Tintin et Le Secret de la Licorne (Steven Spielberg - 2011)

J'étais mort de rire en voyant la référence aux Dents de la Mer.

(via Tichoux)

ULTIIIIMEEEEUUU :

rhooo le fanboy....

Elle vient d'où cette image ?
Pas de mon popotin, je l'ai pas trouvée.

Je ne trouve pas la source. En tout cas, ça a l'air de provenir de la série animée.

C'est à la fin de l'épisode du crabe aux pinces d'or, la version de 92

C'est très moyen.
Et je ne plaisante pas.

EDIT : Je vais relire vos différents avis, pour tenter de comprendre ce qui vous a tous autant plu dans ce film d'une platitude déconcertante (ok, la SDM à Bagghar est superbe, mais c'est le seul moment du film où je m'en suis pris plein les mirettes).

5/10

Bad Taste a écrit:

C'est très moyen.
Et je ne plaisante pas.


5/10

L'enfant en toi est mort.
C'est triste.

Bah écoute, j'ai trouvé ça très mou, ça ne décolle jamais, ça n'est jamais spectaculaire (sauf le plan-séquence, donc), ça ne m'a jamais vraiment fait pensé à du Hergé, et ça n'est finalement qu'une déclinaison trop gentillette d'Indiana Jones.
Ce n'est pas un grand film d'aventures, ce n'est pas une bonne adaptation, ce n'est même pas un bon film tout court.
Et ça m'pouet vraiment d'écrire ça, quand on sait qui est producteur, et qui est scénariste.
Je n'ai jamais pris mon pied (sauf à Bagghar, toujours), c'est vraiment embêtant.

Si un jour je te croise à Lille, je te démonte

Que d'la gueule.

Bad Taste a écrit:

Bah écoute, j'ai trouvé ça très mou, ça ne décolle jamais, ça n'est jamais spectaculaire (sauf le plan-séquence, donc), ça ne m'a jamais vraiment fait pensé à du Hergé, et ça n'est finalement qu'une déclinaison trop gentillette d'Indiana Jones.

Perso je n'ai pas vu le temps passer. Spielberg semble s'amuser comme un petit fou avec les possibilités monstrueuses de la performance capture, et c'était franchement communicatif de mon côté . Il tente des choses de dingues dans les scènes d'actions mais aussi dans des passages plus discrets, si bien que je me suis amusé de temps en temps à me demander si tel ou tel plan était physiquement réalisable normalement, le verdict étant sans appel: y a un paquet de trucs complètement fous même dans les scènes les plus calmes, des trucs auxquels on ne fait même pas attention tellement c'est virevoltant. Cette manière de tout faire à fond, de faire danser la caméra même pour deux dialogues insignifiants ou un simple mec qui marche dans la rue ça apporte un rythme effréné, parfois à la limite du chaos (parce que y a 2-3 petites choses qui ne marchent pas, notamment la scène chez Aristide Filoselle avec les Dupondt je trouve), qui pourra en laisser beaucoup de marbre.
Et puis tout le monde cite le plan-séquence (ultime), mais la scène dans le désert envoie au moins autant de bois.
Ensuite à côté de ça j'ai vraiment retrouvé l'univers d'Hergé, je pense qu'il aurait bien kiffé.

Tutafé. Et j'avais occulté la scène chez Filoselle. Comme je la trouve également bancale (la VF n'arrange pas), peut-être l'ai oublié de façon plus ou moins consciente. Et rien qu'une scène comme celle de la bibliothèque, qui montre juste un gars qui lit un bouquin et qui se fait espionner, est admirable et magnifique. C'est dire le reste.

Un moment, lors d'une transition désert/Filoselle, un gamin a dit "Il a marché sur Tintin !" C'est dire les expérimentations que s'offre le monsieur

Maintenant que j'y repense, certains passages m'ont fait le même effet que la caméra qui passe dans l'anse de la tasse de Panic Room : joli, inattendu, mais totalement vain et inutile.
C'est bien joli de faire virevolter sa caméra, mais ça ne fait pas sens dans le récit. C'est totalement gratuit de placer sa caméra là où on n'aurait normalement pas pu la placer en prises de vue réelles, ou bien de la faire voler dans tous les sens. Ça n'apporte rien au récit.
Alors que dans un film comme Donoma (dont je reparlerai), entièrement tourné à l'épaule, il y a une énergie folle qui se dégage de chaque plan. Cette énergie n'est pas dûe qu'au concept du film (beaucoup d'impro, des scènes prises sur le vif, des coupes dans le plan, un budget riquiqui, mais beaucoup d'envie de faire du cinéma), mais aussi au parti pris de tourner comme si on filmait un documentaire. Alors ok, ce n'est pas nouveau, mais ce parti pris est pour une fois entièrement justifié, et je trouve ça bien plus énergique et vivant que n'importe quel plan de Tintin. Et je ne fais pas référence à la performance capture, puisque je trouve le film visuellement sublime.
Je me suis ennuyé au bout d'une demi-heure pour Tintin. Je n'ai pas lâché l'écran des yeux pendant les plus de deux heures de films de Donoma.
Et pourtant, les deux films sont de vraies propositions de cinéma, l'un m'a profondément ennuyé, alors que l'autre m'a touché au cœur.

Youn a écrit:

Et rien qu'une scène comme celle de la bibliothèque, qui montre juste un gars qui lit un bouquin et qui se fait espionner, est admirable et magnifique.

Qu'est-ce qu'elle est embêtante cette scène.
Il ne se passe rien.
Je ne vois pas où est le frisson que vous semblez tous décrire.

Youn a écrit:

Un moment, lors d'une transition désert/Filoselle, un gamin a dit "Il a marché sur Tintin !" C'est dire les expérimentations que s'offre le monsieur

Quand Christophe Gans transforme les seins et les formes généreuses de Monica Belluci en montagnes et autres vallées dans Le pacte des loups, on ne crie pas au génie. Bizarre. Pourtant, c'est exactement le même principe.

C'est une question de point de vue (car après tout chacun ses goûts, et puis en plus les goûts et les couleurs, sans parler du fait que tous les goûts sont dans la nature d'abord ), de mon côté en tout cas j'y ai vu plus qu'un simple concept, c'est une vraie manière de raconter son histoire. Non seulement c'est totalement à l'image du personnage principal (La caméra part dans tous les sens, à l'image de Tintin, un perso assoiffé d'aventures qui ne vit qu'en mouvement), mais allie la mise en scène de Spielberg pour ce film à la musique de Williams et tu obtiens rien de moins qu'un véritable ballet. Les nombreux plans sur les pieds des personnages m'y ont en tout cas fait penser. Des vrais pas de danses.

Et j'ai oublié d'ajouter une chose:

MILOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU

Ah oui tiens, je voulais parler de la musique, tu fais bien de m'y faire penser : C'est moi, où elle est omniprésente, et étouffante ?
Le film ne respire jamais de ce côté-là, c'est affolant.
Williams est un grand compositeur, mais qu'est-ce que ça peut me gaver la présence continue de la musique dans un film...

Ash a écrit:

Et j'ai oublié d'ajouter une chose:

MILOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU

Je l'ai trouvé moins vivant que dans la bande dessinée.

Citation :

Je l'ai trouvé moins vivant que dans la bande dessinée.

C'est parce que dans la bd on a droit aux pensées de Milou, mais sinon c'est le même.

Bad Taste a écrit:

Ah oui tiens, je voulais parler de la musique, tu fais bien de m'y faire penser : C'est moi, où elle est omniprésente, et étouffante ?
Le film ne respire jamais de ce côté-là, c'est affolant.
Williams est un grand compositeur, mais qu'est-ce que ça peut me gaver la présence continue de la musique dans un film...

J'ai le même tour avec les LoTR .
(et je me sens un peu seul )

Citation :

J'ai le même tour avec les LoTR

Je voulais faire un jeu de mot pourrave avec "Les deux tours".... puis finalement non.

Au cinoche ou à la maison, le constat est le même, c'est toujours aussi ultime.
Et la VO tire encore un peu plus le film vers le haut. Les rares scènes un peu frustrantes deviennent bien plus agréables (les Dupondt chez Filoselle c'est déjà autre chose avec Pegg et Frost à l’œuvre!).

Oui il paraitrait que la scène en V.O. chez Filoselle est largement meilleure.

http://www.joblo.com/movie-news/steven-spielberg-updates-on-tin-tin-sequel-martin-luther-king-biopic-and-a-new-film-set-in-india

Mais c'est secret le sujet du prochain Tintin? J'étais persuadé qu'ils faisaient Les Sept Boules de cristal combiné au Temple du Soleil