Martin Scorsese

Martin Scorsese est né le 17 novembre 1942 à Flushing, Long Island, second fils de Charles et Catherine Scorsese. Avec ses parents d’origine sicilienne, il grandit dans le quartier italien de Manhattan : Little Italy

Scorsese déménage pour Hollywood dans les années 70. Il y rencontre le producteur Roger Corman qui lui propose de réaliser son premier film hollywoodien Boxcar Bertha (1972), avec dans les rôles principaux David Carradine and Barbara Hershey. Encouragé par John Cassavetes à poursuivre un style de réalisation plus personnel, Scorsese commence à travailler sur le film Mean Streets ; une histoire quasi autobiographique située dans son quartier d’enfance Little Italy (même si la plupart des prises de vue seront effectuées à Los Angeles). Les personnages principaux sont interprétés par Harvey Keitel et Robert De Niro. Scorsese tient pour ce film à utiliser comme musique ses morceaux favoris, un choix qu'il refera régulièrement par la suite. Acclamé au New York Film Festival en 1973, puis par la critique, Mean Streets marque le grand départ de sa carrière.

En 1974, recommandé par Francis Coppola aux studios Warner Bros ainsi qu’à Ellen Burstyn, Scorsese réalise Alice n'est plus ici - Alice Doesn't Live Here Anymore. Ce film est son premier succès commercial et vaut à Ellen Burstyn l’Oscar de la meilleure actrice. La même année il réalise ItalianAmerican un documentaire qui traite de la vie de ses parents et de leur passé d’immigrants italiens. Présenté au New York Film Festival, il reçoit une standing ovation pendant le générique de fin (lequel inclut la fameuse recette de la sauce spaghetti de sa mère).

Écrit par Paul Schrader, et interprété par Robert De Niro dans le rôle de Travis Bickle, un vétéran du Viêt-nam devenu chauffeur de taxi, l’une de ses créations les plus terrifiantes, Taxi Driver est réalisé en 1976. Harvey Keitel, Jodie Foster, et Cybill Shepherd complètent la distribution de ce premier chef d’œuvre controversé. Scorsese obtient pour ce film 4 nominations aux Oscars à Hollywood, mais surtout est récompensé par la Palme d'Or au Festival de Cannes dont le jury est présidé cette année-là par Tennessee Williams

L’année suivante (1977), Scorsese et De Niro se retrouvent une nouvelle fois pour New York, New York, avec Liza Minelli. Le film traite des déboires conjugaux d’une chanteuse populaire d’après guerre et d’un saxophoniste de jazz. Scorsese recrée l’ambiance et le charme des comédies musicales des années cinquante tournées en Technicolor à Hollywood. Malheureusement, New York, New York est un cuisant échec commercial. Peu après la fin du tournage, Lisa Minelli lui propose de mettre en scène un spectacle à Broadway, The Act, mais après quelques semaines de préparation, l’expérience ne lui convient pas du tout et il est remplacé.

Pour sa filmographie :
The Aviator (2004)
Lady by the Sea: The Statue of Liberty (2004) (Télévision)
Feel Like Going Home
(épisode de la Série "The Blues)
(2003) Série Documentaire
Gangs of New York (2002)
Bringing Out the Dead (1999)
Il Mio viaggio in Italia (1999)
Kundun (1997)
Casino (1995)
"A Personal Journey with Martin Scorsese Through American Movies" (1995) (Télévision)
The Age of Innocence (1993)
Cape Fear (1991)
GoodFellas (1990)
Made in Milan (1990)
New York Stories (1989) (segment 1)
The Last Temptation of Christ (1988)
Bad (1987) Clip vidéo de M. Jackson
The Color of Money (1986)
"Amazing Stories" (1985) Série Télé
(episode "Mirror, Mirror")
After Hours (1985)
The King of Comedy (1983)
Raging Bull (1980)
The Last Waltz (1978)
American Boy : A Profile of Steven Prince (1978)
New York, New York (1977)
Taxi Driver (1976)
Alice Doesn't Live Here Anymore (1974)
Italianamerican (1974)
Badge 373 (1973) (quelques scènes)
Mean Streets (1973)
Boxcar Bertha (1972)
Street Scenes (1970)
Who's That Knocking at My Door? (1968)
The Big Shave (1967) autre titre : Viet '67
It's Not Just You, Murray ! (1964)
What's a Nice Girl Like You Doing in a Place Like This ? (1963)
Vesuvius VI (1959)

Réalisateur que j'adore (meme si je suis moyenement fan de ses derniers films) Il reste pour moi un des meilleurs réal de cette decennie, de ce siecle, de l'histoire du cinéma lol



Source : scorsese.free.fr

Jamais entendu parler.

Qu'il est drôle.

Je le sais^^

Bougre d'âne.

Ok, j'arrête^^

Poisson.
Merde, encore trompé de topic.

Je suis un garçon.

Mr.Movie va être ravi...

Bad Taste a écrit:

Mr.Movie va être ravi...

Qui ça, moi ? Bon sinon...

:Star: :Star: :Star: :Star:
-Les Affranchis

-Aviator

-Taxi Driver

:Star: :Star: :Star:
-A Tombeau Ouvert

-Les Infiltrés

-Mean Streets

:Star: :Star:
-Les Nerfs a vif

Mon top à ouam :

10/10 :
Casino (1995)
Goodfellas (1990)
Taxi Driver (1976)

9/10 :
After Hours (1985)
Raging Bull (1980)
The Big Shave (1967)

8/10 :
Gangs of New York (2002)
The Last Temptation of Christ (1988)
Mean Streets (1973)

7/10 :
The Aviator (2004)
Bringing Out the Dead (1999)

6/10 :
The Departed (2006)

Pas vus :
No Direction Home: Bob Dylan (2005)
"The Blues" (1 episode, 2003) - Feel Like Going Home TV Episode
Mio viaggio in Italia, Il (1999)
Kundun (1997)
The Age of Innocence (1993)
Cape Fear (1991)
Made in Milan (1990)
New York Stories (1989) (segment "Life Lessons")
The Color of Money (1986)
The King of Comedy (1983)
The Last Waltz (1978)
American Boy: A Profile of: Steven Prince (1978)
New York, New York (1977)
Alice Doesn't Live Here Anymore (1974)
Italianamerican (1974)
Boxcar Bertha (1972)
Street Scenes (1970)
Who's That Knocking at My Door (1967)
It's Not Just You, Murray! (1964)
What's a Nice Girl Like You Doing in a Place Like This? (1963)
Vesuvius VI (1959)

Peut-être l'auteur que j'aime le plus, même si je n'ai pas encore tout vu, ça reste LE réalisateur dont j'admire le plus le travail, le style, la mise en scène, et la direction d'acteur (faut dire qu'en même temps il bosse pas avec des manches quoi! )

1-Taxi Driver (10/10)
2-Raging Bull (10/10)
3-Casino (9,5/10)
4-Les Affranchis (9/10)
5-Mean Streets (9/10)
6-Les Infiltrés (8,5/10)
7-La Valse des Pantins (8/10)
8-Gangs of New York (8/10)
9-The Aviator (7,5/10)
10-La Dernière Tentation du Christ (7/10)
11-Les Nerfs à Vif (7/10)
12-Who's That Knocking at My Door (7/10)

Je crois que c'est tout pour l'instant, sans oublier l'excellent Big Shave bien sure, tout simplement exceptionnel. Un très grand bonhomme, et un des rares réalisateurs du Nouvel Hollywood qui continue à fournir un cinéma d'excellente facture.

Shine a Light le concert des Stones réalisé par Scorsese est très sympa à regarder, bon faut aimer le groupe hein, mais si tous les concerts étaient réalisé comme ça ca serait top.

Kiserzose a écrit:

un des rares réalisateurs du Nouvel Hollywood qui continue à fournir un cinéma d'excellente facture.

C'est quand même pas génial tout ce qu'il a fait depuis une dizaine d'années.
Même si j'affectionne énormément Gangs of New-York.
Et faut reconnaître que The Departed, c'est juste nul.

Citation :

Et faut reconnaître que The Departed, c'est juste nul.

Tu veux qu'on s'batte?!

Après c'est vrai que ses films plus récents n'atteignent pas le niveau de ce qu'il a pu faire avec De Niro, mais quand on voit où en sont les De Palma, les Coppola, les Friedkin (même si j'ai cru comprendre que tu aimais Bug, il a mis du temps de relever la tête quand même le bougre) et compagnie, Scorsese s'en sort royalement, et ses cuvées de 2000 sont d'excellente facture.
Ensuite, pour ce qui est de Departed, rien à dire si ce n'est que c'est une p***** de bombe!!!

Les infiltrés, c'est tout simplement énorme.
10X mieux qu'Infernal Affairs: différencier un chinois d'un autre chinois demande de la réflexion et de la concentration, qui gâche le plaisir du film.

Je deteste les inflitrés je trouve ce film 1 milliard de fois moins bon qu Infernals Affairs (et pas seuleument pour la scene dans la rue ou chacun essaye de voir l'autre sans se faire voir). Ce que tu oublies essentiellement c'est que le scenar vient d'Infernals Affairs tout a été crée dans ce film, l'autre c'est juste une copie donc rien que pour ca deja IA merite un point. Ensuite les acteurs dans Les Infiltrés sont justes mais pas hors normes (Nicholson est capable de beaucoup mieux desolé). Et pour finir je ne rebondirais pas sur ta remarque sur les "chinois" qui est à la limite du racisme

Ouais super on met leonardoooooo et damooooon c'est over méga plus cool.
Après on prend un "grand réalisateur" et pouf on copie sans rien ajouter voir en dégradant l'œuvre et c'est eux qui se tape le fric, c'est beau, rien que pour ça je n'aime pas les remakes hollywoodiens qui n'apporte rien.



ps : je vais éviter de te sauter a la gorge pour tes propos plus que limite...

Citation :

différencier un chinois d'un autre chinois demande de la réflexion et de la concentration, qui gâche le plaisir du film.

La remarque la plus crétine de l'année, par un gars qui veut réformer le forum.
Ca promet.

J'aime bien Les Infiltrés, moi.
Pas vu Infernal Affairs aussi.
Mais faut avouer que c'est pas le même Marty que celui des Affranchis.

Citation :

Ce que tu oublies essentiellement c'est que le
scenar vient d'Infernals Affairs tout a été crée dans ce film, l'autre
c'est juste une copie donc rien que pour ca deja IA merite un point.

Le scénario c'est une chose, mais ça laisse entendre que tous les remakes sont forcément mauvais alors?? C'est, si je ne m'abuse, la base même d'un remake que de reprendre le scénario de l'original...ou faut-il que j'ouvre mon dico?

Outre le scénario, il y a la mise en scène, et à moins d'être franchement malhonnête, je ne crois pas qu'on puisse dire que Scorsese ait joué les manchots sur Departed!
Enfin, il y a ce regard porté sur l'Amérique, typique du cinéma de Scorsese, une Amérique dont l'identité se construit sur des figures mythiques, des icônes, ici Costello (Nicholson).
C'est exactement comme pour le King Kong de Jackson en fait, tout le monde crache dessus parce qu'on reste bloqué sur la notion de "remake", le scénario reste le même alors c'est forcément du pompage pur et simple, mais ce n'est pas parce que l'on raconte la même histoire que l'on s'attache à développer les mêmes thèmes, ou que l'on a la même approche du sujet, cela varie en fonction de qui tient la caméra...

Kiserzose a écrit:

Citation :

Et faut reconnaître que The Departed, c'est juste nul.

Tu veux qu'on s'batte?!

Le constat est là : Scorsese adapte un film hong-kongais qui s'inspire de son cinéma.
C'est le serpent qui se mord la queue.
J'ai beau aimer de plus en plus les minets Leo Di Caprio et Matt Damon dans d'autres rôles, je les trouve plus que palots dans cette boursouflure inconstitante.
Scorsese récompensé par ses pairs pour l'un de ses plus mauvais films... Hum...

Citation :

Après c'est vrai que ses films plus récents n'atteignent pas le niveau de ce qu'il a pu faire avec De Niro, mais quand on voit où en sont les De Palma, les Coppola, les Friedkin (même si j'ai cru comprendre que tu aimais Bug, il a mis du temps de relever la tête quand même le bougre) et compagnie

Bug, c'est tout simplement énorme. Un film sur la manipulation absolument parfait, qui frôle la perfection, avec presque rien.
Si Scorsese pouvait retourner à de petits films ambitieux, sans tous ce strass et ces paillettes, il pourrait revenir au top.
Friedkin l'a compris, et apparemment, Coppola et De Palma également avec leurs derniers films en date (Respectivement L'Homme sans âge et Redacted). Je ne les ai pas vus, mais ils m'intriguent au plus haut point.
J'aime Scorsese, sans être un spécialiste, et j'aimerai croire comme toi qu'il est toujours capable du meilleur, mais au vu de ces derniers films, je n'y crois pas des masses.

Citation :

Scorsese s'en sort royalement, et ses cuvées de 2000 sont d'excellente facture.

Je ne suis absolument pas d'accord.
Scorsese se porte mal depuis Casino, qui reste son dernier grand coup d'éclat.
Ce qu'il a fait ensuite, c'est du rabâchage (À tombeau ouvert, trop proche de Taxi Driver, en plus soft), des films de papy vieillissant (Kundun, Aviator, et des docs au service de monstres sacrés (No Direction Home : Bob Dylan et Shine a light).
Ses films de gangsters inspirés me manquent.

mr jack a écrit:

Les infiltrés, c'est tout simplement énorme.
10X mieux qu'Infernal Affairs

Bien sûr que non.
Infernal affairs avait pour lui l'hommage référentiel au cinéma policier hollywoodien, doublé d'un film d'action exemplaire, avec des gueules cassées du cinéma hong-kongais actuel et passé.
Scorsese offre simplement un McGuffin rigolo (l'enveloppe) mais sans saveur au public.
C'est maigre.

Citation :

différencier un chinois d'un autre chinois demande de la réflexion et de la concentration, qui gâche le plaisir du film.

Provoc maladroite et débile.

Monsieur.Film a écrit:

Mais faut avouer que c'est pas le même Marty que celui des Affranchis.

Merci Mr.Movie.

Découvre vite Infernal affairs !

et Infernal Affairs 2 aussi, presque meilleur que le premier

Kiserzose a écrit:

Citation :

Ce que tu oublies essentiellement c'est que le
scenar vient d'Infernals Affairs tout a été crée dans ce film, l'autre
c'est juste une copie donc rien que pour ca deja IA merite un point.

Le scénario c'est une chose, mais ça laisse entendre que tous les remakes sont forcément mauvais alors?? C'est, si je ne m'abuse, la base même d'un remake que de reprendre le scénario de l'original...ou faut-il que j'ouvre mon dico?

On peut faire un bête copié/collé, ou prendre le scénario d'origine, et en faire quelque chose de nouveau.
Regarde les oeuvres dantesques que sont The Thing, Le convoi de la peur, Nosferatu de Herzog...
Chaque cinéaste à la barre de chacun de ces projets a donné quelque chose de profondément neuf avec leurs remakes respectifs...

Citation :

Outre le scénario, il y a la mise en scène, et à moins d'être franchement malhonnête, je ne crois pas qu'on puisse dire que Scorsese ait joué les manchots sur Departed!

Il ne fait pas des miracles non plus...
Une mise en scène un peu passe-partout.

Citation :

Enfin, il y a ce regard porté sur l'Amérique, typique du cinéma de Scorsese, une Amérique dont l'identité se construit sur des figures mythiques, des icônes, ici Costello (Nicholson).

Ça par contre, tu as raison.
C'est le point le plus intéressant du film, et du cinéma de Scorsese en général.

Citation :

C'est exactement comme pour le King Kong de Jackson en fait, tout le monde crache dessus parce qu'on reste bloqué sur la notion de "remake", le scénario reste le même alors c'est forcément du pompage pur et simple, mais ce n'est pas parce que l'on raconte la même histoire que l'on s'attache à développer les mêmes thèmes, ou que l'on a la même approche du sujet, cela varie en fonction de qui tient la caméra...

Sauf que King Kong est une fichue de bombe.
La différence entre le remake de Scorsese et celui de Jackson, c'est que l'un des deux était en gestation depuis plus de 30 ans, et accouche donc d'un film hénaurme, et hyper généreux avec son public.