The City of Lost Souls (Takashi Miike - 2000)

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Si Notre bonhomme est aujourd'hui internationalement reconnu pour ses débordements trash et ses coups de folies, il est également temps de remettre les choses en place. Le cinéma de Miike ce n'est pas que ça, loin de là, sa filmographie compte beaucoup de films plus calmes et bien plus personnels aussi, faut bien avouer. The City of Lost Souls fait partie de cette catégorie. Le film d'un homme qui croit en ses semblables, qui les aiment, les peints. Bien sûr, le portrait n'est pas toujours rose, mais plutôt que de baigner dans le sentimentalisme lénifiant avec morale débile à la clé, le réal en fait un tableau, fou peut-être, mais curieusement beaucoup plus juste et proche de notre réalité que biens d'autres oeuvres.

The city est donc un drame, un actioner, un film de yakuza et une comédie. Un melting-pot à première vue improbable, mais que Miike parvient parfaitement à créer. Le réal présente des personnages, les fait vivre, survivre, les fait aimer et détruire, car l'un ne va pas sans l'autre et rend l'amour indissociable de la haine. Car l'Homme est vulnérable, n'est pas parfait,. Qui peut créer du bonheur ou de la joie, peut tuer et mépriser. C'est donc avec un oeil enfantin, presque poétique, puis plus adulte et brutal, que le réal nous présente Tokyo, ville à l'image du film, un grand melting-pot de couleurs, de cultures (et ça, mine de rien, on le voit très rarement dans un film japonais). Un Tokyo ou cohabitent nos âmes perdues, japonais, brésiliens, chinois, russes, se débrouillant comme ils le peuvent pour exister. Dans la rue, ce sont les gangs et le trafic de drogue qui sont loi, car une valise pleine de fric ou un revolver à la main nous rend fort, nous fait nous sentir vivant. Nos deux personnages principaux auront justement un glacial chef chinois aux fesses, fétichiste et sensible au charme de l'héroine. Deal, course-poursuite, traque, crimes, rêglements de compte, une réalité de laquelle Mario et Kei vont tenter de s'éxtirper, rêvant d'autres horizons et de vie heureuse. La recherche d'une vie nouvelle, loin du sang et des pleurs de ces âmes en peines, aveuglées par la soif de pouvoir, juste un désir de partir loin.

Au final, l'intrique est des plus classiques. Mais il y a quelques chose d'indescriptible qui rend beau chaque geste, chaque mot, qui illumine chaque mauvaise pensée. Une caméra hurlant tolérance capable d'atténuer les maux, capable d'apaiser les images et de les rendres d'une richesse et d'une beauté infinie, d'une drôlerie jubilatoire aussi. Un peu à l'image de la petite fille du film, qui en apposant ses mains sur quelqu'un, le rend plus serein, l'apaise, la façon qu'a Miike de filmer cette histoire rend belle la scène la plus dure, et glisse une lueur d'espoir dans le plus sombre regard. Takashi Miike est un humaniste, un homme de coeur avant d'être un grand malade, un enfant qui croit encore en l'être humain, n'en déplaise a ses détracteurs ne voyant en lui qu'un faiseur de trash.

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"Tire mon doigt.
- Quand je pense que je t'ai épousé pour ton romantisme."



"Bon chérie, je t'ai perdu au poker, Ciao.
-Non, tu ne peux pas faire ça. Je t'aime, tu m'aimes? Hein tu m'aimes?
- TG."



Le nain qui se fait exploser la tronche dans DOA 2, the beginning.



Bonjour, nous sommes le groupe Tecktonik extasy. Viens bouger ton corps avec nous.



Miike invente la vue subjective d'un chiotte. Tsui Hark est battu sur ce coup.



Tokitoshi Shiota, un acteur récurrent chez Miike, que j'adore au plus haut point. C'est souvent la touche humoristique, et pour preuve, quel charisme, quelle prestence, quelle classe. Un Dieu.



Inutile de préciser que les facéties matrixiennes, c'est de la broutille à côté de ce combat titanesque, dans lequel, pour la première fois de l'histoire du cinéma, deux coqs moulinent des ailes



On peut être Yakuza et être coquet. Vous pensiez quoi? Qu'un caid ne se lave pas? Scandaleux!



Un tokyo multi-ethnique qui peux s'entre-tuer comme il peut vivre harmonieusement. fichue je suis gnangnan moi.



Autant dire que dans cette ambiance éléctrique, le premier qui pête s'en mange une.



"Alors, c'est à quelle dent que t'as mal déjà?
-Euh, je vais beaucoup mieux là.
-Ah non! la santé du patient avant tout!"



Une vraie tête brulée lui

(...oui j'ai honte )



Koji Kikkawa, qu'on peut revoir dans un autre film de Miike (Les prisonniers du paradis), campe un yakuza ultra-classe et antipathique au possible, énorme.



ATTENTION ATTENTION, DANGER, JE REPETE, DANGER
Deux glaces sont cachées dans cette image, saurez vous les retrouver?



"Michael quoi? Bay? C'est qui ce nain?"



I'll be back you motherfucker



Ou comment clore un duel de la manière la plus innatendue. Un mot n'ayant à première vue pas a place entre les coups de feu et la mort, et pourtant...

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TRAILER:



INTRO:



AMV FAIT PAR MA POMME