Brazil (Terry Gilliam - 1984)

je vous concocte un gros gros post sur le chef d'oeuvre de terry gilliam...

mais il y'a tant de choses a en dire que j'ai un peu de mal m'en sortir...

enfin bref le resultat devrait etre sur cette page la semaine prochaine...

Comme je n'ai pas vu le film j'attends ça avec impatience :danse:

à chaque fois qu'un film culte comme celui-là passe sur canalsat, mes parents zappent pour regarder navarro ou julie lescaut :s

Chose promise, chose due:



Date de sortie : 20 Février 1985
Réalisé par Terry Gilliam

Film britannique, américain.

Genre : Comédie dramatique, Science fiction

Durée : 2h 25min.

Année de production : 1984



Avec
Sam Lowry / Jonathan Pryce





Harry Tuttle / Robert De Niro



Jill Layton / Kim Greist



Ida Lowry / Katherine Helmond



Mr Warrenn / Ian Richardson


Jack Lint / Michael Palin



Spoor / Bob Hoskins



M. Kurtzmann / Ian Holm


(vous le reconnaissez ? c'est bilbon !)

Le fumeur dans la tour Shang-ri La / Terry Gilliam
(non crédité)


Synopsis

Dans un monde sous haute surveillance, Sam, employé fidele mais peu ambitieux du ministère de l'Information, se refugie dans ses rêves, seule parade autorisée car invérifiable.




Mon avis :

Aucune critique ne peut être assez constructive par rapport à un chef d'oeuvre tel que ce grandiose BRAZIL., Après un grand nombre de visionnages je suis toujours emerveillé de découvrir des détails insensés, ou de redécouvrir ceux que j'avais oublié (regardez bien, par exemple, toutes les affiches, il y en a même une qui décrit la scène suivante). Creusez vous les méninges, et réjouissez vous du spectacle. Gilliam a tout fait pour vous le présenter, maintenant faites tout pour le voir.

En effet, inscrit dans la légende de Brazil, le conflit entre Terry Gilliam et ses producteurs, notamment Sid Sheinberg à l'époque à la tête d'Universal, a aboutit à pas moins de trois versions différentes du film. Au centre des débats, la fin de l'intrigue, jugée trop sombre par la production.

Remaniée avec un happy end dans ce qui sera connu comme la version de Sheinberg ou Love conquers all, le film et ses 94 minutes provoque la colère de Terry Gilliam, qui décide de retravailler Brazil avant sa sortie américaine en décembre 1985 d'une durée de 132 minutes.



Enfin, l'Europe peut apprécier la version réalisateur de 142 minutes. Symptomatique de cette lutte acharnée et des mauvaises relations entre Terry Gilliam et Sidney Scheinberg, le nom du patron d'Universal est repris dans les crédits du Brazil sous la dénomination "worst boy", soit "pire garçon".


C’est donc après une longue lutte que Terry Gilliam nous présente ce qui est sans doute son meilleur film. Dans ce film Orwellien qui constitue l'apogée de son oeuvre, Gilliam critique habilement une société sous le joug insensé de la bureaucratie par l'entremise d'acteurs savoureux. Leur interprétation est d'ailleurs typiquement "Gilliamesque" et le jeu passe habilement de la comédie à la critique plus sérieuse ou a un ton plus dramatique (rarement aura-t-on vu DeNiro dans un rôle aussi dérisoire et cocasse).

Le tout rehaussé d'images travaillées dans la veine de la même esthétique qui régit toute les oeuvres du seul python américain, Brazil constitue une oeuvre sans pareil. Après le visionnemment, la musique des années 30 qui constitue le soundtrack du film dans lequel elle est apprêtée de 1001 façon par Michael Kamen, vous hantera pendant des jours... Définitivement le chef d'oeuvre de Terry Gilliam et sans doute la meilleure interprétation de Jonathan Pryce. Chapeau!

a ce qu'il parait, ya pas mal de variantes pour la fin.

de nombreuses versions co-existent encore...

Mais pour la fin , la version (ridicule) avec le happy end semble avoir totalement disparue...

Et c'est tant mieux...

un grand film que je n'ai toujours pas vu!!! (on ne rit pas les enfants!).
bravo pout ton superbe article Air, mais quelques photos ne s'affichent pas...

prsonne n'a vu ce film alors ????

ben nan, mais ca ne veut pas dire que je ne veux pa le voir....

les image sont assez surprenante et ettonante !!

tout comme le film !!!!

j'ai rarement vu un film aussi étrange.
ce monde futuriste mais à la fois rétro est assez magique, tout comme l'histoire. Seul reproche : le film est un peu mou et on manque parfois de s'endormir ! il faudrait plus de dynamisme.

mais bon c'est un film à voir au moins une fois dans sa vie !

>> au fait, le sujet aurait une meilleure place en section SF

le bebe n'est pas normal a se ke je vois !!

franchement je n'ai pas du tout accroché ce film. En plus il est vraiment très long!!! et strange!!!!!!!!

le délire de la fin est tout simplement génial. je crois qu'il existe une version dans laquelle la toute dernière scène est coupée, ce qui fait le film perd tout son sens.

sinon quelqu'un peut il m'aider et me dire le numero du formulaire qu'il faut pour réparer l'air conditionné? j'adore ce passage.

et puis c'est un des rares flms ou DeNiro est sobre dans son jeu.

un de mes films cultes.

Arf je vais essayer de me le procurer le plus vite possible.

je l'ai enfin regardé ^^

Bah, j'aime beaucoup, j'adore! que dire que dire... j'ai l'impression que Gilliam apprécie tout particulièrement les univers très lyriques et les systemes "poupées russes"

Je donne pour exemple lost in la mancha (ou plutot le don quichotte qu'il était bien partit pour faire), l'armée des 12 singes et surtout Les Aventures du baron de Münchausen auquel brazil m'a beaucoup fait penser (pas tellement au niveau du scenario bien sur, mais plutot au style!)

Il est tout à fait justifié de comparer Munchausen à Brazil.

Mêmes délires visuels dans des lieux et époques différentes ;
Deux films très difficiles à monter (des acteurs, mais pas de costumes, de décors, de techniciens, les premiers jours de tournage pour Munchausen ; Brazil n'a pas pu être tourné aux Etats-Unis, Gilliam est venu tourner en partie en France !) ;
Mêmes pertes de repaires spatio-temporels ;
Mêmes type d'acteurs charismatiques, aujourd'hui plus ou moins oubliés (merci à Gore Verbinski d'avoir redonné du boulot à Jonathan Pryce !)...

Deux films géniaux, complétement frappadingues, complètement surréalistes, complètement cultes.

Et pis la thématique est la même dans les deux films...

Lutter par le rêve contre une réalité sinistre...

Leitmotiv de Gilliam.

air a écrit:

Et pis la thématique est la même dans les deux films...

Lutter par le rêve contre une réalité sinistre...

Leitmotiv de Gilliam.

Oui, oui, oui, oui, oui.

Comment n'y ai-je pas pensé ???

bon ça y'est je l'ai vu
je m'attendais à un gros chef d'oeuvre inoubliable et tout le tin touin habituel, mais je trouve qu'il est légèrement en deçà..
la faute peut-être à un gros problème de rythme
mais le reste du film est génial, et l'hommage au Cuirassé Potemkine bordel !

"Brazil", où une virée délirante dans un futur sombre et déjanté dépeint par Terry Gilliam, qui signe ici une "oeuvre hallucinatoire" qui laissera surement des traces indélébiles dans notre esprit.

Sam Lowry est un fonctionnaire au bureau des Affaires Ministerielles, un poil trôp bichonné par une mère accro aux lifting et juste admiré par son patron dépendant, tous vivants dans un monde obscur et politiquement incorrect, où le terrorisme est omniprésent.
Mais hors de cette morne vie, il rêve... Des rêves où il incarne un Icare tentant de sauver une belle femme inconnue dont il part à la recherche en revenant dans son monde réel...

C'est donc sur cette trame - une histoire d'amour au sein d'un monde déjanté et violent- que l'ex-Monty Python anglo-americain, nous fait vivre une aventure inoubliable, portée par :

- un scenario issu de son esprit débridé, à la fois trippant et intelligent.

-les excellentes interpretations du génial Jonathan Pryce, du culte mais furtif De Niro, ou de

-des images tordues et inventives, délirantes et inquiétantes, comme vous n'en avez jamais vu ! Un véritable univers surréaliste, sorte de rencontre entre les mondes de K.Dick et les histoires de Buñuel...

Un veritable choc cinematographique, ou l'un des plus grands délire jamais vu au cinéma, à la fois intelligent et surprenant... Culte, culte et Re-culte !

Fantastique, fabuleux, merveilleux ... et tellement sinistre et effrayant !

Quand Gilliam s'inspire d'Orwell (le film aurait pu s'appeler "1984 et 1/2" d'apres imbd) et de sa société futuriste totalitaire, qu'il mélange le tout avec les thèmes qui lui sont cher (le rève comme échapatoire à la réalité, le refus de vieillir, la lutte contre la société froide et déshumanisée... entre autres) et ses délires visuels uniques en leurs genres, ça donne Brasil, un quasi Ofni absolument cultissime !

Impossible de réèlement parler de ce film, il se vit, se ressent, il est si fouillé, si spécial ... Une expérience à vivre, ni plus ni moins !


Et je suis complétement d'accord avec le parralèle entre "Brazil" et "Les Aventures du Baron de Munchausen" (d'ailleurs, il est amusant de constater que, cette fois si, Jonathan Pryce incarne un politicien sinistre qui passe son temps à remplir de la papperasse).

Je le redis : Brazil, ça déplace tout.

Le formidable Bad Taste a écrit:

Je le redis : Brazil, ça déplace tout.

En terme djeunz : Ca déchire sa race !

J'aime la flagellation ... J'ai pas aimé Brazil , voila c'est dit, j'ai pas accroché, j'ai trouvé le film completement barré.