Bad Taste Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !
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Sujet: Re: Cloverfield (Matt Reeves - 2008) Sam 26 Jan 2008 - 0:40
Keizer_ghidorah a écrit:
Et si ...
Spoiler:
la suite était faite avec des séquences videos tournées par les militaires ?
Spoiler:
Moui, ou des scientifiques, des journalistes... Des personnes qui ont accès plus facilement et rapidement aux informations. Qui sont dans le feu de l'action, et pas "à côté", dépassées par les évènements. Dans ce cas, oui, ça pourrait être intéressant. Et la vision du premier film serait un plus non négligeable pour apprécier le second. Une bonne idée à creuser, donc...
Tu ne veux pas bosser comme scénariste à Hollywood, pour leur proposer tes idées ? Y va bientôt y avoir de nouveau du boulot, une fois la grève finie !
Keizer_ghidorah La mémoire du Kaiju
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Sujet: Re: Cloverfield (Matt Reeves - 2008) Sam 26 Jan 2008 - 0:44
Je prépare mon CV et ma lettre de Motivation ....
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Sujet: Re: Cloverfield (Matt Reeves - 2008) Sam 26 Jan 2008 - 0:57
Keizer_ghidorah a écrit:
Je prépare mon CV
Keizer_ghidorah Adresse : Monster Island (à gauche après le Triangle des Bermudes) Téléphone : Demandez directement La NASA ou Godzilla Né le 19 Novembre 1985 (sur Monster Island)
EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
Depuis Mars 2007 : Worshippeur de Godzilla
FORMATION
Juillet 2003 : Obtention de mon Bac SDM (Scènes de Destruction Massive) Option "Tokyo / New-York en cendres".
LANGUES ET OUTILS BUREAUTIQUES
- Je parle couramment le Grand Ancien, et je grogne lorsque je suis content. - Je me sers parfaitement bien de Image Shack. - Pro sur Paint.
CENTRES D’INTERET ET DIVERSES ACTIVITES DESTRUCTIVES
Tout faire péter.
Keizer_ghidorah a écrit:
ma lettre de Motivation ....
Ne me remercie pas, ça me fait plaisir.
Keizer_ghidorah La mémoire du Kaiju
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Sujet: Re: Cloverfield (Matt Reeves - 2008) Sam 26 Jan 2008 - 1:08
J'imprime en plusieurs exemplaires et j'envoies ça ....
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Sujet: Re: Cloverfield (Matt Reeves - 2008) Sam 26 Jan 2008 - 1:09
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Sujet: Re: Cloverfield (Matt Reeves - 2008) Sam 26 Jan 2008 - 1:57
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Sujet: Re: Cloverfield (Matt Reeves - 2008) Sam 26 Jan 2008 - 4:33
Cloverfield de Matt Reeves (2008)
Quelques années après les pérégrinations de trois glandus partis à la recherche d’une sorcière qui griffait leur toile de tente, et quelques putains de serpents lâchés dans un fichue d’avion, Cloverfield, ce film dont presque personne n’a entendu parler (hormis les geeks hardcore fréquentant les forums de ciné et les fous de kaiju) débarque lui aussi après un buzz qui aura secoué bon nombre de forums internet, et fait délirer les fans voyant en ce film la réponse aux blockbusters récents, sans âme, et inoffensifs.
Autant le dire tout de suite, le film de Matt Reeves (poulain de J.J. Abrams, nouveau chantre du blockbuster Hollywoodien burné et de la série au pitch démentiel) tient une grande partie de ses promesses, et atomise les quelques craintes que l’on pouvait avoir. Exit les élucubrations lues ici et là : le film est « autre ». Dans la mouvance, donc de Blair Witch (documenteur parkinsonien, mais stérile ; auquel il reprend le concept du caméscope tremblotant qui filme tout) et des Serpents dans l’avion (buzz interplanétaire, qui mena à un petit film efficace, mais loin de la bombe annoncée ; auquel il emprunte donc le buzz de fou sur internet), Cloverfield ne fait rien que contredire nos attentes, mais cette fois-ci dans le bon sens du terme. On voulait voir le monstre ? On n’aura que ce que le caméraman pourra nous montrer, entre deux crises de panique. On voulait des scènes spectaculaires ? Nous les aurons, mais par écrans interposés, ou bien au loin, vers la ligne d’horizon. Le peu de séquences dans le feu de l’action, sont d’une tension rare, même lorsqu’on n’est pas confronté directement au monstre. On voulait du spectaculaire ? On aura du spectaculaire, mais à petites doses sporadiques, et de façon frontales et violentes.
Mais surtout, un élément lui aussi spectaculaire et essentiel est mis en avant : l’émotion. A l’instar d’un James Cameron (Abyss, Terminator 2), Matt Reeves crible son film de scènes émouvantes. Comme ce coup de téléphone dans le métro, entre le héros, et sa mère. Cloverfield est bourré de ces petits moments de détresse, dans lesquels on est perdu, paumé, impassible, ou désemparé. Lorsqu’un personnage meurt, on tremble avec ses comparses, on est affecté. L’immersion, qu’elle soit émotionnelle, ou sensitive, est totale. Ceci, grâce à une scène d’exposition intense, et finalement courte, ainsi qu’à ce concept de caméscope filmant tout ce qu’il peut, tout ce qu’il veut, entièrement respecté du début à la fin. On est secoué, mais pas révulsé par les images, qui se figent parfois pour laisser un peu de répis aux spectateurs et donc aux personnages. Immersion également grâce à un travail important sur le son. Chaque apparition du monstre est avant tout sonore. Puissant, bruyant, cacophonique. On en tremble encore une fois le film terminé.
L’identification est elle aussi totale : acteurs, certes trop beaux, mais inconnus, font qu’on ne peut que se sentir proche d’eux, y compris dans leurs rares moments d’héroïsme, pour la plupart incensés. On se rend compte que dans ce type de situations, qui nous dépassent, on peut se révéler inconscient. Du danger, de la mort qui nous entoure, de l’inconnu. On se prend de plein fouet des images faisant remonter à la surface des souvenirs des vagues terroristes récentes, des images de guerre, de désespoir. Cloverfield est on ne peut plus contemporain, en citant le 11 septembre, la Guerre en Irak… Mais cette fois-ci, personne ne prend position. Le film est apolitique, et se veut avant tout comme un divertissement efficace et jouissif. Pari pleinement réussi.
Le monstre, objet de tous les fantasmes, tient toutes ses promesses. Même si ses apparitions sont finalement peu nombreuses, et arrivent tard dans le métrage, celui-ci se révèle vraiment monstrueux, et au look inédit dans le bestiaire du fantastique. Ne ressemblant à rien de connu, on n’apprendra que peu de choses sur le pourquoi de sa présence à New-York. Là encore, les tergiversations vont bon train sur les forums. On s’interroge déjà sur l’ascendance du monstre, sur ses motivations (Tout faire péter ? Ça serait beaucoup trop simple…), sur sa capacité à se reproduire... Au sujet du monstre, et ses « acolytes », on pense souvent à Alien, ou à Starship Troopers, deux œuvres sur la contamination, et la paranoïa, auxquels Cloverfield doit sans doute beaucoup.
Le final anti-spectaculaire, clôt le film de la meilleure des façons qui soit (ou la pire ?). Cependant, il faudra compter sur la Paramount pour lancer une suite à ce qui s’avère être un buzz bien rentabilisé, au vue des premiers chiffres, et à l’engouement très positif suscité par le film.
Cloverfield est donc bel et bien l’anti Godzilla d’Emmerich, qui n’avait rien compris aux films de monstres, et aux kaiju. Au moins, dans Cloverfield, lorsque l’on rit, c’est pour de bonnes raisons, et ce n’est jamais gratuit...
8/10
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Sujet: Re: Cloverfield (Matt Reeves - 2008) Sam 26 Jan 2008 - 4:40
Tu me pardonneras Keizer, d'avoir utilisé certains de nos échanges pour rédiger cet avis.
Keizer_ghidorah La mémoire du Kaiju
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Sujet: Re: Cloverfield (Matt Reeves - 2008) Sam 26 Jan 2008 - 4:45
T'as bien fait , ça fait une bonne critique
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Sujet: Re: Cloverfield (Matt Reeves - 2008) Sam 26 Jan 2008 - 4:49
Ça faisait longtemps que j'avais pas écrit quelque chose d'aussi long, enthousiaste, et argumenté que cet avis. J'espère simplement que ce n'est pas trop lourd à lire, ni trop redondant.
Bisous, et bonne nuit !
Mighty-Forest You Spin Me Round (Like a Record)
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Sujet: Re: Cloverfield (Matt Reeves - 2008) Sam 26 Jan 2008 - 10:58
ça à l'air tout pourri...
T'as vu, ça fait toujours plaisir, hein ?
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Sujet: Re: Cloverfield (Matt Reeves - 2008) Sam 26 Jan 2008 - 12:43
Mighty, tu es un véritable amour.
Et tu réponds aux SMS super tard.
Youn Of hosuey en plus
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Au moins, dans Cloverfield, lorsque l’on rit, c’est pour de bonnes raisons, et ce n’est jamais gratuit...
Citation :
Et tu réponds aux SMS super tard.
Au moins il répond.
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Sujet: Re: Cloverfield (Matt Reeves - 2008) Jeu 31 Jan 2008 - 18:57
Cloverfield : la suite annoncée
Suite au succès de Cloverfield (qui ne sera cependant pas le triomphe espéré), Paramount vient d'annoncer qu'un deuxième film verrait le jour sur le même mode, probablement une suite directe du film de Matt Reeves. Celui-ci rempilera derière la caméra, tout comme Drew Goddard au scénario. Quoi que l'on pense de Cloverfield (n'est-ce pas, chef Pécha ?), pas sûr que ce nouveau projet suscite la même curiosité et la même envie chez les spectateurs... Ce devrait être en tout cas le prochain film de Reeves, qui a également à son programme un remake de La femme invisible, thriller des années 40, qu'il a lui-même écrit. L'inévitable J.J. Abrams produira les deux films.
Keizer_ghidorah La mémoire du Kaiju
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Sujet: Re: Cloverfield (Matt Reeves - 2008) Jeu 31 Jan 2008 - 19:08
Oui j'ai vu ça tout à l'heure ...... on l'aura surement vers 2009 l'année du Kaiju ( The Host 2 , D-War 2 , Sector 7 , un possible remake de Gorgo ....)
Keizer_ghidorah La mémoire du Kaiju
Nombre de messages : 585 Age : 39 Localisation : Monster Island Emploi : Worshippeur de Godzilla Connarditude : 0 Date d'inscription : 24/03/2007
Ce qui s’annonçait comme un mystérieux OFNI cool et décontracté, avec ce buzz énorme sur Internet, se révèle être en fait bien, bien plus que ça. Oui, « Cloverfield » est bien plus qu’un film, c’est une expérience à vivre uniquement en salles (et même, pour une fois, en VF !)
Tout commence un beau jour ensoleillé à Manhattan, dans un appartement avec vue sur Central Park. Une journée qui s’annonce bien… Mais ce n’est pas le jour dont on va suivre les péripéties, non, c’est un jour merveilleux. Puis, quelque mois plus tard, on le savait, c’est la fête. Un camarade s’en va, tout ses amis sont la pour trinquer, les emmerdes aussi, mais la plus grosse d’entre elles ne tarde pas à survenir… Quoi ? Qu’est-ce donc ? Mais, vous n’avez pas Internet chez vous ou quoi ? Un gros gros (gros gros) truc - de 15 fois la taille de mon immeuble (qui ne fait même pas la moitié d’un quart de building, c’est dire !) - qui ne va pas tarder à envahir les rues New-Yorkaises pour bouffer de l’Humain. Je me tairais sur la description complète de ce monstre (pour la taille c’est trop tard), tout simplement hallucinant, notamment vers uen fin qui rentrera dans les annales du genre.
Bref, ça crie, ça hurle, ça gueule (j’enchaîne), ça explose, ça démoli (comment ça, « ça » ça fait faire popo ?) de tout les côtés, c’est parfois invraisemblable comme pas possible, malgré cet aspect si réaliste, mais Oh mon God la façon dont le sujet est traité est excellent. Une tension quasi permanente se dégage de la mise en scène « pseudo-amateur », qui pourtant n’irrite en rien le spectateur (pour dire, c’est déjà plus visible que les gros joujoux de Michael Bay dans son dernier délire atomique), Matt Reeves assurant de tout pour tout un spectacle bourré d’émotions (assez) fortes. Les acteurs jouent pleinement le jeu, et comme j’ai osé le dire précédemment, allez voir le film dans sa version française (naze et nasillarde)… Une telle ambiance ne doit pas être gâché par des sous-titres, ça diminue ce côté si réel (enfin, euh… oui) qui fait le charme de ce monstrueux chef d’œuvre en puissance, une expérience forte comme rarement on en a proposé sur grand écran. Allez zou, moi j’y retourne !
9/10
PS(poiler) :
Spoiler:
Je me suis a moitié caché les yeux lors de cette scène.
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Tu crois que c'est un code caché pour accéder à un site internet, caché dans un ordinateur, caché sous une trappe, cachée dans une forêt, cachée dans une île, cachee au miyieu de l'océan ?
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