Réalisé par Nicolas Winding Refn Avec Kim Bodnia, Zlatko Buric, Mads Mikkelsen Film suédois, danois. Genre : Policier Durée : 1h 45min. Année de production : 1996 Interdit aux moins de 16 ans
Scénario: A Copenhague, Frank vend de l'héroïne et fréquente le milieu de la petite criminalité. Sa dette envers le trafiquant serbe Milo l'incite à tenter un gros coup. Mais la police fait irruption pendant la transaction, et au cours de la poursuite qui s'ensuit, Frank perd à la fois la marchandise et l'argent. De rage, Frank expédie à l'hôpital son acolyte Tonny. Mais Milo commence à s'impatienter et se fait menaçant. L'urgence de rassembler une importante somme d'argent pousse Frank à multiplier les imprudences. Il va jusqu'à solliciter quelques couronnes auprès de sa mère qu'il n'a pas vue depuis longtemps. En désespoir de cause, il achète une arme, et blesse l'homme de main de Milo avant de s'enfuir. Désormais en grave danger, il convainc son amie de l'aider à monter une ultime arnaque qui devrait lui permettre de quitter le pays dans les heures qui suivent...
Pusher II
Réalisé par Nicolas Winding Refn Avec Mads Mikkelsen, Zlatko Buric, Leif Silverster Pedersen Film danois. Genre : Policier Durée : 1h 36min. Année de production : 2004 Interdit aux moins de 16 ans
Scénario: Tonny, un petit criminel de Copenhague, sort de prison et retourne au garage qui sert de couverture à Smeden, son père dit ?Le Duc?, qui règne avec brutalité sur un gang. Pour montrer sa bonne volonté, Tonny vole une Ferrari, mais son initiative est accueillie avec colère par son père, qui lui reproche d'avoir agi stupidement. En même temps qu'il subit les humiliations paternelles, Tonny apprend qu'il a eu un fils. Il n'y croit pas au début, mais finit par se prendre d'affection pour un bébé que sa mère néglige. Pour gagner un peu d'argent, Tonny s'associe avec un gangster dont la bêtise lui a valu le surnom de ?Kurt-le-con?. Comme par hasard, le plan de Kurt échoue. Pour gagner du temps et faire croire qu'il a été victime d'un racket, Kurt demande à Tonny de lui tirer une balle dans le bras et de vandaliser son appartement...
Pusher III
Réalisé par Nicolas Winding Refn Avec Zlatko Buric, Marinela Dekic, Ilyas Agac Film danois. Genre : Policier Durée : 1h 42min. Année de production : 2005 Interdit aux moins de 16 ans
Scénario: Milo, un trafiquant de drogue serbe, suit une thérapie de groupe pour soigner sa toxicomanie. Aujourd'hui, sa fille fête son 25e anniversaire, et il doit préparer un banquet pour une quarantaine de convives. En plein préparatif, il doit aussi veiller à ses affaires en cours. Il attend une livraison d'héroïne. A la place, il se retrouve avec des pilules d'ecstasy. Bien que ne connaissant rien à ce marché, Milo décide de garder la livraison et de la revendre. Mais ses lieutenants tombent malades, vraisemblablement intoxiqués par les pâtés préparés par Milo. Retournant à la fête, Milo entreprend de remplacer les pâtés avariés. Sous l'effet du stress, il succombe à la tentation de reprendre de la cocaïne. Là-dessus, son livreur de drogue lui demande de s'occuper d'un de ses amis proxénètes, qui cherche à vendre une de ses filles. La nuit est mal partie...
Youn Of hosuey en plus
Nombre de messages : 25590 Age : 37 Connarditude : 234 Date d'inscription : 15/06/2005
cette trilogie ne me tente pas...en plus ils ne devraient pas sortir les 3 d'un coup, c'est pas bon pour les entrées...ou pour nos portes-monnaies
mr jack Jean-Pascal
Nombre de messages : 2257 Age : 35 Localisation : dans un magasin. Emploi : étudiant Loisirs : Sexe, drogues & alcool Connarditude : 0 Date d'inscription : 02/03/2006
Je me suis fait les 3 Pusher en deux jours, et ça va c'est pas mal
Pusher: 9/10 Pusher II: 9.5/10 Pusher III: 10/10
Une trilogie d'une noirceur et d'un pessimisme hallucinant nous présentant des personnes désespérées, qui tout comme le spectateur ne voient aucune lueur d'espoir, aucun répit pour reprendre pied. Le style du réalisateur donne vraiment une force et une ampleur aux personnages, même les moins importants, et c'est assez dingue de s'imaginer que la plupart des acteurs sont des amateurs (comble du comble, ils jouent tous très bien!). De quoi rendre les pires raclures attachantes, car ce que j'ai trouvé par dessus tout assez passionnant, c'est qu'à chaque suite, le Pasolini du précédent film devient le héros du suivant. C'est d'ailleurs en cela que le 3ème opus est assez ultime. On se souvient dans les deux premiers Pusher d'un Milo monstrueux de froideur pour le retrouver finalement vieillissant et un peu dépassé par les évènements, toujours aussi cruel lorsqu'on s'en prend à ses affaires, mais capable d'éprouver de la compassion lors d'une scène tendue comme un slip. Le final est quant à lui un sommet de barbarie, absolument tétanisant.
Des destins qu'on n'est pas près d'oublier
Dernière édition par Ash le Ven 10 Juil 2009 - 0:49, édité 1 fois
Mr.Movie Jean-Marie Carpenter[/b]
Nombre de messages : 18895 Age : 33 Localisation : ¡Que si! Emploi : ¡Que no! Loisirs : ¡Qu- BANG! Connarditude : 128 Date d'inscription : 07/03/2006
Tout pareil pour moi, mis à part que je me suis fait la trilogie en une nuit .
Le réal a vraiment un style bien a lui donnant une véritable force à ses métrages: c'est bordélique, urbain, mais ça colle réellement au personnage ! On est presque capable de sentir la bouffe dégueue de Milo lors de certains plans (et ça sent l'huile, c'est gras poisseux, et ça ne veut plus partir) . Les personnages sont attachants au possible et ont tous leurs doutes, leurs peurs, leurs facettes cachées, les rendant terriblement humains.
Ce qui est bien aussi, c'est que les métrages peuvent aller dans n'importe quelle direction, n'importe quand ! C'est surtout vrai dans le 3eme volet, avec un Milo prêt à péter les plombs... C'est comme chez Pechinpah, on sent que ça va faire très mal, mais on est incapable de dire quand ça va tomber ! Et évidement, quand ça tombe, bah on se prend tout dans la gueule.
'fin bref, Pusher, c'est absolument ultime ! Et chose assez rare pour être signalée, plus on avance dans la trilogie (super cohérente qui plus est !), plus c'est bon !
Bad Taste à l'EF 2009 Uwe c'est mon pote
Nombre de messages : 3162 Age : 47 Localisation : Forum des Images Emploi : Geek, selon Alexis et Rurik Loisirs : M'appeler Alban, selon Franco Nero Connarditude : 21 Date d'inscription : 15/09/2008
Tout pareil pour moi, mis à part que je me suis fait la trilogie en une nuit .
Vos posts poutrent du slip d'un pangolin qui poutre.
J'ai moi aussi découvert les trois flim coup sur cup, en une seule nuit (cette nuit, donc), et ajouté le documentaire Gambler, présent dans le coffret dvd Z2, et je me suis mangé quatre mandales dans la gueule.
Une trilogie (involontaire, car motivée par l'argent, qui a servi au réalisateur et au producteur à éponger leurs dettes lors de la mise en chantier des deuxièmes et troisièmes épisodes) d'une rare cohérence, qui fait la part belle à un réalisme cru, des portraits de personnages hallucinants, une violence sourde et venimeuse, un cliché presque intemporel de Copenhague et de sa faune humaine redoutable. Des flims qui prennent aux tripes (littéralement) dés les premières minutes, avec les présentations des personnages, et ne nous lâchent plus jusqu'aux toutes dernières minutes. Bien malins, sont ceux qui peuvent prévoir où vont nous emmener chaque personnage principal au début de chacun des flims, tant ceux-ci semblent avoir été construits selon le schéma du cadavre exquis. Or, il n'en est rien, car on peut voir au travers de Gambler, que le réalisateur s'est jeté à corps perdu dans l'écriture de ses flims, et on sent que pour les deux derniers épisodes, l'écriture était une question de vie ou de mort. Chose incroyable, cette urgence dans l'écriture, dans la mise en chantier des deux derniers flims, donne lieu à des flims d'une noirceur incroyable, traversés de moments d'émotion palpables, qui filent de vrais frissons.
La trilogie Pusher m'enthousiasme, car on sent derrière tout ça, un créatif unique, qu'on ne peut pas simplement comparer à Scorsese ou De Palma, ou ranger dans un moule, comme d'autres l'ont fait. Cette trilogie s'est construite à l'aide d'une équipe soudée, d'une grosse masse de travail et d'un amour pour le genre qu'on sent dans chaque plan. C'est formidable de voir qu'on peut encore raconter des histoires aussi poignantes avec peu de moyens, une crise financière à gérer, un script en béton, des acteurs parfaits, et une envie d'aller jusqu'au bout, de ne pas faire de concessions, de ne pas s'empêcher de filmer ce qui n'est pas montrable. Absolument brillant.
Quant au documentaire Gambler, c'est une mine d'informations assez exhaustive sur une période charnière de la carrière de Refn/Jang. D'un pessimisme incroyable, probablement parfois mis en scène, mais captant toute la détresse, la solitude, les doutes de la production et du réalisateur, au bout du rouleau, qui est obligé d'enchaîner les aspirines pour tenir le choc, ce doc, anti-making of, est une cerise sur le gâteau absolument délicieuse. A voir impérativement après les trois flims.
Pusher (Nicolas Winding Refn - 1996) : 10/10 Pusher II - Du sang sur les mains (Nicolas Winding Refn - 2004) : 9,5/10 Pusher - L'ange de la mort (Nicolas Winding Refn - 2005) : 10/10 Gambler (Phie Ambo - 2006) : 10/10
Mr.Movie Jean-Marie Carpenter[/b]
Nombre de messages : 18895 Age : 33 Localisation : ¡Que si! Emploi : ¡Que no! Loisirs : ¡Qu- BANG! Connarditude : 128 Date d'inscription : 07/03/2006
Grumph. J'ai que le premier Pusher en VF dans une édition DVD qui s'appelle "Ciné Indépendant" (donc c'est cool).
Bad Taste à l'EF 2009 Uwe c'est mon pote
Nombre de messages : 3162 Age : 47 Localisation : Forum des Images Emploi : Geek, selon Alexis et Rurik Loisirs : M'appeler Alban, selon Franco Nero Connarditude : 21 Date d'inscription : 15/09/2008
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Cette trilogie est un chef d'œuvre . Ce qui est énorme, c'est la cohérence de l'ensemble, avec personnages secondaires qui évoluent eux aussi et tout... Vraiment poutrant !
Bad Taste à l'EF 2009 Uwe c'est mon pote
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Ce que j'ai trouvé encore plus énorme, c'est que le troisième flim m'a fait revoir les notes que j'aurais mises aux deux précédents flims à la hausse.
A la fin du premier Pusher, j'étais prêt à lui coller un 8 ou 8,5/10. A la fin du deuxième flim, j'allais mettre 9/10 au premier et 8 ou 8,5/10 au deuxième. A la fin du troisième, je ne savais plus trop quoi faire, tant j'étais incapable d'avoir un préféré, un chouchou parmi les trois flims, et tant le troisième volet m'a mis une trempe incroyable (alors que je pensais qu'on ne pouvait pas aller plus loin que le premier, et qu'on ne pouvait pas égaler l'interprétation de Mads Mikkelsen dans le deuxième). Et une fois que j'ai vu le doc, j'étais prêt à coller des 10/10 partout, mais il faut reconnaître que le deuxième épisode est un poil moins prenant que les deux autres, donc un tout petit 9,5/10, pas plus.
C'est vrai qu'elle est pas mal cette trilogie.
Youn Of hosuey en plus
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John Fitgerald Willis Ignominie malaisante à un degré difficilement concevable
Nombre de messages : 6359 Age : 41 Localisation : Tout à fait Emploi : Gné ? Loisirs : La chasse aux bébés phoques Connarditude : -69 Date d'inscription : 09/04/2008
Alors que c'est le seul dans lequel on peut voir un bébé. Désolé John, mais tu viens de perdre toute crédibilité à mes yeux .
John Fitgerald Willis Ignominie malaisante à un degré difficilement concevable
Nombre de messages : 6359 Age : 41 Localisation : Tout à fait Emploi : Gné ? Loisirs : La chasse aux bébés phoques Connarditude : -69 Date d'inscription : 09/04/2008
Ce bébé est un futur psychopathe, donc je l'aime bien.
Bad Taste à l'EF 2009 Uwe c'est mon pote
Nombre de messages : 3162 Age : 47 Localisation : Forum des Images Emploi : Geek, selon Alexis et Rurik Loisirs : M'appeler Alban, selon Franco Nero Connarditude : 21 Date d'inscription : 15/09/2008
Nombre de messages : 14933 Age : 38 Localisation : R'lyeh Emploi : Worshippeur de Grands Anciens Loisirs : Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn Connarditude : -38 Date d'inscription : 17/07/2006
Sujet: Re: Trilogie Pusher (Nicolas Winding Refn - 1996/2004/2005) Dim 22 Nov 2009 - 21:39
Bad Taste à l'EF 2009 a écrit:
Quant au documentaire Gambler, c'est une mine d'informations assez exhaustive sur une période charnière de la carrière de Refn/Jang. D'un pessimisme incroyable, probablement parfois mis en scène, mais captant toute la détresse, la solitude, les doutes de la production et du réalisateur, au bout du rouleau, qui est obligé d'enchaîner les aspirines pour tenir le choc, ce doc, anti-making of, est une cerise sur le gâteau absolument délicieuse. A voir impérativement après les trois flims.
J'ai enfin regardé les bonus de Pusher, et c'est carrément ça ! J'ai franchement du mal à comprendre comment avec autant d'emmerdes et de galères, tombant coup sur coup, Nicolas Winding Refn a pu nous pondre deux chef d'œuvres ultimes à la suite Oo. Impressionnant ! En plus de m'avoir donné envie de découvrir ses autres films (même Fear X, le truc qui l'a fait couler), Gambler m'a donné très envie de me refaire la trilogie Pusher... encore A voir !
Avec mighette, on avait parié sur Kurt pour le personnage central de Pusher 4... Mais après avoir vu les bonus, je pense que ça ne sera pas trop le cas .
Par contre, l'appart du réal est ultime . Le poster géant Cannibal Holocaust en plein milieu du salon, c'est trop la classe .
J'aime ta mère Intermittent du spectacle
Nombre de messages : 4072 Age : 36 Localisation : Une ville à base de Cuire Emploi : au Pôle Loisirs : zir Connarditude : -21 Date d'inscription : 08/02/2007
Carrément. Moi ce que j'ai toujours trouvé dingue, c'est déja de faire le 2 et le 3 plusieurs années aprés mais en gardant une même force et une même constance, et puis avec tous les emmerdes en plus c'est just incroyable !!
Il faut que je revoie cette trilogie, et j'en profiterais pour la montrer à Stanette.
Il va y avoir un Pusher 4 ? ou c'était pour rire ?
Mighty-Forest You Spin Me Round (Like a Record)
Nombre de messages : 14933 Age : 38 Localisation : R'lyeh Emploi : Worshippeur de Grands Anciens Loisirs : Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn Connarditude : -38 Date d'inscription : 17/07/2006
Je devais aller chez un pote et me mater la trilogie ce soir, mais comme ma grand-mère a fait sa crise, j'ai annulé. Et il est parti avec mon coffret.
Mr.Movie Jean-Marie Carpenter[/b]
Nombre de messages : 18895 Age : 33 Localisation : ¡Que si! Emploi : ¡Que no! Loisirs : ¡Qu- BANG! Connarditude : 128 Date d'inscription : 07/03/2006
Sujet: Re: Trilogie Pusher (Nicolas Winding Refn - 1996/2004/2005) Mer 10 Mar 2010 - 19:16
Pusher :
C'te claque dans la gueule ! Winding Refn nous fait son Mean Streets, et nous balance en pleine tronche une sombre descente aux enfers partagée entre de grand moments. D'abord d'adrénaline, puisque l'action peut survenir à tout moment, de façon imprévisible
Spoiler:
: la descente de flics, le suicide du junkie... des scènes que l'on ne sent pas venir et qui nous laisse sur le popotin. Je les ai rematés direct en rentrant chez moi.
Ensuite, de désespoir, via la psychologie de Frank, dealer-"héros" auquel on s'attache réellement, qui devient au fur et à mesure assez perturbante, à force de se borner à vouloir rattraper sa connerie. Si l'on oublie une certaine baisse de tension vers le milieu du film, Pusher reste une sorte d'électrochoc, super bien interprété et filmé avec inspiration (des travellings de tarés !) sur une B.O de ouf.
Bref, vivement la suite, demain midi.
Pour le générique de début.
Par contre, je ne sais pas si c'était dû à la qualité de la copie (assez vieille), mais j'ai regardé quelques scènes en DVD en rentrant, et l'image me semble excessivement plus sombre...