No Country for old men (Joel Coen - 2007)

J'aime ta mère a écrit:

au faite ... ce film est .... je suis sans voix

Heureusement, un message sur un forum se fait par écrit, pas vocalement.
Donc on attend ton avis.

ben écoute ,


ce film est une bomba

Citation :

Décidément ! Ce début d'année 2008 s'avère fructueux ! Après la quasi résurrection de Tim Burton avec Sweeney Todd, c'est au tour des frères Joel et Ethan Coen de signer leur come-back, 4 ans après Ladykillers (et 2 ans après le sketch de Paris, Je t'aime), et pour l'occasion, revenir à un genre qui a fait leur renommée : le polar noir.

Il y'a du Fargo et du Miller's Crossing dans cette sombre histoire de poursuites. En chassant, Llewelyn (l'excellent Josh Brolin, qui revient en force également ces derniers temps) trouve malgré lui les cadavres de dealers mexicains, et une malette remplie de deux millions de dollars. Comme chacun ferait, et parce que Llewelyn n'est pas vraiment un saint, il embarque le fric, et voila que 2 secondes plus tard, des tueurs sont à sa poursuite ! Des mexicains d'abord, et ensuite Anton Chigurh, un imposant psychopate sans pitié, aussi résistant et impassible qu'un Terminator, incroyablement incarné par Javier Bardem, qui se balade toujours avec des armes dangereuses (comme une bonbonne d'air comprimé, voui voui...). Et se joint alors à ce jeu du chat et de la souris le toujours génial Tommy Lee Jones, sheriff vieillissant dont l'affaire va quelque peu bouleverser son univers.
Et voila que durant deux heures nous suivont ce trio de personnages passionants, à travers le Texas et le Mexique, dans une atmosphère que seul les Coen savent créer : un savoureux mélange entre la terreur (Bardem est un boogeyman, un vrai !), l'émotion, et l'humour noir. Tout ces élements aux services d'un objet de contemplation passionnant et éprouvant, un voyage tout en lenteur dans un paysage inconnu peuplés de marginaux, sur la musique envoûtante du fidèle Carter Burwell.

C'est ce que l'on appelle un chef d'oeuvre, un vrai, et qui promet une nouvelle perception de l'univers des deux frêres, signant leur meilleur film depuis Barton Fink... Mais que nous reserveront-ils avec Burn After Reading ?

Deux choses :

- Les personnages ne sont pas passionnants : Ce sont de petites gens, qui se démerdent pour vivoter. En cela, ils n'ont pas la carrure de personnages héroïques. Ils sont même parfois assez minables. Y compris le monolithique Chigurh, dangereux, mais agissant finalement de manière bien plan-plan et trop méthodiquement.

- Carter Burwell n'intervient jamais dans la bande-son, hormis lors du générique de fin.
Il n'y a aucune musique durant le film.

Sinon, je suis d'accord avec le reste, même si je ne trouve pas que Tommy Lee Jones soit toujours génial.

Bad Taste a écrit:

- Carter Burwell n'intervient jamais dans la bande-son, hormis lors du générique de fin.
Il n'y a aucune musique durant le film.

pouet... qu'est-ce que j'écris moi !

Tiens, petit test pour voir si tu as bien suivi le film : En tout et pour tout, il n'y a qu'une seule chanson durant tout le métrage, avant le générique de fin.
Quelle est-elle, et à quel moment intervient-elle ?

Bonne réflexion.

Je me souviens que le silence de certaines scènes m'avaient génés, (je suis une âme sensible ^^)

Spoiler:

.

Mais de là a me souvenir précisémment. Mmmm...
J'y réflechis.

Mr.Movie a écrit:

Je me souviens que le silence de certaines scènes m'avaient génés, (je suis une âme sensible ^^)

Spoiler:

.

Pareil !
Cette scène est prodigieuse !
Faire du silence, et d'une ombre derrière une porte des éléments dramatiques imparables, c'est extraordinaire...

Mr.Movie a écrit:

J'y réflechis.

Ca fait mal à la tête de réflechir...

Je dirais, les scènes ou Tommy Lee Jones et son assistant déjeunent

Ayé, vu.


C'est tellement bon que je ne trouve rien à dire dessus. Pas la peine de faire des louanges ou quoi que ce soit, il se suffit à lui-même. Ah si, en cinq mots : p*tain de chef-d'oeuvre.

Désolé, mais c'est tout

10/10

Mr.Movie a écrit:

Je dirais, les scènes ou Tommy Lee Jones et son assistant déjeunent

Non.

Faddman a écrit:

C'est tellement bon que je ne trouve rien à dire dessus. Pas la peine de faire des louanges ou quoi que ce soit, il se suffit à lui-même. Ah si, en cinq mots : p*tain de chef-d'oeuvre.

Désolé, mais c'est tout

10/10

Ta note poutre.
Ton avis poutre.
Tu poutres.

Je sais.

Un autographe ?

Je suis timide.

Tant pis, je le mets sur eBay.

Pour revenir au sujet,

Spoiler:

Nan nan.

Spoiler:

Ok, merci. Juste, une dernière chose :

Spoiler:

Okay

Merci !

Bad Taste a écrit:

Tiens, petit test pour voir si tu as bien suivi le film : En tout et pour tout, il n'y a qu'une seule chanson durant tout le métrage, avant le générique de fin.
Quelle est-elle, et à quel moment intervient-elle ?

Bonne réflexion.

Spoiler:

J'ai gagné quelque chose ?

air, tu as gagné toute ma sympathie.

Mr.Movie, tu as gagné tout mon dédain.

Voir No country for old men, ça c'est fait! J'ai vraiment été impressionnée. La photographie est magnifique, certains plans sont de véritables trouvailles tout simplement géniales, l'histoire sert de trame à un constat fataliste sur la violence gratuite. Le jeu des acteurs est très bon, particulièrement celui de Javier Bardem (ses yeux paraissent immenses, et son sourire, brrr!)... Et Tommy Lee Jones ressemble à mon grand-père!

J'ai mis 9,5/10... parce que je n'arrive pas à mettre 10

Juste deux petites questions.

Spoiler:

Quel bonheur. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu le temps passer aussi rapidement au cinéma, et que je ne m'étais pas autant creusé la tête ensuite.

Spark a écrit:

J'ai mis 9,5/10... parce que je n'arrive pas à mettre 10

C'est scandaleux !

Citation :

Juste deux petites questions.

Spoiler:

Spoiler:

Citation :

Spoiler:

Spoiler:

Premier chef-d'oeuvre de l'année 2008 et le meilleur film des frères Coen avec Fargo !

Jamais le désert Texan n'a été filmé avec autant de beauté et de grâce,
Javier Bardem crève l'écran en tueur inquiétant, impitoyable mais fort
charismatique, Josh Brolin trouve enfin un rôle intéressant et Tommy
Lee Jones, quoi que vieillissant assez mal, montre qu'il a encore
beaucoup d'émotions à faire passer auprès du spectateur. Il est bien plus qu'un shérif qui étale ses états d'âme, un homme impuissant face au problème de Llewellyn qui ne veut pas rentrer dans cette spirale de violence dans laquelle il aurait eu du mal à en sortir.
La fin en étonnera plus d'un, mais les Coen n'ont pas l'habitude des happy endings.