, pour discuter d'
Avatar, et pour lui proposer d'aller redécouvrir
Aliens sur grand écran (j'y suis finalement allé seul, mais OSEF).
Je croise Armelle Deutsch pendant que je parle avec Youn. Elle a dû assister à une projo d'un flim qui ne sortira que dans qq mois, car elle est entourée de plein de gens, qui ont des têtes de bobos, ou d'acteurs qui cachetonnent.
On parle (avec Youn, pas avec Armelle) de meufs, de 2010, de nos attentes, nos joies, nos peines...
Je raccroche, et je me rends à la caisse.
Je demande cash au caissier (chui trop un ouf moi, j'ai peur de rien !
) si c'est bien
Sommeil blanc.
Le caissier, et son collègue, même pas intimidés par ma question, me répondent qu'ils n'en savent rien pasqu'ils l'ont pô vu, le flim.
Je leur demande également s'ils vont diffuser
Avatar en 3D numérique dans leur cinoche. Pas en première exclusivité, comme d'habitude dans ce ciné, mais peut-être dans quelques semaines.
Comme chui trop un ouf guedin dans ma teutê, je décide d'aller quand même voir
Sommeil blanc, au péril de ma vie.
Attendez, la chute pourrie arrive...
Je m'installe dans la salle. J'y laisse mes affaires, pour aller demander de la monnaie sur un billet de 10 au caissier, pasque j'ai faim et soif, et y'a juste un distributeur, avec des trucs super reuch dedans, pour se sustenter.
Je leur balance en blaguant que je suis tout seul dans la salle, et que ça va être rigolo si on ne diffuse le flim, dont ce sera la dernière séance sur Paris, rien que pour moi.
Je retourne à mon fauteuil, dans une salle encore plus vide qu'une salle de concert en fin de carrière de M. Pokora.
J'attends.
J'attends encore.
Je suis seul.
Tout seul dans cette grande salle de 500 places.
Mais alors seul vénère hein, genre, y'a personne d'autre hein !
Truc de ouf.
Le flim commence, je me dis que qqun d'autre va arriver qq minutes après le début du flim...
Bah non.
J'ai vu mon flim tout seul, dans une grande salle vide, avec pour seuls compagnons ma bouteille de Sprite, mon paquet de bonbecs et le bruit de la clim.
'Tain, ça fait bizarre.
Dès que t'entends un bruit, tu te demandes si t'es pas le dernier homme sur Terre, et que dehors, l'invasion de zombies n'a pas commencée. :stress:
C'est la première fois que ça m'arrive, et j'en garde un souvenir prodigieux.
Vivement qu'un flim dont personne n'as entendu parlé sorte en salle, et que je me retrouve à nouveau irrémédiablement seul dans une grande salle.
Merci de votre attention.