Que lisez vous en ce moment ?... Sizone Tou !

Pareil, c'est tellement fouillis que j'ai franchement du mal à suivre... Au moins le film est narrativement construit

J'ai lu la saga quand j'étais au lycée, du coup je ne m'en rappelle plus dans les détails, mais je n'ai aucun souvenir de cet aspect "fouillis", ça n'avait pas du me marquer (ou alors ça s'arrange dans les tomes suivants).
C'est peut-être un problème lié à la VF également, pas mal critiquée (un article intéressant ici: http://www.voyageurgalactique.com/h2g2-le-guide-du-voyageur-galactique-problemes-de-traduction.php ).
En tout cas, ça me donne très envie de les relire, et de découvrir le film !



Sinon, j'avais oublié de prendre Des fleurs pour Algernon avec moi, du coup:


René Barjavel - Une Rose au Paradis (1981)

Dans une société devenue complètement folle et sombrant dans la violence (les femmes enceintes se sont regroupée dans les rues du monde entier et menacent de toutes se faire avorter en même temps en signe de protestation !), la Bombe U, pour Universelle, très facile à fabriquer, a supplantée toutes les autres (de la "simple" Bombe A aux bombes bactériologiques ou chimiques). Tous les pays la possèdent, le Vatican, la Bratagne et la Corse ou encore la C.G.T. s'y mettent également.
Un beau jour arrive ce qui devait arriver: tout pète et c'en est fini de la civilisation.
Enfin, presque, puisque M. Gé a secrètement construit une arche souterraine, bourrée d'animaux cryogénisés et de graines prêtes à être semées, dans laquelle vie la famille Jonas: Henry, Lucie et leurs deux enfants, Jif et Jim, nés à bord de l'arche. Les détecteurs contrôlant la surface ayant étés instantanément détruits, les personnages sont contraints de rester au moins 20 ans dans l'arche avant de pouvoir mettre le nez dehors...

Un roman Post-Apo très original, dépeignant tout d'abord une société futuriste donnant bien froid dans le dos avant de s'attarder sur la petite vie des Jonas dans leur arche. L'ensemble a parfois mal vieilli et on a franchement du mal à croire à la machine distribuant des poulets rotis ou à Marguerite, le robot à quatre têtes de M. Jonas, mais tout cela contribue au charme du bouquin, assez étrange et irréel.
Barjavel aborde également quelques thèmes assez osés tels que l'inceste et propose un bouquin assez rythmé et prenant, se lisant très rapidement car dépassant à peine les 215 pages.
(Et pour Youn, y'a la blinde de références bibliques, entre les Jonas enfermés dans un gros truc sous la terre, l'arche sauvant la faune et la flore du déluge, Jif et Jim faisant office de nouveaux Adam et Eve... )


Par contre, les personnages sont parfois à baffer, en particulier Mme Jonas, bien insupportable comme il faut, à tel point qu'on a franchement pas envie de les voir sortir de l'arche pour tout reconstruire .

http://www.voyageurgalactique.com/h2g2-le-guide-du-voyageur-galactique-tomes-1-a-5.php

Citation :

Le troisième tome (La Vie, l'Univers et le Reste), basé sur une histoire écrite à l'origine pour la série anglaise Doctor Who, est le seul des cinq tomes a avoir une construction narrative... et c'est son point faible!

Le Monde Obscur (Henry Kuttner - 1946)

Un roman de Fantasy datant de 1946 et mettant en scène Edward Bond, aviateur se retrouvant dans un monde parallèle moyen-ageux, partageant son corps avec son alter-ego, le redouté Ganelon.
Pas de Fantasy pouet-pouet ici, les elfes arboricoles et autres tours de magie cèdent la place à un ton général très sombre rappelant le Cycle du Champion Eternel de Michael Moorcock, en particulier Elric, et si on croise Loup-Garous et autres Vampires, ils sont en réalité les résultats de mutations génétiques hasardeuses.
Un univers très terre à terre et assez sinistre, donc, rendu encore plus craignos par le conflit entre Edward Bond, assez paumé, et Ganelon, manipulateur n'hésitant pas à trahir ou à se faire passer pour Edward histoire de tromper son monde (ou se faire sa copine).

Malheureusement, tout ça mis à part, Le Monde Obscur reste quand même assez laborieux à lire et, ce, malgré son faible nombre de pages (250), les enjeux n'étant pas toujours très clairs et le rythme taillé en dents de scie.

Une petite curiosité qui vaut le coup tout de même si on le déniche pour quelques centimes dans une foire aux livres, mais pas plus.

J'ai atteint la moitié de Ender's Game et c'est excellent. C'est tout simplement ce que Lucas aurait du lire pour sa prélogie, la structure du roman reprenant le mythe du héros de Campbell (toujours lui !!) non pas pour former un Héros, mais un soldat formaté et belliqueux.

Un roman frénétique, tiré d'un fait diver historique, sur fond de barbarie et de cannibalisme.
Plaisant à lire. Je vous le conseille si vous pouvez vous le procurer.
Même si Jean Teulé, ça commence à devenir trop populaire.

Lu La couleur tombée du ciel aujourd'hui.
Du pur Lovecraft : fascinant, angoissant puis effrayant.
Tout passe par la perception qu'ont le narrateur et les autres personnages sur les "évènements", sans que Lovecraft ait besoin de réellement expliquer ce qui arrive.
Et ça fonctionne du tonnerre!

Je commence L'abomination de Dunwich sur le même recueil du coup.

Tu vas flipper ta race, même si y'a pas de puit .

Youn a écrit:

Spoilers !
Paye ton chef d'oeuvre. Habilement construit et écrit, juste émouvant ce qu'il faut, sans un bout de gras, Des fleurs pour Algernon se paye le luxe de parfaitement illustrer la caverne de Platon (avec en prime une citation du philosophe grec) ainsi que la vie en général, le héros se comportant "comme un enfant", puis devenant un Homme accompli avec de finir dans la "sénilité" (ce sont les mots de l'auteur). Pas de retournement de situation finale, pas de dernières pages larmoyantes. Ca finit là où ça doit finir et c'est à la limite de nous faire chialer.

Bon, bah, tout pareil .
C'est super émouvant, la fin est triste sans que l'auteur n'en fasse trop pour autant, le personnage de Charlie est super attachant...

Frak, c'était bien :'(.

Youn a écrit:

Littéralement dévoré. J'en ferai une critiques plus approfondie demain ou dimanche mais jetez-vous dessus. Ca peut paraître assez hermétique via une couverture pas très attirante, mais franchement c'est énorme. J'ai aussi envie de lire la suite...

C'est clair que dans le genre "couv' qui donne pas envie", waho .

Ouais, ça se voit pas trop, mais c'est La Planète des Singes de Pierre Boulle (1963)

Enfin lu, comme ça ça m'évitera de raconter de la merdre dans le topic du remake.
Bah frak, j'ai adoré, encore plus que la première adaptation ciné !
Si le bouquin de Pierre Boulle est très typé SF/Aventure, il lorgne surtout du côté de la critique sociale et, à travers ses différents portraits de singes, c'est l'homme moderne que vise l'auteur. En résulte un bouquin à la fois très prenant et, finalement, assez acerbe, se dévorant super rapidement.
C'était bieng.


Et maintenant que j'ai lu le bouquin, je dois avouer que je suis carrément plus impatient de découvrir Rise of the Planet of the Apes, finalement bien plus proche du matériau d'origine que ce que j'imaginais.
Inversement, le remake de Tim Burton voit sa note divisée par 4, parce que, quand même, faut pas déconner .

Mighty-Forest a écrit:

Enfin lu, comme ça ça m'évitera de raconter de la merdre dans le topic du remake.
Bah frak, j'ai adoré, encore plus que la première adaptation ciné !
Si le bouquin de Pierre Boulle est très typé SF/Aventure, il lorgne surtout du côté de la critique sociale et, à travers ses différents portraits de singes, c'est l'homme moderne que vise l'auteur. En résulte un bouquin à la fois très prenant et, finalement, assez acerbe, se dévorant super rapidement.
C'était bieng.


Et maintenant que j'ai lu le bouquin, je dois avouer que je suis carrément plus impatient de découvrir Rise of the Planet of the Apes, finalement bien plus proche du matériau d'origine que ce que j'imaginais.
Inversement, le remake de Tim Burton voit sa note divisée par 4, parce que, quand même, faut pas déconner .

J'adore ce livre, j'ai dû le lire au moins une dizaine de fois quand j'étais un gosse pourri.
Mais je préfère la fin du film de Schaffner.

C'est vrai que la film du film a carrément plus d'impact, mais j'ai préféré la façon dont les choses se déroulent dans le bouquin, avec des singes plus civilisés et ayant une technologie assez avancée.

Je vais me remater le film prochainement tient .
(et brûler le dvd du remake)

Maxwell a écrit:

Je commence L'abomination de Dunwich sur le même recueil du coup.

Encore une nouvelle très... "sensorielle" de Lovecraft.
Et contrairement à d'habitude (bon d'accord je n'est lu que 2 autres Lovecraft ) où l'on sent comment les évènements vont inexorablement se dérouler,
j'ai été assez surpris ici.

Spoiler:

Toujours du même recueil, Celui qui chuchotait dans les ténèbres.
Très bonne nouvelle surtout dans sa première moitié.

Spoiler:

Limite le début est tellement bon, que je suis un poil dessus par la suite et la conclusion de la nouvelle.

J'ai terminé Le Monde des Ā et finalement j'ai trouvé ça vraiment passionnant.
Le concept de Non-A n'est finalement qu'un prolongement (en plus affiné) de ceui du néxialisme que j'avais adoré dans La faune de l'espace.
Le roman a clairement plusieurs niveaux de lecture et je pense qu'il est très difficile de tout appréhender dès la première lecture. Je vais essayer de mettre la main sur les deux suites au plus vite en espérant que celles-ci creusent encore un peu plus cette philosophie très intéressante !

Et puis le style poutre à mort, ça fait quand même plaisir de pouvoir goûter à un tel niveau littéraire pour une "simple" traduction :

Spoiler:

Les Fontaines du Paradis (Arthur C. Clarke - 1979)

En 2142, l'ingénieur Vannevar Morgan, déjà responsable du pont reliant l'Europe à l'Afrique, se lance dans un nouveau projet pharaonique: construire le premier ascenseur spatial, gigantesque tour verticale de plusieurs centaines de kilomètres permettant d'envoyer des vaisseaux dans l'espace très facilement et pour un coup très bas.
Seul problème, le seul lieu permettant l'implantation de l'édifice est la Montagne Sacrée de Tapobrane, grand lieu de pèlerinage abritant un monastère vieux de plusieurs dizaines de siècles...

Arthur C. Clarke reprend ici à sa sauce "l'affrontement" entre la religion et la technologie, dans un monde dans lequel la foi disparaît peu à peu suite au passage du Vagabond des Etoiles, sonde envoyée par des extraterrestres afin de communiquer avec les autres mondes habités.
En résulte un roman de SF bien plus basé sur les personnages que sur l'action, et, surtout, un véritable récit d'ingénierie, traitant avant tout de la science et de la façon dont elle peut modifier le monde.

C'était chouette .

Voyage au bout du Jour (Behemoth - 1988)

Un cadre en a plein le derche de son boulot et se casse en vacances en Bretagne, après avoir ramassé une conne de 19 ans, serveuse dans un bistrot pourrave, et qui servira à gorger le bouquin de plans nichons.
Philippe croyait être tranquille au milieu des bouseux bretons, mais c'était sans compter sur l'apparition d'une vacherie de fille de mauvaise vie d'Frak de pieuvre bouffeuse d'homme. escalope.

Bon, je ne vous le cache pas, mon résumé est trois fois moins vulgaire que certains passages du bouquin qui, avec ses 150 pages et sa grosse police d'écriture, se dévore super rapidement.
Le style est atroce et on se tape assez régulièrement des horreurs genre trois répétitions en deux phrases, l'histoire est totalement naze et la fin absolument pas crédible, les personnages sont complètements crétins, y'a du poulpe broyeur d'hommes, du sexe, un peu de pédophilie et, même, de la zoophilie mode hentaï a base de tentacules.
Bref, de la très haute littérature qui, si on est pas trop consterné par ce qu'on lit, devient rapidement hilarante.

C'était génial (ou pas).

Je viens de terminer ça :


J'ai trouvé ça absolument ULTIME !


Demain je commence ça :

Mighty-Forest a écrit:

J'aurais mis du temps à le terminer, mais j'en suis venu à bout... Et frak, c'était génial .
Stephen Baxter s'amuse, tout au long de ces 720 pages (plus de 1000 en poche, réparties sur deux tomes) à nous raconter l'histoire de l'humanité, étalée sur plus de 550 millions d'années, de Purga, petit mammifère vivant au crétacé à Ultima, son ultime descendant.
Chaque chapitre correspond à un saut dans le temps, de quelques milliers à plusieurs millions d'années, et met en scène l'un des descendants de Purga, que ce soit un petit mammifère arboricole, un Cro-Magnon, un citoyen romain du Veme siècle après JC, un homme moderne ou, encore, une hypothétique créature vivant 30 millions d'années dans le futur (entre autres !). Chacune de ces histoires permet à l'auteur d'expliquer les processus évolutionnaires tout en dressant un véritable portrait des lieux. Evolution nous propose un véritable voyage dans le temps et on foulera la terre des dinosaures, on verra la Pangée se séparer, on explorera les jungles envahies des ancêtres de nos bestioles actuelles, ou de bestioles ayant depuis longtemps disparues de la surface de la Terre, on se baladera au beaux milieux de petits villages préhistoriques, on découvrira le monde de 2031... Chaque chapitre est un véritable voyage au sein d'un monde en constante mutation.
"Hard SF" oblige, la science est à l'honneur et, à l'instar d'un Jules Verne, l'auteur nous expliquera toutes sortes de choses au fil du livre, des processus biologiques de l'évolution à la tectonique des plaques, en passant par la formation des fossiles ou encore la valse des astéroïdes dans l'espace.

Chaque "personnage" est attachant et, même si on nous raconte l'histoire d'une bestiole poilue puante à moitié bipède, passant sa journée à tringler des femelles et à balancer des jets de chiasse quand il est content, on ne peut s’empêcher d'être captivé. Et, franchement, se retrouver à frémir devant un bouquin parce qu'une sorte d’écureuil préhistorique doit traverser une plaine remplie de dinosaures, ou encourager un machin arboricole qui se ballade la stouquette à l'air en pleine saison des amours, c'est carrément génial ! On découvrira au fil des pages les différents processus évolutionnaires et on verra progressivement naître la conscience, les liens sociaux, le langage, les outils, la religion, l'agriculture... Tout simplement fascinant !

Et comme dans Science-Fiction il y a aussi Fiction, l’auteur se permet également d'ajouter des créatures préhistoriques tout droit sorties de son imagination (leurs traces ayant disparues depuis des millions d'années) et, surtout, nous projette au sein d'un futur en tout point fascinant et vertigineux dans la dernière partie, nous montrant clairement que l'homme comme il est maintenant n'est qu'une étape parmi d'autres et en aucun cas une finalité, jusqu'à un final super touchant et plein de "sens of wonder".

C'était de la méga grosse poutre .

Je remonte cet avis qui poutre.
J'ai commencé à le lire : je viens difficilement à bout du premier tome.
Du moins je prends mon temps. Mais mon dieu ce que c'est grandiose.
J'étais un peu scotché à mon bouquin pendant le chapitre sur l'extinction des dinosaures.
Tout ce petit monde qui donne l'impression de disparaitre comme ça, sans plus de difficultés : ça fait froid dans le dos.

Tu es arrivé à quelle époque ?
Tu vas voir, la suite du bouquin est tout aussi géniale que le début .

Bon bah là je crois que c'est le moment ou jamais de me faire lyncher....

Donc j'ai terminé la première partie (Ancestors) et j'ai trouvé ça chiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiant comme la mort....
Un mélange entre 30 millions d'amis et un documentaire National Geographic, mais par écrit, et avec un style plutôt pauvre.....

Je sais même pas si je vais continuer, c'est le même genre après ? Ça change radicalement ?

Mighty-Forest a écrit:

Tu es arrivé à quelle époque ?
Tu vas voir, la suite du bouquin est tout aussi géniale que le début .

Je viens juste de finir l'histoire de Vagabonde. Angoissante celle-ci.
Je n'ai pas un rythme de lecture très élevé : je lis juste dans le train (et encore quand je ne dors pas ).

John Fitgerald Willis a écrit:

Bon bah là je crois que c'est le moment ou jamais de me faire lyncher....

Donc j'ai terminé la première partie (Ancestors) et j'ai trouvé ça chiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiant comme la mort....
Un mélange entre 30 millions d'amis et un documentaire National Geographic, mais par écrit, et avec un style plutôt pauvre.....

Je sais même pas si je vais continuer, c'est le même genre après ? Ça change radicalement ?

Mince alors, même pas un petit pincement au coeur à la fin du chapitre sur Purga ? Tu es un monstre .

Le style n'est effectivement pas extraordinaire (enfin, en VF en tout cas, mais si tu le dis, ça doit être pareil en VO) mais ça ne m'avait absolument pas posé de problèmes tellement le récit parvenait à me captiver. Dommage que ça ne fonctionne pas avec toi... Peut être que les derniers chapitres, situés dans un futur très lointain, te plairont un peu plus car mettant de côté le National Geographic ( !) pour de la "véritable" fiction.

Maxwell a écrit:

Je viens juste de finir l'histoire de Vagabonde. Angoissante celle-ci.
Je n'ai pas un rythme de lecture très élevé : je lis juste dans le train (et encore quand je ne dors pas ).

Sinon, ce matin j'ai terminé ça:


L'Etoile et le Fouet (Frank Herbert - 1973)

Citation :

Les couloirs calibans permettent de voyager presque instantanément entre les étoiles. Mais quelque chose se détraque. Tous ceux qui les ont récemment empruntés perdent la mémoire ou encore disparaissent dans le néant. L'ennui, c'est que personne ne sait comment fonctionnent exactement les couloirs calibans. Et, bien entendu, c'est Jorj X. McKie, saboteur extraordinaire, qui va être chargé de découvrir ce qui se passe. Et de sauver les civilisations interstellaires. Comment communiquer avec les dieux ? Avec un être si puissant qu'il semble appartenir à un autre univers, que les hommes ne sont guère pour lui que des flammes de bougie oscillant dans la nuit... Mais dont il peut tomber amoureux. Avec son génie habituel, Frank Herbert, l'auteur de Dune, s'attaque ici, dans son roman le plus étrange, magistralement traduit par Guy Abadia, au problème central de toute société et de toute littérature : celui de la communication.

Bon, bah, tout est dit dans la 4eme de couverture !
Je n'avais pas lu de Frank Herbert depuis le collège, quand je m'étais lancé dans le Cycle de Dune et ça m'a bien donné envie de replonger dans le sable d'Arrakis .
On navigue encore une fois plus ou moins dans le Space Opera, situé ici dans l'univers de la CoSentience dans lequel les hommes vivent avec toutes sortes d'Aliens ayant, bien souvent, des postes assez haut placés. Tout ces personnages ont des difficultés pour se comprendre puisqu'ils n'ont pas la même culture et ressentent les choses différemment.
Frank Herbert construit son roman, assez court (220 pages), comme un véritable dialogue, McKie (et le lecteur) cherchant à percer ce que peut bien vouloir dire la Calibane, improbable créature (?) quasiment assimilable à une divinité. Semblant vivre hors du temps, la Calibane perçoit la réalité d'une façon totalement différente de nous et, en conséquent, s'exprime en utilisant certains mots et concepts qu'elle charge de sens différents de ceux que l'ont connait habituellement.
D'un concept plutôt intéressant, l'auteur de Dune tire un bouquin pas toujours très prenant, mais finalement plutôt sympa.

Mighty-Forest a écrit:

Mince alors, même pas un petit pincement au coeur à la fin du chapitre sur Purga ? Tu es un monstre .

Le style n'est effectivement pas extraordinaire (enfin, en VF en tout cas, mais si tu le dis, ça doit être pareil en VO) mais ça ne m'avait absolument pas posé de problèmes tellement le récit parvenait à me captiver. Dommage que ça ne fonctionne pas avec toi... Peut être que les derniers chapitres, situés dans un futur très lointain, te plairont un peu plus car mettant de côté le National Geographic ( !) pour de la "véritable" fiction..

J'en rajoute un peu dans le troll...

Mais là pour le coup c'est vraiment de la vraie hard SF, avec description bien détaillées et considérations biologico-géologiques qui ne m'ont pas passionné plus que ça.
En fait je trouve que ça manque d'équilibre, parce que quand ça raconte une histoire c'est agréable à suivre, comme le passage de la fin d'un monde dont vous parlez, mais ça aurait pu faire facilement 50 pages de moins.
Je vais quand même continuer, ne serait-ce que pour découvrir notre futur.