Vos derniers films (DVD, Télévision...) - Saison 1

Ash a écrit:

un film dans lequel Mary Carey lèche un épi de maïs enduit de beurre, j'ai du mal à ne pas adorer.

Ash a écrit:

Ah et j'ai oublié un détail important, il y a un enfant dans le film, et il s'en prend plein la gueule à un moment

Les aventures de l'homme invisible de John Carpenter, avec Chevy Chase, Sam Neil (qui se contorsionne super bien avec un flingue collé à la tempe au sens propre du terme) et Darryl Hannah.
Un peu vieilli, mais pas mal fait, plutôt comique et distrayant. La VF était affreuse, mais c'est toujours amusant de voir comment le réalisateur se débrouille pour développer le concept d'invisibilité vu de l'intérieur.

Pourquoi j'ai fais l'erreur de prendre la formule 202+2 ?

Frivolous Lola:

Mon premier Tinto Brass, émotion.
C'est beau, c'est léger, ce n'est pas une seule fois vulgaire, c'est gai et musical, c'est drôle et frais, c'est coquin et osé. Les féministes a qui ont à rien demandé hurlent sans doute sans même comprendre qu'au-delà des images (quelle honte, on voit des fesses et des seins) se cache une réelle déclaration d'amour aux femmes. Le ton légerement culoté de Tinto Brass est également très réjouissant, notamment lorsqu'il filme religieux et hommes d'église, détournant immédiatement le regard au moindre petit bout de peau qui dépasse, mais qui , une fois seuls, tombent le masque. Une fête sonore et visuelle.

La femme scorpion:

Film du mois tout ça.
Un chef-d'oeuvre qui réunit vraiment tout ce qui me fait planer. Une sorte de WIP à l'ambiance glauque, avec des gardiens pas beaux et méchants, des prisonnières hargneuses qui en ont dans le calbute, une ambiance malsaine à laquelle se mêlent humiliations, viols et autres réjouissances (du pur ciné d'éxploitation japonais quoi). Et au milieu de ce monde de pourris, une femme, mystérieuse, charismatique, fatale. Une femme à la beauté empoisonnée qui se dresse furtivement dans une dernière demi-heure sanglante, vêtue d'un long manteau noir et d'un large chapeau cachant son ténébreux visage, assoiffée de vengeance. Jouissif.

Tu viens de me dégouter officiellement de ne pas posséder les deux coffrets contenant ces films.

ah oui je l'ai il est terrible....

La petit arpent du bon Dieu
Mon premier Anthony Mann est un véritable chef-d'oeuvre. Mann filme ses personnages avec amours et les traite avec le respect qui leur est dû, qu'ils soient loufoques, nympho ( ),cinglés ou ivres.
Démarrant le film comme un petite comédie, le réalisateur le fait basculer sans prévenir dans le drame famillial et social pour le conclure en tragédie avant de nous redonner un brin d'espoir dans le dernier plan. Et puis les acteurs sont merveilleux.

Le Retour des Morts-Vivants 3
C'est pas mal. Brian Yuzna oscille entre le ridicule pas possible (les deux ados dans le complexe ultra-sécurisé de l'armée... hum..) et les excellentes idées (la douleur comme arme contre la folie ! énorme !). Les effets sont savemments réalisés et il y a un brin de folie mélé à une satire sociale (cependant les mecs de l'armée ont une once de psychologie).

Le Lac des morts-vivants
Imaginez des mecs peints avec de l'avocat, des "acteurs" français dont les voix sont remplacées par des voix françaises (ça fait pub de shampoing), une pseudo-malédiction, un MV qui aime sa fille, une grand-mère qui a peur... Un must.

La petit arpent du bon Dieu : Jamais vu. Jamais vu d'Anthony Mann non plus il me semble.

Le Retour des Morts-Vivants 3 : Et tu ne mentionnes même pas Mindy Clarke.

Le Lac des morts-vivants : Promizoulin ! Jamais vu non plus...

Ben je dois être difficile parce que Mindy Clarke, bof quoi (dans le film bien sûr, parce que dans la vraie vie, miam : )

Youn a écrit:

Ben je dois être difficile parce que Mindy Clarke, bof quoi

Tu es homosexuel, c'est pas possible autrement.
Comment ne pas trouver une femme vêtue de cuir, en petite tenue, qui se taillade le corps, en prenant son pied, et qui vit une histoire d'amour impossible avec son chéri, tout en étant toujours courtement vêtue, absolument à se fracasser la mâchoire contre un lavabo en émail ?
T'es pas normal.

Non je prends du recul. Je la trouve pas terrible dans le film c'est tout. Mais dans la réalité ouaaaaou

On peut prendre du recul tout en trouvant une femme démentiellement attirante dans un film.
Je n'aime pas tellement Jessica Alba.
Mais il faut bien reconnaître que dans Sin City, elle est absolument magnifique.
Je n'aime pas Jessica Biel (en fait, toutes les Jessica ? ).
Mais dans Massacre à la tronçonneuse dés qu'un bout de chair apparaît, ça fait plaisir.
D'autres sexemples ?


(je laisse ma faute de frappe en forme de lapsus révélateur... )

C'est sûr que Jessica Alba est démentielle. Mais quand tu vois les photos de FF 2... argh

FF2 ?

Ha oui, ok...

Le continent des hommes poissons:

Très sympa!
Ok c'est kitsch à mort. Mais c'est ce qui fait tout le charme. L'ambiance, les effets retro, le caoutchouc. Le tout sent bon le film d'aventure old school, éxotique et traversé de beaux moments, les amateurs de gores ayant même droit a quelques petites douceurs. Comme souvent avec ces films transalpins, les décors sont magnifiques, et la femme élégante et divine indispensable a tout film de ce type, ici jouée par Barbara Bach apporte la note de grâce dans cet univers hostile, dans lequel se croisent un savant aux ambitions monstrueuses, un homme aveuglé par la soif de l'or, des indigènes et les fameux hommes poissons, dont l'origine réserve une surprise éffrayante. Un bon divertisement, dont on pourra peut-être reprocher quelques légères baisses de régime (le problême selon moi, est que Barbara bach aurait dû faire le film avec un peu moins de vêtements sur elle, LA petite décéption )

Le grand Alligator:

Je n'ai pas accroché. passant plus de temps à observer ma montre que de suivre l'intrigue. Le défaut majeur, est qu'il ne se passe finalement pas grand chose. Le grand alligator se fait attendre, se montre plus que furtivement, et est loin de me contenter niveau gore. Au final les personnages craignent un monstre presque absent, dont le spectateur était en droit d'attendre beaucoup plus. Avare en plastique et en sang, oui, mais même pas une petite chemise qui tombe, une Barbara Bach toujours radieuse mais déséspérément habillée. Heureusement le dernier quart d'heure rattrape légèrement le coup, l'Alligator se dope un peu et devient enfin le bélliqueux animal. Une scène de grande bouffe pointe son nez, et même si les membres arrachés ne sont pas très visibles, le bruitage des os craquants sous les machoires imposantes du reptile ont de quoi divertir. Si tout le film avait été à l'image de la dernière partie, pourquoi pas, mais là c'est une décéption.

Je ne résiste pas à l'envie de vous poster ici les avis de 2501 (ainsi que mes réactions) sur certaines bandes horrifiques cultes pour tous les geeks du Monde entier.

2501 a écrit:

Je rattrape mon retard sur les classiques horrifiques.

Rage/Frissons : 7/10 - 8/10

Intéressants. On reconnaît déjà parfaitement les obsessions de Cronenberg. C'est bien ancré dans l'exploit' 70's mais contrairement aux prods fauchées italiennes par ex c'est mieux interprété et la mise en scène est déjà assez sûre.


Re-Animator : 7/10

Fendard, mais ça me marquera pas plus que ça.
Sans doute parce que tout se passe dans 2 pièces et qu'on a vite fait le tour de l'intrigue.


L'Enfer des zombies : 7/10

"L’Enfer des zombies", ou "Zombi 2", suite officieuse du "Zombie" de Romero, a tout du film d’exploitation italien torché rapidement pour profiter du succès du moment. On y retrouve les jolies filles régulièrement dénudées, des beaux paysages exotiques, des dialogues et une interprétation d’un niveau assez consternant, et une réalisation approximative, qui sent le petit budget et le tournage rapide. Lucio Fulci, spécialiste du genre, étant à la manœuvre, on a aussi droit à quelques scènes bien troussées, et cela tombe bien c’est celles que nous sommes venus voir. Mais on n’aurait pas craché sur une finition plus correcte.

L’ouverture du film avec son voilier fantôme abordant la baie de Manhattan est intrigante et réussie, le reste ne sera que clichés d’île maudite et de docteur à moitié fou dépassé par les évènements. Le vaudou était une bonne idée mais abordée trop artificiellement. Heureusement les zombies, attraction principale du film, sont vraiment convaincants, dans un état de décomposition plus avancé que les simples maquillages verts du Romero. Le réalisateur sait les mettre en scène et s’amuse avec ces séquences, au point de nous offrir un niveau de gore qui à l’époque a fait son effet (ou point qu’on censura 15 bonnes minutes au film lors de sa sortie en France, on n’ose imaginer le résultat sans intérêt, du zombie sans une goutte de sang...).

L’une des séquences les plus marquantes reste ce zombie s’attaquant à un vrai requin pour s’en nourrir. Totalement inattendu, surréaliste, et d’une incroyable poésie morbide. Rien que pour cette scène sous-marine, un final bien furieux, et de sublimes morts-vivants, ce film très imparfait vaut le coup d’oeil encore aujourd’hui.


Aux frontières de l'aube : 7/10

Découvrir "Aux frontières de l'aube" aujourd'hui, vingt ans après sa sortie, ne rend sans doute pas justice au choc que le film a dû être à l'époque. On en retient surtout une intéressante transposition du mythe du vampire chez les rednecks.

Jamais le terme de "vampire" n’est utilisé, cela peut paraître un peu étrange (comme dans les films de zombies où les personnages se demandent ce que sont ces monstres), néanmoins le reste est bien amené, évitant canines proéminentes, gousses d'ail, cercueils et autres pieux. Tout est là pour donner un cachet réaliste. Le petit groupe vit la nuit et le récit utilise au mieux leur crainte d'un soleil fatal. Le romantisme qui sied si bien au genre est malgré tout présent à travers une histoire d'amour entre "l'apprenti" et sa belle assoiffée de sang.

Kathryn Bigelow, dont c'était seulement le deuxième long-métrage, y fait déjà montre d'une efficacité notable dans les scènes d'action, qui ont un petit parfum de "Mad Max", de part les véhicules impliqués et le look cuir badass de ces vampires modernes. La simplicité de l'intrigue étonne, on reste dans le classique dilemme du nouvel initié, et le remède est une solution un peu trop facile. On devra aussi supporter une musique très 80's parfois assez atroce, mais il ne fait aucun doute qu'"Aux frontières de l'aube" est un film à voir si l'on s'intéresse au mythe du vampire.


Contamination : 5/10

"Contamination" est le genre de plagiat déviant qui faisait fureur dans les années 70-80. Le type de film de commande qui profite d'un succès pour en proposer une copie plus ou moins inspirée, essayant d'amplifier, souvent maladroitement, les effets du film orignal. On tombe fréquemmment dans ce genre de cas sur de bons gros nanars. Et "Contamination" pourra légitimement être considéré comme tel par certains spectateurs.

La mission est claire, refaire "Alien", immense succès de l'année précédente, en misant sur le gore. Et pour ça c'est réussi, on s'attarde longument sur les corps explosés, et le mot "explosé" est sans doute le plus répété des dialogues. On ne compte plus les points communs (fortuits bien sûr...) entre les deux films : les oeufs visqueux, les thorax explosés, l'acide, etc...
Les dialogues sont l'occasion de quelques réjouissances, commme les comparaisons pertinentes des oeufs avec une grosse courge, ou un avocat, ou un ballon de foot, etc... Par contre, comme souvent dans ces productions italiennes, on va dans des pays exotiques parce que espace et vaisseaux coûteraient trop chers à créer. Le monstre final vraiment... curieux vaut cependant le coup d'oeil.

Les SFX qui ont dû faire la renommée du film parraissent exagérés et cheaps et le tout a sacrément vieilli (inutile de parler de mise en scène). Mais on peut regretter ce genre de produit qui témoignait aussi de la vitalité d'un cinéma qui n'est plus la même aujourd'hui.

Bad Taste a écrit:

Sympa tes avis sur les péloches horrifiques 2501.
Même si je mets 9 ou 10 à L'Enfer des Zombis et Re-Animator.
Il faut absolument que je revois Near Dark, découvert par hasard au Lycée, il y a bien 10 ans, et dont j'ai peu de souvenirs.
Il me semble que Finn adore ce film, n'est-ce pas ?

2501 a écrit:

L'Au-delà

Je continue ma découverte de Lucio Fulci après le très inégal l'Enfer des zombies, et je dois avouer que c'est assez fascinant toute cette poésie morbide, ces scènes ultra gores toujours efficaces et la jolie musique pour enrober le tout.
Dommage que le scénario soit si squelettique et bourré d'ellipses maladroites, et l'interprétation assez mauvaise...
Ses films ont l'air de fonctionner seulement sur l'ambiance et les séquences chocs (heureusement nombreuses et variées), mais il auraient pu accéder à une toute autre dimension s'il avait eu un peu plus de budget et d'attention portée à l'écriture.
Ca reste assez impressionnant pour donner envie de découvrir le reste.

8/10

2501 a écrit:

Bad Taste a écrit:

Même si je mets 9 ou 10 à L'Enfer des Zombis et Re-Animator.

L'enthousiasme du geek. Je te demande pas conseil sur les autres Fulci alors.

Bad Taste a écrit:

Bizarrement, je n'ai pas vu beaucoup de Fulci.
Je suis bien plus attiré par le gore américain (ou néo-zélandais, évidemment ), et les films d'horreur esthétisant des années 80/90.
Il me reste beaucoup de choses à découvrir dans le cinéma de genre transalpin.
Chez Fulci, je ne peux que te conseiller le superbe L'emmurée vivante, beaucoup moins outrancier, et plus sage que son tir groupé de films gores reconnus par tous les geeks du Monde entier - les géniaux L'enfer des Zombies, L'Au-delà, Frayeurs et La Maison près du cimetière (pas vu ce dernier).
L'emmurée vivante est à part dans la filmo du maître.
Plus proche du thriller dramatique, il n'en reste pas moins un film d'une poésie poignante, dont l'ouverture, et la fermeture (sur les fameuses Sette notte in nero, reprises par QT dans Kill Bill) sont inoubliables.
Toujours pas vu certains de ses films réputés, pour leurs qualités (ou leurs défauts) : L'Éventreur de New York, Le Chat noir, 2072, les mercenaires du futur, Aenigma, Manhattan Baby, Zombi 3, La Longue Nuit de l'exorcisme, Les Quatre de l'apocalypse, ni ses deux Croc Blanc.
Enchaîne, sur ta lancée, avec Frayeurs, moins bon que ceux que tu as vus, mais tout aussi beau en terme de poésie morbide, dans son final sanglant.

Et si tu veux continuer dans le bis rital, je te conseille de fouiller les filmos de Umberto Lenzi (L'Avion de l'apocalypse et Cannibal Ferox rulez ), Sergio Martino, Luigi Cozzi, Lamberto Bava, Joe D'Amato (Il Sesso Nero, porno gore déviant, découvert sur grand écran, est juste hénaurme ; A voir également, même si je ne connais pas bien, ses Emmanuelle, ses Justine, et Eugénie de Sade, dont je n'ai lu que du bien ; Et puis bon, Anthropophagous quoi ! ), sans oublier, of course, Mario Bava (sans qui le giallo n'aurait pas acquis ses lettres de noblesse), Dario Argento (sans qui le giallo n'existerait plus aujourd'hui), et l'extraordinaire Cannibal Holocaust de Deodato.
Han ! Et le best of the best pour la fin : Virus Cannibale et ses stocks-shots tout pourris, ses acteurs en bois, et cette poitrine magnifique de Margit Evelyn Newton, avant qu'elle ne se fasse énucléer dans un final soporifique, et génial, et tout ça réalisé par l'inénarrable Bruno Mattei. LOVE

La suite de la discussion, se fera (ou ne se fera pas) ici.

Bad Taste a écrit:

Joe D'Amato (Il Sesso Nero, porno gore déviant, découvert sur grand écran, est juste hénaurme ; A voir également, même si je ne connais pas bien, ses Emmanuelle, ses Justine, et Eugénie de Sade, dont je n'ai lu que du bien

Joe D'Amado à adapté Sade aussi, ou tu confonds avec Franco ? .

Sinon, j'ai beaucoup aimé les critiques de 2501, assez objectives car il n'a pas l'air d'être d'habitude trés attiré par ce genre de films (me trompe-je ?). Je dois avouer que je suis assez d'accord avec lui, même si, tout comme toi, j'aurais gonflé un peu les notes (je sais, c'est trés geek ).

En effet, je me suis emmêlé les pinceaux entre Eugénie et Justine.
Cependant, selon notre ami Wiki, D'Amato a effectivement réalisé plusieurs Emmanuelle, et un Justine (en 1975).

Tu as raison lorsque tu constates que 2501 n'a pas l'habitude de voir ce type de films.
Cependant, il est assez attaché au cinéma, et détaché de tout maniérisme et attachement à un auteur, pour être quasi toujours totalement objectif dans ses critiques.
Les seules choses pour lesquelles il n'est pas objectif, ce sont les animés. Il trouve presque tout ce qu'il voit très bon.
Je l'ai rarement vu descendre en flèche un animé nippon.
Par contre, je l'ai déjà vu dire du mal de Battlestar Galactica, ce qui est un exercice périlleux (mais compréhensible sur certains épisodes de la saison 3).

L'attaque des Morts-vivants / Zombie 5 : Killing Birds (Joe d'Amato - 1987)

Un surprenant film d'horreur qui oscille entre le ridicule incroyable de certaines situations et dialogues et un véritable travail de mise en scène. Parfois marrant, parfois pouetant, parfois flippant, Killing Birds (titre mensonger), malgré ses deux pauvres zombies qui apparaissent une fois par heure en moyenne, réussit le paris de privilégier son ambiance sombre que ses effets gores (inexistants). Sympathique mais déroutant.

https://www.youtube.com/watch?v=7YERgW_ZZ7c
(je n'arrive jamais à afficher une vidéo you tube ces derniers temps.. peut-être parce qu'il s'agit d'un pc public).

Heureusement que MM est la :

La vidéo est très sympa !
Etonnant ce type d'ambiance dans un D'Amato.
On dirait presque du Fulci.

Pretty Persuasion:
Ce film est assez étrange, et ce pour plusieurs raisons. Il se passe sur un campus universitaire américain, lieu typique des comédies aux gags graveleux et puérils. Il n'en es pas du question dans le film. Ensuite certains éléments: coiffures, habils font très "vieillots" alors que le film (je pense) se passe de nos jours. Les dialogues sont presques récités par moment, et les acteurs sembles parfois robotiques, il y a un aspect superficiel qui se dégage du film assez étrange. Certains dialogue, loin de provoquer le rire, provoque un malaise: une fille blanche de "bonne famille" parle à sa copine arabe, en lui disant que si elle n'était pas blanche la dernière chose qu'elle voudrait être c'est arabe.
Je ne dirais pas que je n'ai pas aimé, parce que certaines scénes sont intéréssantes, et que le film a certaines qualités, mais je n'ai pas non plus adoré. Le faux-rythme, l'absence totale de mise en scéne, de mouvements de caméra (la plupart des scénes sont en plan fixe), les situations étranges donne au final quelque chose d'assez opaque, et l'on ne rentre pas vraiment dans le film, dans l'histoire (qui commence tout de même au bout de 35min).

Au final, un film bancale mais intéréssant, rare mais pas indispensable, avec d'assez bons comédiens, mais un doublage a faire popo par moment (celui de James Wood est le pire)

pour en savoir plus: http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54009.html

How High - Jesse Dylan (2001)

How High, ou comment deux Noirs américains déboulent à Harvard après avoir fumé les cendres de leur pote qui les rendent ultra-intelligent. Condition sine qua non pour apprécier le film : laisser son cerveau de côté durant 1h30. Si c'est fait, on passe un excellent moment, grâce à de vrais trouvailles et à une ambiance complètement déjantée.

C'est d'la bonne.

Très envie de voir ce film.

Je réponds à JATM, pas à Faddman.