Vos derniers films (DVD, Télévision...) - Saison 4

J'ai tellement été surpris par les bons retours de certains que je suis très curieux sur celui-là.

J'ai franchement adoré moi
En même temps je suis dans ma grosse période Joss Whedon, surtout ce week end (intégrale de Buffy, Avengers en Bluray, et celui-là )

On ne peut pas trop en parler, car le film fonctionne surtout à base de gros twists et de dynamitage de clichés, mais y'a des grosses friandises geek là dedans rendant le tout assez jouissif.
Et puis je suis franchement fan de l'écriture du bonhomme, même si en ce moment je suis carrément pas objectif, à tourner mono maniaque autour de sa personne

Piranhas 3DD
Idées délicieusement crétines mais exécution paresseuse et bâclée.
A voir à la limite en 3D et bourré à la bière.

Choisie par sa meilleure amie pour être sa demoiselle d'honneur à son mariage, une jeune femme à la vie chaotique s'occupe des préparatifs avec les quatre autres amies de la future mariée, mais doit composer avec les caractères de ces dernières.

Comment que c'est super drôle J'en avais entendu beaucoup de bien, mais n'avait jamais franchi le pas malgré la présence de Apatow au poste de producteur, le côté "Hangover au féminin" me rebutant sévèrement. Grand bien m'a pris de mater le film puisque je me suis régulièrement bidonné. Les situations que traversent ces demoiselles sont parfois pas possibles et souvent hilarantes. Des séquences devraient rester dans les anales comme cette scène d'essayage de robe qui se termine en gastro-entérite Mention spéciale à Melissa McCarthy qui vole les scènes de part son humour ravageur et son côté lesbien qui fait des merveilles. Dans une des scènes du film, qui se passe au restaurant, les demoiselles se demandent quel pourrait être le thème de la soirée "enterrement de vie de jeune fille". Alors que fusent les propositions de type "Pixar" ou "Paris", voici la réponse de la Melissa






Un jeune médecine blasé part en Ouganda en 1971 afin de ne pas ressembler à son père et se retrouve au service de Idi Amin Dada.

C'était EXCELLENT ! J'ai assisté à un grand film brillamment écrit et réalisé. Un film qui n'hésite pas à se transformer en récit horrifique à mesure que son personnage principal découvre la véritable nature du chef ougandais. Un film qui se passe autant que possible des dialogues puisqu'il raconte le plus de choses possibles par les non-dits et les regards de ses personnages. Ainsi, la scène du pet de Amin Dada est vécu comme une trahison par son ministre qui découvre que son maître n'est rien qu'un Humain. Ou la scène du globle, qui indique de le perso principal forge lui-même son destin malgré les apparences (ça et d'autres indices). Et bien d'autres encore. Et Forest Whitaker est effrayant. On pourrait certes revenir sur l'étrange gestion du temps (le film devrait couvrir 5 années d'après les faits réels... on a l'impression de voir 3 à 6 mois), mais dans l'ensemble, grosse mandale !

Il serait temps que je cède à Bridesmaid alors.

Les yeux de Julia (Guillem Morales)

Après le triomphe de L'Orphelinat, le cinéma espagnol retente le coup avec Les yeux de Julia. L'équation Cinéma Fantastique + Bélen Rueda (la patronne des TVfilms espagnols commence une reconnaissance internationale) + Guillermo del Toro avait terriblement fonctionné une première fois (si vous n'avez pas vu ce chef-d'oeuvre, je ne sais vraiment pas ce que vous attendez) et il est naturel d'être tenté. Et si les points communs entre les deux oeuvres sont légion, Guillem Morales filme heureusement une oeuvre différente et emprunt de sa propre personnalité.



Quand Julia apprend la mort soudaine de sa sœur Sara, tout semble clairement indiquer qu’elle s’est suicidée. Mais Julia n’arrive pas à accepter cette version des faits et commence à passer au crible les événements qui ont eu lieu les derniers mois avant le drame. [...]. Décidée à résoudre l’énigme de cette ultime période, Julia devient l’objet d’une singulière menace qu’aucune autre personne autour d’elle, y compris son mari Isaac, ne semble percevoir, alors même que la maladie dégénérescente dont elle souffre prend le dessus, la plongeant petit à petit dans l’obscurité. (allociné)

Le début du film est déconcertant. Les évènements s'enchaînent à une allure impressionnante et il est difficile de s'attacher au personnage principal. Heureusement, Dès que son enquête est lancée, Guillem Morales prend de plus en plus son temps et on sent que ce qu'il désire le plus ardemment, c'est d'enfoncer Julia dans les ténèbres afin de foutre une peur bleue au spectateur ! Et si le film n'est pas terrifiant, il comporte de sacrés moments de tensions, comme cette scène de repas,magistrale, où tout se joue dans le regard (!) des acteurs. Très bien filmé (le film comporte beaucoup d'idées visuelles), bien écrit malgré une première partie hésitante et un concept pseudo-fantastique des plus étrange, Les yeux de Julia vaut le coup d'oeil (oui l'ironie faussement géniale de cette phrase est voulue)

Ça a l'air chouette ! Tu aurais presque pu faire un topic pour le film à la limite avec ce post .
Excepté Nacho Cerda (), j'ai un peu de mal avec le ciné fantastique espagnol récent, mais L'Orphelinat était franchement bon !

Aux portes de l'au-delà

Après le succès de Re-Animator, l'équation Jeffrey Comb + Lovecraft + Stuart Gordon est à nouveau sollicitée. Comb interprète ici l'assistant d'un scientifique, parvenant à créer une machine ouvrant "un passage" vers un univers parallèle, bien évidemment peuplé de monstres en tout genre. Film bien sympathique et bien gorasse vaguement relié à Lovecraft (ahs si, ya une lumière violette !), peuplé de maquillages qui ont pris un sacré coup dans la gueule et de séquences érotico pouet pouet (ah les années 80). Cela fait très post-The thing mais le capitale sympathie du film est tout de même présent. A voir un samedi soir, une bière à la main.

Ça fait un moment que je veux le mater celui là !
(Le pire, c'est que j'ai le Z1 qui traîne dans la bibliothèque, mais le lecteur que j'ai sur Lille n'est pas multizone .)

La jeune Sally emménage avec son père et sa future belle-mère dans une vaste demeure. Là, elle découvre une cave et une vieille cheminée abritant des créatures dangereuses.



Écrit et produit par del Toro, réalisé par un jeune premier, Don't be afraid of the dark avait tout pour être le gros film de flippe de 2011. S'il n'est malheureusement pas très effrayant, il est cependant le digne héritier de Poltergeist avec qui il partage de nombreux points communs.
D'une part, sa peinture d'une famille (très fragile ici), toujours juste et presque le point le plus intéressant du film. Les acteurs sont excellents : Guy Pearce comme d'hab, Katie Holmes manque un peu d'énergie mais je me demande si elle n'a pas emprunté cette fragilité et ce naturel à sa véritable vie, la jeune Bailee Madison envoie sévèrement du bois, à l'image de feu Heather O'Rourke à tel point que je m'attendais à un "They are heeeeeeeeeeeeeeeere" de sa part). Ensuite, le soin apporté aux décors et à l'ambiance générale. Le travail sur la lumière apporte grandement au film et on peut ressentir de temps à autre une sensibilité espagnole. Vous me direz que del Toro est mexicain et que le film est majoritairement américain, certes. Mais les plans de la grande demeure m'ont fait penser à des scènes de La ruche ou de L'orphelinat.

Bref, si Don't be afraid of the dark ne concourt pas au prix de la grosse flippe (la faute à une vision trop directe et explicite des monstres), il peut néanmoins devenir un chouette film d'horreur familial (dans le bon sens du terme), digne héritier d'un Poltergeist de la bonne époque (lui aussi écrit et produit par un grand).

Looper de Rian Johnson

Dire que Looper fait l'unanimité est un euphémisme. Attendu par une horde de fans de sf, titillant la curiosité des simples spectateurs, enchantant la critique, ce Looper a tout pour lui. S'il reste un divertissement relativement soigné et de haute tenue, il pêche à emporter l'adhésion tant les défauts s'accumulent. Pourtant, la première heure est très bonne : de l'incipit prenant son temps jusqu'au véritable début du jeu chat/souris entre Willis et Levitt, Rian Johnson soigne son film et brasse les genres, désirant vraiment donner un film sf qui, à défaut de marquer les annales, trouverait son public. Malheureusement, la deuxième partie du film, aux allures d'idylle champêtre, et la conclusion très (trop) classique nous font rapidement déchanter : le rythme prend un gros coup, les personnages secondaires sont oubliés (la prostituée, le boss) ou ne sont que des raccourcis forcés pour faire avancer l'intrigue (le kid blue), intrigue qui s'attarde là où elle ne devrait pas alors qu'elle avait temps à explorer*. Ne crachons pas non-plus dans la soupe : de très beaux moments sont au programme (dont une scène terrifiante avec Bruce Willis que l'acteur a eu les bijoux de famille d'accepter). Mais si au final, Rian Johnson commence quelque chose de très bon mais ne réussit pas à réunir les bouts de son histoire fascinante, mêlant tragédie, super-héros, voyage dans le temps et thriller. Revoyez Triangle, bien mieux maitrisé.

6/10



* Jeu de mot pourrave et totalement involontaire. Aaaah l'inconscient, cet être si étrange.

J'ai pour ma part adoré, notamment ce mélange des genres qui permet au film d'être constamment inventif et imprévisible.

Je lui mets 8/10

Critique à venir demain

Un astronaute est envoyé en mission sur la station spatiale internationale. Peu de temps après son arrivée, les communications sont coupées et l'astronaute se retrouve isolé, en orbite, se rendant compte qu'il est peut-être le seul survivant de l'espèce humaine. Et donc il commence... à s'ennuyer. Voilà, c'est ainsi que l'on peut résumer l'histoire de ce Love (honteusement traduit en Space Time L'ultime odyssée chez nous), projet commun entre le directeur de la photographie William Eubank et le groupe de rock Angels and Airwaves (je vous mets au défi de tenir au bout d'une seule de leur musique ). Le film consiste surtout en un long vidéoclip promotionnel pour la musique du groupe, fleurtant avec la psychologie de comptoir et les gens qui parlent tout bas pour faire croire qu'ils disent des choses intéressantes. Le truc, c'est que le film est magnifique (et je pèse mes mots ), vraiment. William Eubank a certes écrit le film mais je me demande si l'aspect narratif du film et son histoire n'ont pas été dirigées par le groupe new-age tandis que le jeune réalisateur voulait en foutre plein les mirettes au spectateur. C'est bien simple, le film a coûté 500000 dollars seulement, et semble en avoir demandé 10 fois plus ! Tout, du design aux effets visuels, respire le soigné et le travaillé. Rien que pour cela, je vous conseille de regarder ce film, quasi hypnotique dans ses images. Il faut juste passer les concepts faussement philosophiques du film (qui parlerait de l'amour que l'on porte à son prochain ... ) et son final qui hurle "je suis le descendant de Kubrick".

Julio se réveille chez une conquête d'un soir avec une grosse gueule de bois. Les deux amants sans lendemain découvrent avec effroi que les Aliens ont débarqué et qu'ils sont sûrement les seuls dans Madrid, la population ayant rapidement déserté les lieux.

Avec ce film, Nacho Vigalondo (Timecrimes) avait dans l'idée de voir une invasion Alien du côté du pékin de base, sans passer par le héros que le cinéma nous montre depuis des générations. Si cette intention est louable, cela n'en fait forcément pas un bon film. Et force est de constater que si le concept derrière le film est sympa (SPOILER les aliens débarquent et ne veulent pas se barrer - Julio s'installe et ne veut pas se barrer FIN SPOILER), on se fait royalement faire popo. frak Nacho si filmer un truc aussi geek et excitant qu'une invasion Alien passe par 4 péquenots qui parlent dans une salle à manger pendant 90 minutes, alors autant ne pas la filmer. Ton histoire d'amour ne tient pas, on évente le twist rien qu'à la vue du poster U.S et les personnages sonnent faux. Restent les acteurs (dont un étrange sosie de Christopher Eccleston), plutôt bons.

City of Ember (Gil Kenan - 2008)

Premier film live du réalisateur de Monster House, City of Ember est l'adaptation du roman jeunesse du même nom signé Jeanne Duprau.
Si la première partie est plutôt intrigante et originale, avec une atmosphère et des personnages -dont Bill Muray- plutôt décalés, City of Ember se vautre totalement dans une seconde partie de métrage totalement ridicule et niaise...
Vraiment décevant.

4/10




Sphere (Barry Levinson – 1998)

Ça commence comme de la SF style « Big Dumb Object » et ça dérive très rapidement en délire mystique totalement naze avec des acteurs qui n'en ont strictement rien à foutre et un découpage totalement à l'ouest.
Avec le réalisateur de Young Sherlock Holmes et Michael Crichton au scénario, je m'attendais tout de même à largement mieux que ce truc.

2/10

La scène des méduses m'a traumatisé quand j'étais petit

J'en ai aucun souvenir si ce n'est quand ils se rendent compte d'un truc à la toute fin et qu'ils restent comme des crétinous dans le "vaisseau", immobiles

Sur les mordus, il n'y a pas assez de comédies romantiques. On a tous plus ou moins avoués être de vraies fillettes par moment (coucou Ash ) mais ça ne se ressent pas assez. Je saute le pas avec un film qui m'a fait pousser des "Awwwwwwwwwww" lors du visionnage de la bande-annonce l'an passé et, avec une augmentation du nombre de couples concernés par le sujet autour de moi, j'ai repensé à le voir ce week-end. Eh ben c'est "awwwwwwwww" comme prévu. Le truc dans ce genre de films, c'est l'alchimie entre les deux acteurs et une histoire à laquelle on croit. Si le scénar a ses travers, les deux éléments sont tout de même réunis et on passe un super bon moment. Mention spéciale aux 3 seconds rôles, amis des deux personnages principaux, qui ne sont pas là pour faire du faire valoir mais ont vraiment leurs caractères et leurs répliques bien fun.



"Maya Statue !!"

C'est complètement raté.
Kevin Smith a pleins d'idées sur le papier, veut flirter avec différents genres, mais le résultat est juste maladroit au possible. En fait on ne sait jamais vraiment ce qu'on est en train de regarder. Un film d'horreur? L'ambiance qui de temps en temps gagne en tension est totalement annihilée par un manque d'originalité et une mise en scène toute aussi timide. Un survival? On se fiche du sort des personnages, transparents. Une comédie noire? Les quelques notes d'humour sont totalement hors-sujet (le plan final...). Au final je ne sais pas vraiment ce que le réal à voulu faire avec Red State. Il se veut "subversif", en dénonçant aussi bien fanatisme religieux que gouvernement us, mais c'est fait avec si peu de finesse (c'est plus des gros sabots à ce niveau) qu'on en ressort limite énervé. Michael Parks semble bien s'amuser par contre, c'est peut-être le seul acteur qui donne un peu de corps à son personnage. John Goodman, lui, assure le minimum syndical, ce qui est bien triste vu la carrure de l'acteur.

Kevin Smith, c'est très surfait

J'aime beaucoup certaines de ses comédies (pas encore vu Mallrats, que tu avais détesté il me semble), donc je ne serais pas aussi catégorique, mais pour l'instant ça ne lui réussit clairement pas de sortir de son genre de prédilection.

Ash a écrit:

(pas encore vu Mallrats, que tu avais détesté il me semble)

Quelle mémoire !


Kevin Smith, il joue dans Die Hard 4

Clerks 2 est un chef d'oeuvre

Adaptation télévisuelle et animée du célèbre comic-book de Frank Miller, par Warner. Pour ceux qui ne connaissent pas la BD d'origine, il s'agit d'une oeuvre maousse de Frank Miller (à ranger à côté de Watchmen de Alan Moore pour avoir les deux gros essentiels) qu'il conçut de façon antinomique par rapport à son Year One. Après les débuts, voici la fin de Batman, ou tout du moins sa retraite (qui a dit Batman Beyond ?). 10 ans après avoir raccroché masque et cape, Bruce Wayne vit dans une Gotham City toujours plus violente et sans repère. Face à la menace d'un nouveau gang, il reprend les armes. Mais ce ne sera pas sans crétinouséquences. Ce récit, énormissime, est devenue "une pierre dans le jardin", pour reprendre une expression récente.



Warner l'a donc adapté. Le rendu final, d'une durée d'env 2h30, est une transposition ultra fidèle du matériau d'origine. Comme pour Watchmen, les auteurs ne prennent pas assez de recul sur le contexte d'écriture. Bien que plus intemporel que la BD de Moore, TDKR a été écrit dans un contexte historique précis et reflète les inquiétudes de l'époque. Dommage que les auteurs de l'adaptation n'aient pas pris ça en compte. Néanmoins, ils accolent une personnalité propre au métrage, via la transposition de Gotham, dont le rendu a un petit côté horrifique. Les dessins de Miller sont pas mal changés et lissés pour ressembler à du Bruce Timm. Au final, c'est plutôt fun mais ils auraient du faire un ptit effort côté scénar. Ca vaut mieux que les Nolan en tout cas.