Vos derniers flims vus en salle ou dans le salon de Youn (Films sans topics)

Onward : un pixar en mode mineur reste un bon cru
Je suis plutôt impatient de voir le suivant...

Ça existe encore les salles de cinéma ?
Elles n'ont pas toutes fermé définitivement depuis 2 mois ?

Mon salon est une salle non ?

On ouvre un sondage ?

ok

Sondage !

Youn a écrit:

Onward : un pixar en mode mineur reste un bon cru
Je suis plutôt impatient de voir le suivant...

Je n'étais que flaque pendant tout le final

Le Quai des brumes, de Marcel Carné (1938)

Elle a vraiment de beaux yeux, tu sais ?

Le jour se lève, de Marcel Carné (1939)

Quand je serai plus grand, je veux devenir Arletty.

Les apprentis, de Pierre Salvadori (1995)

Salvadori est un réalisateur trop sous-estimé.
Ses films sont légers, joyeux, tendres, tout en racontant des histoires sociales, parfois tristes.
Les apprentis a remarquablement bien vieilli, notamment grâce aux interprétations de François Cluzet et Guillaume Depardieu (RIP), hilarants, touchants, magnifiques, même dans la misère.
Cluzet est vraiment fantastique.
Il a été reconnu plusieurs fois par la profession, y compris pour des rôles qui n'étaient pas dramatiques, mais c'est à des types comme lui qu'il faudrait laisser les clés de la comédie française.
Ne me parlez pas des Petits Mouchoirs et sa suite, je ne les ai pas vus, et je n'en ai pas envie (mais je craquerai bien un jour).
A noter également la présence de Marie Trintignant (RIP, décidément), dans un rôle bref, mais amusant.
Un beau (petit) film, qui mérite d'être revu aujourd'hui, parce que rien n'a vraiment changé en 25 ans.

8/10

Quadruple post, mais étalés sur 4 jours, ça va, ça passe.

Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ, de Jean Yanne (1982)

Toujours aussi drôle et foutraque.
Forcément, le flim a pris un petit coup de vieux. L'aérobic n'est plus du tout à la mode, les jeunes ne ressemblent plus à des ersatzs de Johnny Rotten, et les homosexuels ne sont plus considérés de manière totalement clichée comme des grandes folles (on sent que Serrault refait son numéro de La cage aux folles parfois).
Mais ça n'en reste pas moins un film anachronique très malin, bourré de gags visuels, et de moments vraiment très drôles (la boîte de nuit dans les catacombes et ses innombrables quiproquos, le char de Cléopâtre qui tombe en morceaux, les gladiateurs qui se mettent en grève...).
Le casting est dingue, Zitrone et Mourousi semblent beaucoup s'amuser, malgré leur temps de présence très bref.
Et puis on sent l'influence de Goscinny et Uderzo, Jean Yanne devait être un grand fan.
J'imagine que ce film est aussi une influence pour Alain Chabat et Alexandre Astier, dont les univers sont proches du film de Jean Yanne, même en dehors de leurs adaptations d'Astérix.

7/10

On est entre homo, fiers de nos, de nos coutumes et de nos us, bien dans notre peau, dans les homosexualis discothecus
Je chantais ça en boucle quand j'étais gamin, la soundtrack du film fonctionne du tonnerre même si on ne comprend pas les paroles  

Ash a écrit:

On est entre homo, fiers de nos, de nos coutumes et de nos us, bien dans notre peau, dans les homosexualis discothecus
Je chantais ça en boucle quand j'étais gamin, la soundtrack du film fonctionne du tonnerre même si on ne comprend pas les paroles  

J'avais pas vraiment fait gaffe aux paroles, mais c'est très marrant (et ultra cliché).

J'espère que tout le monde te regardait bizarrement quand tu chantais les paroles.

je n'ai pas souvenir d'avoir créé une réaction particulière Mais ma mémoire s'étiole

Je réagis ou pas?

Pourquoi ?

réaction évidemment bienvenue

J'ai une nouvelle signature

Quand les archéologues 2.0 diggeront le forum dans 200/300 ans, il mettront ta signature dans un musée

Magique.

Magnifique
Je pensais que c'était une citation reprise d'un topic honteux d'un newbie quelconque

Ça m'étonnerait qu'on ait ne serait-ce qu'un seul membre de ce forum, qui arrive à la cheville de Jean Yanne.


Maigret tend un piège, de Jean Delannoydecoco* (1958)

Il est fort, ce Jules.
Elle est belle, cette Annie Girardot.

8/10

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* Blague destinée uniquement à l'appréciation de Mr.Movie.

Maigret et l'Affaire Saint-Fiacre, de Jean Delannoyade* (1959)

Après une heure de flim, j'ai été pris d'une petite colique, et j'ai dû aller faire caca.
Du coup, j'ai raté la dernière ligne droite de l'enquête, et la résolution de l'intrigue, je suis dég.

/10

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* Blague hilarante toujours destinée à l'appréciation de Mr.Movie.

Espion, lève-toi, de Yves Boisset (1982)

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le flim (j'ai failli abandonner après une vingtaine de minutes), j'ai eu beaucoup de mal à rester dedans, et j'ai eu beaucoup de facilités à en sortir.
Bizarrement, je n'ai pas totalement détesté.
Ventura est excellent, Piccoli et Cremer sont très bons.
Il y a quelques belles idées de mise en scène, notamment un plan séquence tremblant dans un escalier, que deux personnages descendent.
Ce qui m'a rebuté, ce sont les dialogues très bavards (pourtant du Audiard, mais son penchant sérieux, pas ce qu'il a écrit de mieux), le manque d'action, et une histoire très compliquée, à laquelle je n'ai pas compris grand chose.
Je continue à essayer de comprendre qui a trahi qui, et pourquoi, et j'en saigne du nez.

5/10

Le rouge est mis, de Hermione Gilles Grangier (1957)

Flim de braquages d'une grande simplicité, et d'une grande classe.
Pas de gras, ça va à l'essentiel, tout en ajoutant à ces histoires de voyous, une histoire d'amour contrariée, une (petite) histoire familiale, et des rivalités entre malfrats.
J'adore ce genre de flim, où on sait très vite que tout va partir en sucette, mais on ne sait pas à cause de qui, ni comment.
Simple, direct, impeccable.
Manque peut-être un peu de folie, et j'aurais bien voulu voir un braquage supplémentaire.

7/10

Bad Taste a écrit:

Espion, lève-toi

Et danse avec la vie
L'écho de ta voix
est venu jusqu'à moi

Je savais bien que derrière cette façade d'amateur de musique, heu... personnelle (J'ai bon ? Je froisse personne ?), se cachait un fan de Julie Pietri.

Sinon.

J'ai vu la fin de Maigret et l'Affaire Saint-Fiacre, de Jean Delannoydepécan (1959)

Et ben comme par hasard, c'était un coup du Colonel Moutarde, avec le chandelier, dans la bibliothèque.
Désolé pour le spoil.

7/10

Ainsi que.

Le cave se rebiffe, de Jean-Christophe Gilles Grangier (1961)

Tout est dans le titre.
Je retiens surtout : "Tu emmènes ta chèvre à la campagne." (c'est marrant dans le flim, mais hors contexte, ça n'a aucun sens, vous aviez qu'à voir le flim)

8/10