Que lisez vous en ce moment ?... Sizone Tou !

Si si (Impératrice), ils continuent l'offre avec le dvd.

Depuis 5 ans, voire même plus, je ne le chope plus avec le dvd.
C'est trop cher, et en général, on peut retrouver les titres ensuite ailleurs, ils ne sortent plus d'inédits depuis bien longtemps.

Citation :

ils ne sortent plus d'inédits depuis bien longtemps.

Ah ben super

L'an passé j'ai découvert Laurent Gaudé, que je ne connaissais pas. J'ai lu coup sur coup Eldorado, La mort du roi Tsongor et Salina ; et écouté Le Soleil de Scorta. C'est un auteur que je trouve fabuleux, même si son style peut rebuter de prime abord. Les époques diffèrent, mais les thèmes sont souvent similaires. Les livres de Laurent Gaudé parlent plus des crétinouséquences des actions des Hommes, de leurs répercussions à travers les décennies. Et si les décors changent (l'Italie au début XXe, Louisiane, Afrique), l'universalité des propos pourraient souvent se faire interchanger les histoires. A ce titre, La Mort du Roi Tsongor et Salina sont des épopées tragiques africaines qui fricotent avec les mythes fondateurs de l'Humanité. Passionnant.

Des articles de loi sur l’achat marché pour un concours : c’est embêtant.

Je termine à l'instant Tête de Turc, du journaliste allemand Günter Wallraff, publié en 1985.
A l'aide de lentilles teintées, d'une perruque et en parlant un allemand approximatif, l'auteur s'est fait passer pendant deux ans pour Ali Sigirlioğlu, un travailleur immigré turc, et raconte sa vie dans l'Allemagne du milieu des années 80.
On le voit faire tout un tas de boulots plus dégueulasses les uns que les autres, que ce soit au McDo, dans une aciérie, le bâtiment, ou même comme cobaye humain pour l'industrie pharmaceutique. Il se retrouve complètement exploité par une grosse boite qui le fait trimer au milieu de substances nocives tout en l'arnaquant sur ses heures et sans vraiment le déclarer, sans qu'il ne puisse rien faire d'autre. Et, évidement, il se mange en pleine face au quotidien le racisme et la xénophobie des individus et des institutions.



Une lecture marquante et affligeante, même si le procédé me laisse tout de même un peu dubitatif.
J'ai un peu de mal à comprendre la volonté de l'auteur de, forcément, se glisser dans la peau d'un Turc plutôt que de faire son travail de journaliste et relayer la parole des concernés. Là où le Jack London du Peuple de l'Abîme racontait, au cours d'un chapitre, comment les travailleurs pauvres avec qui il avait sympathisé s'étaient complètement renfermés en apprenant qui il était vraiment, ici on ne sait pas trop. Est-ce que l'auteur veut forcément vivre ça de l'intérieur pour en parler ? Ou alors a-t'il des difficultés à rencontrer ou gagner la confiance de travailleurs immigrés Turcs ? Mystère.
Günter Wallraff a d'ailleurs récidivé recensement puisqu'on le retrouve en 2009 dans Parmi les perdants du meilleur des mondes, cette fois, dans la peau d'un SDF, d'un Africain ou d'un patron cherchant à vendre son entreprise.
Dans tous les cas, s'il existe un article ou un bouquin dans lequel l'auteur revient sur ses méthodes de travail, je le lirais bien volontiers tant je suis curieux de savoir ce qu'il a à en dire, surtout à une époque où la parole des concernés se fait de plus en plus accessible via la technologie et les réseaux sociaux.

Mighty-Forest a écrit:

Ali Sigirlioğlu

C'est son nom de chevalier Jedi ?

(oui, c'est le seul truc que j'avais envie de commenter de ton excellent post)

C'était lui dont on avait vu pas mal d'images à l'époque, qui s'était déguisé en noir avec une sorte de moumoute afro?
Le procédé me laisse perplexe , comme s'il fallait que le racisme soit vu par les yeux d'un blanc pour que ça y est c'est bon ça existe les mecs en fait

Bad Taste a écrit:

(oui, c'est le seul turc que j'avais envie de commenter de ton excellent post)

Ash a écrit:

C'était lui dont on avait vu pas mal d'images à l'époque, qui s'était déguisé en noir avec une sorte de moumoute afro?
Le procédé me laisse perplexe , comme s'il fallait que le racisme soit vu par les yeux d'un blanc pour que ça y est c'est bon ça existe les mecs en fait

Ah, possible, je n'ose pas regarder à quoi il ressemble déguisé en africain tellement je sens que ça doit être méga gênant.
Mais oui, clairement, autant le bouquin présente une réalité qu'il est nécessaire de dévoiler au grand jour, autant le procédé est franchement limite.

Ça me fait penser aux articles et vidéos du genre:

Le truc qui va faire le buzz et relancer des débats alors que, bon, c'est pas comme si des milliers de femmes disaient la même chose depuis des lustres.

C'est énervant parce que j'ai beaucoup aimé son bouquin mais, plus j'y pense, plus j'ai du mal avec le procédé et je ne vois plus que ça.
Celui de 2009 doit être tellement cringe.

Mighty-Forest a écrit:

Bad Taste a écrit:

(oui, c'est le seul turc que j'avais envie de commenter de ton excellent post)

Tu m'as mis le doute, j'ai cru que j'avais vraiment fait une faute de frappe.
Dommage, ça aurait été merveilleux.

Mighty-Forest a écrit:

Ash a écrit:

C'était lui dont on avait vu pas mal d'images à l'époque, qui s'était déguisé en noir avec une sorte de moumoute afro?
Le procédé me laisse perplexe , comme s'il fallait que le racisme soit vu par les yeux d'un blanc pour que ça y est c'est bon ça existe les mecs en fait

Ah, possible, je n'ose pas regarder à quoi il ressemble déguisé en africain tellement je sens que ça doit être méga gênant.

Trouvé !:

Mighty-Forest a écrit:

Celui de 2009 doit être tellement cringe.

Genre, Mighty utilise des termes de YouTube/Twitter/Facebook/djeunz des années 2010.

http://afroeurope.blogspot.com/2009/10/german-reporter-criticised-for-posing.html?m=1

Edit : Le regard du type à droite est magique

Mon dieu, cette gêne.
C'est bon maintenant Günter, tu peux arrêter.
S'il te plait.

Edit:
Oh purée, en 2020 il a récidivé et est allé enquêter en Belgique, pensant qu'on n'allait pas le reconnaître là bas...
Matez son déguisement...

Spoiler:

Juste au cas où vous seriez passez à côté...



C'est fabuleux !

Mais vous allez arrêter avec mon chat oui ?!

Je peux élire le post de Mighty comme film du mois?

Citation :

Juste au cas où vous seriez passez à côté...

ça me fait de l’œil depuis tellement longtemps, va falloir que je finisse par craquer

Mighty-Forest a écrit:

Mon dieu, cette gêne.
C'est bon maintenant Günter, tu peux arrêter.
S'il te plait.

Edit:
Oh purée, en 2020 il a récidivé et est allé enquêter en Belgique, pensant qu'on n'allait pas le reconnaître là bas...
Matez son déguisement...

Spoiler:

Mighty je t'aime pour toute la vie.

Bad Taste a écrit:

Mighty je t'aime pour toute la vie.

Moi aussi, Badounet , moi aussi .


J'ai un peu de mal à lire de la fiction depuis plusieurs mois et j'ai plein de bouquins en cours de lecture, dont celui-ci:

Des pixels à Hollywood: cinéma et jeu vidéo, Une histoire économique et culturelle d'Alexis Blanchet, aux éditions Pix'n Love.

Je m'étais laissé tenter par ce bouquin, soldé à 5€, en supplément d'une commande passée chez Pix'n Love (le formidable L'Histoire du Point'n Click de Patrick Hellio), intéressé par ce qu'il avait a raconter sur les liens entre cinéma et jeux vidéos.
Où j'en suis de ma lecture (100 pages sur 400), c'est plutôt intéressant, on y découvre les prémices des jeux vidéos, l’émergence du secteur, les bornes d'arcade, l'arrivée des consoles... mais on y parle pas mal aussi Nouvel Hollywood avec, par exemple, toute une partie sur les adaptations vidéo-ludiques plus ou moins officielles des Dents de la Mer.

Dans l'ensemble c'est très intéressant mais, ce que la couverture colorée ne laisse pas transparaître, c'est qu'il s'agit en réalité d'un travail universitaire. Du coup, le tout est assez austère et pas franchement fun à lire, même si très complet. C'est pour ça que j'avance pas mal au ralenti avec ce bouquin, néanmoins très intéressant.

Je reviendrais faire un point sur l'avancée de ma lecture d'ici quelques mois

Citation :

A l'automne 1976, Warner Communications Inc., le conglomérat géant des médias et des industries du divertissement, rachète Atari, une petite entreprise spécialisée dans une nouvelle forme de loisir, le jeu vidéo. En quelques années, Atari représente 30% du chiffre d'affaires global de la Warner Communications...

Emblématique des relations entre Hollywood et les jeux vidéo, cet événement industriel n’est pourtant qu’une des très nombreuses manifestations de l’intérêt réciproque que se portent ces deux domaines majeurs du divertissement de masse. Adaptation, inspiration, pastiche, plagiat, critique… Les échanges entre cinéma et jeu vidéo ont pris des formes variées et parfois étonnantes.

Des années 1970 à aujourd'hui, Des Pixels à Hollywood retrace l’histoire commune du cinéma et des jeux vidéo, à la fois concurrents et partenaires dans leur conquête du public. Une histoire économique et culturelle qui montre comment ces domaines du spectacle et de l’imaginaire ont profondément modifié le fonctionnement des industries du loisir et les processus de production des fictions contemporaines.

Spoiler:

Mighty-Forest a écrit:

(le formidable L'Histoire du Point'n Click de Patrick Hellio)

C'est aussi un travail universitaire ?

Pour le coup non, il est beaucoup plus abordable et bourré d’anecdotes et d’illustrations.
C'est l'un de mes gros coups de cœur de l'année dernière, un très joli pavé de 500 pages qui retrace toute l'histoire des P&C, des premières aventures textuelles aux sorties les plus récentes, avec un focus particulier sur les créations francophones.

Hop => https://www.editionspixnlove.com/l-histoire-du-jeu-video/850-l-histoire-du-point-n-click.html

Par contre, il est épuisé

Mighty-Forest a écrit:

Pour le coup non, il est beaucoup plus abordable et bourré d’anecdotes et d’illustrations.
C'est l'un de mes gros coups de cœur de l'année dernière, un très joli pavé de 500 pages qui retrace toute l'histoire des P&C, des premières aventures textuelles aux sorties les plus récentes, avec un focus particulier sur les créations francophones.

Hop => https://www.editionspixnlove.com/l-histoire-du-jeu-video/850-l-histoire-du-point-n-click.html

Par contre, il est épuisé

Il a l'air canon ! Je vais chiner un peu en ligne, il y a peut-être un moyen de le récupérer.

Je viens à l'instant de terminer Other Minds: The Octopus and the Evolution of Intelligent Life de Peter Godfrey-Smith, philosophe des sciences vivant en Australie et revenant, dans son bouquin, sur les origines évolutives de la sentience, la conscience et l’intelligence chez les animaux et, tout particulièrement, je vous le donne en mille, les céphalopodes.
Et c'était chouette, l'auteur reste très accessible (malgré la lecture en anglais), parle aussi bien de sciences que de philo sans perdre le lecteur en route et propose même quelques séquences assez fascinantes comme ses promenades à Octopolis, étrange "petite ville de pieuvres" construite autour d'un objet visiblement tombé d'un bateau.
Un bouquin qui m'aura au final donné envie de relire un peu de vulgarisation scientifiques, en particulier sur l'évolution.

Je viens également de découvrir qu'il a connu une parution en nos contrées chez Flammarion.

Spoiler:

J'avais écouté avec ma reum une émission de radio sur les pieuvres il y a des années. On y disait en substance qu'elles étaient extrêmement intelligentes (ce que beaucoup de monde sait maintenant) mais qu'elles mourraient trop tôt pour se développer culturellement. C'est ce qui est expliqué ici ?
Du coup, on s'était pris à imaginer des pieuvres dont l'espérance de vie était beaucoup plus longue et qui commençaient à développer leur intellect de façon fulgurante

Youn a écrit:

J'avais écouté avec ma reum une émission de radio sur les pieuvres il y a des années. On y disait en substance qu'elles étaient extrêmement intelligentes (ce que beaucoup de monde sait maintenant) mais qu'elles mourraient trop tôt pour se développer culturellement. C'est ce qui est expliqué ici ?

Oui, c'est bien ça, elles sont très intelligentes mais la plupart des espèces ne vivent pas plus de 2 ans, certaines même pas plus de 6 mois  .
Il est possible cependant que des espèces des profondeurs vivent bien plus longtemps.

D'où la stupéfaction de l'auteur à la découverte d'Octopolis, continuellement habité, d'autant plus que, lors de la reproduction, les bébés dérivent et vont s'installer où le courant les portent.

Youn a écrit:

Du coup, on s'était pris à imaginer des pieuvres dont l'espérance de vie était beaucoup plus longue et qui commençaient à développer leur intellect de façon fulgurante

De mon côté, je suis un sale hipster et je l'assume :

À défaut de pouvoir trouver une affiche du Monsieur à un tarif raisonnable...
Certes, on ne peut pas vraiment parler de lecture, on est plus ici dans le très beau livre d'images. On y trouve toutefois une préface de F.F. Coppola, assez anecdotique, et quelques analyses très pertinente du travail de Durieux.
Si ça vous intéresse, un chouette article sur le bonhomme est paru dans le Rockyrama du mois de mars.





Hors-norme  
Les jardins de la lune est le premier tome du décalogue signée Steven Erikson, dit du Livre Malazéen des glorieux défunts / Livre des martyrs (selon la traduction). Le monde imaginaire dans lequel le cycle prend place a été co-créé avec Ian Cameron Esslemont et est basé sur celui qu'ils ont créé pour leurs parties de Donjons & Dragons et... Ouf !!! C'est dense ! C'est exigeant ! Cet univers, sa profondeur, sa cohérence, la taille de son historique (300 000 ans !) mais aussi sa complexité sont exceptionnelles. Le nombre ahurissant de personnages, de lieux, d'intrigues a vraiment de quoi donné le vertige et ce premier tome a du perdre un nombre pignoufséquent de lecteurs en route. Mais difficile de trouver plus ambitieux à lire dans le genre, ou un cycle qui propose un tel impact émotionnel (Et à ce titre, je viens de finir le tome 2 et c'est proprement extraordinaire).
Je viens juste de commencer le tome 3 mais je sais déjà que cette saga me marquera durablement.

Youn a écrit:

J'enchaine sur :

C'est pas mal mais très différent de ce que à quoi je m'attendais. Le livere suit une sorte de "saga" familiale qui subit l'acharnement de forces obscures. Chaque chapitre met en scène certains membres de la famille dans une aventure indépendante avec toujours en fil rouge, la présence d'une force macabre qui tire les ficelles. Cela permet à l'auteur de parler avec justesse du racisme dans l'imaginaire collectif. Ainsi, chaque histoire fait référence à une histoire ou un thème bien connus mais en fait rejaillir le racisme sous-jacent pour mieux l'inverser. Une maison hantée qui représente l'impossibilité qu'ont les Noirs à habiter dans les quartiers de Blancs, une potion qui change une Noire en Blanche dans un rappel à Jekyll & Hyde, des monstres lovecraftiens convoqués par des blancs etc. Que ce soit du racisme intra-diégétique ou juste les circonstances, l'auteur compare les petites bassesses et vexations quotidiennes subies par la communauté noire aux USA à une sorte de malédiction. Lovecraft Country est ainsi moins une référence à un certain auteur du début du XXème qu'à un pays gangrené par le mal.

J'ai par contre plus de mal avec le fil rouge. Déjà, il n'est pas vraiment effrayant et un peu cousu de fil blanc. Ensuite, il est assez mal développé. Le premier chapitre y est directement lié puis chaque chapitre y fait référence de manière plus ou moins directe. Le dernier chapitre résout la situation par une sorte de pirouette "Mission Impossible" dans lequel l'auteur joue maladroitement la carte du film d'espionnage à base de "Ahah ! tu l'avais pas vu venir celle-là ! On avait un plan caché !". ça reste plaisant, mais je pense que ce fil rouge nuit à l'ensemble. Un ensemble de nouvelles qui ferait des références mythologiques discrètes à une force malfaisante en arrière-plan sans la dévoiler aurait été beaucoup plus effrayant et aurait eu beaucoup plus d'impact.

On verra comment Jordan Peele s'en sort dans l'adaptation qui sort cet été.
ça a l'air assez fidèle

https://www.youtube.com/watch?v=tDpSBwZSp3M

Lovecraft Country m'intrigue pas mal, merci Youn !

Bon, j'ai profité de mon retour dans les transports en commun pour terminer ça:

Mighty-Forest a écrit:

Des pixels à Hollywood: cinéma et jeu vidéo, Une histoire économique et culturelle d'Alexis Blanchet, aux éditions Pix'n Love.

Je m'étais laissé tenter par ce bouquin, soldé à 5€, en supplément d'une commande passée chez Pix'n Love (le formidable L'Histoire du Point'n Click de Patrick Hellio), intéressé par ce qu'il avait a raconter sur les liens entre cinéma et jeux vidéos.
Où j'en suis de ma lecture (100 pages sur 400), c'est plutôt intéressant, on y découvre les prémices des jeux vidéos, l’émergence du secteur, les bornes d'arcade, l'arrivée des consoles... mais on y parle pas mal aussi Nouvel Hollywood avec, par exemple, toute une partie sur les adaptations vidéo-ludiques plus ou moins officielles des Dents de la Mer.

Dans l'ensemble c'est très intéressant mais, ce que la couverture colorée ne laisse pas transparaître, c'est qu'il s'agit en réalité d'un travail universitaire. Du coup, le tout est assez austère et pas franchement fun à lire, même si très complet. C'est pour ça que j'avance pas mal au ralenti avec ce bouquin, néanmoins très intéressant.

Et mon impression générale n'a pas beaucoup évoluée: c'est assez intéressant mais, travail universitaire oblige, c'est très austère et ça ressemble plus à une accumulation de faits ("telle entreprise à vendu entre telles années x jeux adaptés de films, compilés sur le tableau suivant" etc) qu'à un avis critique sur la question avec des opinions plus ou moins tranchées.
La dernière partie m'a particulièrement achevé, avec un bon 50 pages consacrées à expliquer comment a été compilée la base de données.
Au final, même si j'ai appris pas mal de choses sur l’émergence des jeux vidéos, son industrie et ses rapports plus ou moins ambiguës avec le cinéma, je ne recommande ce livre qu'aux amateurs à la recherche d'un travail sérieux et sourcé et sachant très bien qu'ils vont avant tout y trouver tableaux, chiffres et littérature de recherche.
Toutefois, l'auteur connait son sujet sur le bout des doigts et je suis sûr qu'il peut se montrer passionnant dans des écrits plus axés "vulgarisation". Son tout récent Une histoire du jeu vidéo en France a l'air particulièrement chouette.

Ce soit être la quinzième nouvelle de Lovecraft que je lis et je dois avouer avoir l'impression de lire 50 fois la même chose ^^ Cela reste intriguant et effrayant mais le style ne change pas d'un iota : un lieu étrange, un mec va enquêter, décrit le lieu pendant 40 pages, interroge quelqu'un qui raconte un truc effrayant qui s'est déroulé là des années plus tôt, un truc tellement horrible et indescriptible surgit au quoi d'une rue, puis le mec veut s'enfuir, aperçoit le truc indescriptible dans son intégralité et s'évanouit ou s'échappe.

Attention, cela reste très bien, surtout ce final nihiliste au possible, mais je pense m'échapper du mythe de Cthulhu pour mes prochaines incursions lovecraftiennes.