New-York 1997 & Los Angeles 2013 (J. Carpenter - 81/96)

En 1988, suite à une explosion de criminalité aux États-Unis, l'île de Manhattan est devenue une ville-prison. En 1997, alors que le président des États-Unis se rend à une importante conférence, son avion Air Force One est détourné par des terroristes. Le président parvient à s'enfuir en s'éjectant à bord d'une capsule de survie qui s'écrase au cœur de Manhattan. Il est aussitôt retenu en otage par les prisonniers de l'île.

Le responsable de la sécurité, Bob Hauk, fait alors appel à Snake Plissken, un redoutable hors-la-loi et lui donne 24 heures pour sauver le président en échange de sa grâce.

:Star: :Star: :Star: :Star:





Après qu'un tremblement de terre ait eu lieu en 2000, la ville de Los Angeles se retrouve détachée du continent américain. En 2013, elle est devenue une île où le gouvernement, très puritain, exile tous les bannis de la société. Snake Plissken y est envoyé afin de barrer la route au maître des lieux, l'anarchiste Cuervo Jones, qui menace de neutraliser toutes les sources d'énergie de la planète en prenant le contrôle d'un réseau de satellites militaires émettant des impulsions électromagnétiques.

Pas encore vu...

Chaque film mériterait un topic à lui.

Contrairement aux films, tu poutres pas Mr. Movie .

New-York 1997 :
En 1981 débarquait sur les écrans, un univers au régime politique douteux, dans lequel guerre et criminalitées étaient maîtres, et dans lequel la gigantesque ville de New-York était devenue une prison.
Et dans cette prison, un certain héros, marginal, cool, stylé. Son nom est Plissken, mais appellez le Snake.

John Carpenter passe à l'univers de la Science-Fiction (en quelque sorte, vu que le film passe par a peu près tout les genres existants) avec brio, et nous emmène dans un univers bleuté et chaotique, ce à l'aide de décors impressionants et d'une mise en scène tout en lenteur et avec grace. Et, bien sur, l'élèment le plus important est l'interpretation cultissime et magistrale de Kurt Russell, la seule qu'il faudrait retenir de sa filmographie, qui fait bien plus que de jouer un rôle. Il EST Snake Plissken, et il en est bien conscient. Face à lui, se trouve l'habitué Donald Pleasence, l'étonnant Isaac Hayes et aussi Harry Dean Stanton (avant de rencontrer David Lynch).

Tout le casting contribue à la réussite de cette petite révolution dénonciatrice du système de politique Americain de l'époque (qui ne fait que d'évoluer de pire en pire actuellement), sans toutefois en faire un portrait aussi cynique que dans sa malchanceuse suite, Los Angeles 2013.

:Star: :Star: :Star: :Star:

Los Angeles 2013 :
15 ans plus tard, le monde réel devient de plus en plus schtarbé, et Big John ne le supporte plus. Que faire pour se défouler, à nouveau, sur l'Amerique dite Idéale de Clinton, Bush et consorts ? Appeller Snake Plissken à la rescousse, évidemment.

On retrouve ainsi notre Borgne adoré au plein coeur d'un Los Angeles chaud bouillant (à l'opposé du New-York froid qui nous était dépeint dans le précedant opus), lieu de déportation pour ceux qui ne rentrent pas dans les critères de la Sainte Amerique (autrement dit, une majoritée de la population), et dans lequel la fi-fille fofolle du Président s'est réfugié aux bras d'un Che Guevara (bien evidemment plus cruel) voulant s'emparer du monde entier... Tout comme le Président des USA.
On est donc dans un univers visuel démentiel, multipliant les réfèrences avec une ironie mordante, dans lequel evolue un Kurt Russell plus cool que jamais, et des personnages plus cinglés (et parfois attachants) les uns que les autres (le toujours aussi bavard mais excellent Steve Buscemi, l'inattendue Pam Grier ou encore un Bruce Campbell méconnaissable).
Malgré une mise en scène inventive et énergique (exactement le contraire de New-York 1997 je vous dit !!), on remarque évidemment que la grande faiblesse du film sont les Effets Speciaux malheureusement pas finalisés, mais rendant malgré tout un aspect encore plus sympathique à ce qui pourrait s'apparenter à un Comic Books filmé.

En gros, ouais c'est ça. L.A 2013 est une bande dessinée ambulante dont les idées sont plus déjantées, anarchiques, à l'image du metteur en scène... Ce qui n'empêche pas le fait qu'il n'égale en rien le premier volet d'une saga culte, en proie à un remake désolant.
Snake, tu me manqueras.

:Star: :Star: :Star:

Mr.Movie a écrit:

aux bras d'un Che Guevara (bien evidemment plus cruel)

Ha bon, t'es sûr ?

Mighty-Forest a écrit:

Mr.Movie a écrit:

aux bras d'un Che Guevara (bien evidemment plus cruel)

Ha bon, t'es sûr ?

Boarf.

vive le Che!!!!

toujours pas vu LA 2013
et toujours pas acheté NY 1997

vous pouvez me jeter les pierres

Ash a écrit:

vive le Che!!!!

(Me suis mal exprimé a mort dans ma critique)

Citation :

vous pouvez me jeter les pierres

Avec joie.

Mr.Movie a écrit:

Et, bien sur, l'élèment le plus important est l'interpretation cultissime et magistrale de Kurt Russell, la seule qu'il faudrait retenir de sa filmographie, qui fait bien plus que de jouer un rôle.

Mr.Movie a écrit:

Ash a écrit:

vive le Che!!!!

Il est Minuit, je sais plus ce que j'écrit.

Mr.Movie a écrit:

Il est Minuit, je sais plus ce que j'écrit.

Il est souvent minuit avec toi.

Spoiler:

Renseigne toi un peu et passe outre les a priori de djeuns pour qui le Che est un sympbole cool, tu verras que ta remarque entre parenthèse bah c'est du n'importe quoi.


Sinon :

NY'97 : Un pur chef d'oeuvre d'anticipation aliant critique politique trés marquée, film d'action ultra réussit et introduisant un personnage devenu culte : Snake !
Je crois que la chouette critique de Mr.Movie résume plus ou moins mon avis, même s'il a honteusement () oublié de parler du regrétté Lee Van Cleef.


LA'13 : Une suite complétement too much allant à 200 à l'heure et bourrée d'idée folles !
C'est sûr, ça ne vaut certainement pas le premier, mais ça reste un sacré divertissement !
Et rien que pour le plaisir de retrouver Snake ...


Bon, au dodo -_-.

Tu expliques mieux que moi.

Mighty-Forest a écrit:

Je crois que la chouette critique de Mr.Movie résume plus ou moins mon avis, même s'il a honteusement () oublié de parler du regrétté Lee Van Cleef.

Sinon, moi, Le Che, je m'en tamponne le coquillard.
Je ne me suis jamais intéressé à ses agissements, je ne sais pas grand chose de ce qu'il a bien pu faire pour devenir une telle icône révolutionnaire, pour des millions de djeunz sans cervelle ( Frost), et je n'ai même pas vraiment envie de cerner le personnage, tellement j'ai l'impression que l'image véhiculée aujourd'hui par sa photo la plus connue, et la plus réutilisée sous toutes les formes imaginables (PQ, cotons-tiges, coupes-ongles, deltaplanes, acajou, Panackes...), a totalement dénaturée sa véritable personnalité.
Bref, Le Che, m'en tape royalement, et je vous pouet.