Sunshine (Danny Boyle - 2007)

Un film de Danny Boyle avec Cillian Murphy, Chris Evans et Michelle Yeoh.

Une équipe d'astronautes est envoyée dans l'espace avec pour mission de savoir ce qu'il est advenu de leurs prédécesseurs partis en expédition pour "rallumer" le soleil en passe de s'éteindre.

A part les "Alien" et les "Star Wars", j'aime pas trôp les films qui se passent dans l'espace. Mais le fait que Cillian Murphy joue dedans, et surtout que le film soit réalisé par l'excellent british Danny Boyle me tente beaucoup.

Le film sortira le 08 Novembre 2006

Déjà, le sujet est un peu con: "parti rallumer le soleil". Suffit pas d'acheter une ampoule à Casto...

Mr Jack

Sinon Mr.Movie je suis un peu comme toi je n'aime pas trop ce qui ce passe dans l'espace mais j'adore cet acteur et je trouve qu'il choisi tres bien ses films ... je vais attendre dans savoir un peu plus pour peut etre aller au ciné le voir

Lorsque j'ai lu le titre, j'ai crus qu'il faisait Mario et film!

mr jack a écrit:

Déjà, le sujet est un peu con: "parti rallumer le soleil". Suffit pas d'acheter une ampoule à Casto...

:lol!: Une ampoule de 300001189555320000 de Giga Watt ne sufirait pas.

Nan, le synopsis n'est pas si bien, mais, fan de Danny Boyle, je saute sur le film !

Nouvelle bande-annonce !

Wahou ! Un trailer comme ça, sur le thème de "Requiem For A Dream" ne peux que presager du bon ! Surtout que je suis actuellement dans ma "Phase Boylienne" actuellement.

Ben... J'attends vivement !

je sens que ca va etre un ptit film à regarder en famille.... style film catastrophe, ou faut pas trop trop réfléchir...

C'est vrai que j'ai adoré trainspotting donc je suis un peu curieuse...


et mr jack ==> remarque très pertinente xD héhéhé
enfin en meme temps c'est pour ca qu'on apelle ca de la fiction

mr jack a écrit:

Déjà, le sujet est un peu con: "parti rallumer le soleil". Suffit pas d'acheter une ampoule à Casto...

ta toujours la phrase qui tue!!! c'est naturel ou tu te force??en tout cas ta raison,

bref, ca m'interresse pas des masses, bon ok j'aime le real, mais les films dans l'espace, sans moi...

J'aime pas l'affiche... Ca me fait penser a The Core

Mr.Movie a écrit:

J'aime pas l'affiche... Ca me fait penser a The Core

Ca fait mélance entre "The Core" et les "4400"

Voili Voilou ...

"Ben faut penser aux sales Djeuns ! Ils n'iraient pas voir le film sinon".<br>C'était la pensée du producteur.<br>

Pourquoi "<br>" ?

Je sais pas. Ca s'affiche sur mes messages.
Aussi étonné que toi.

C'est pas moi, j'ai rien fait.

Tu l'aurais pas dit, je ne t'aurais point suspecté. Mais là...

Le formidable Bad Taste a écrit:

C'est pas moi, j'ai rien fait.

Tu fait jamais rien de toutes façons toi...

<br> c'est de l'Html, ça sert à passer une ligne normalement ....

Je ne vois pas trop ce que ça vient faire ici ^^ .

Mighty-Forest a écrit:

<br> c'est de l'Html, ça sert à passer une ligne normalement ....

Je ne vois pas trop ce que ça vient faire ici ^^ .

Chances que ce soit vrai : 99 %

Oops, j'me trompe de Topic ^^'

J'ai trouvé ça :
www.sunshine-lefilm.com


La bande-annonce :
http://www.apple.com/trailers/fox_ [...] nshine/hd/

J'adore les films de Danny Boyle, surtout "28 jours plus tard".

L'acteur Cillian Murphy est encore là comme dans "28 jours plus tard".

Je vais attendre d'en savoir plus......

Hop !
Critique écrite pour le site, mais toujours pas publiée.
J'ai pu la récupérer (Merci Finn, t'es un amour ), donc je vous en fait profiter...


Danny Boyle est un touche-à-tout. Capable de transcender sur grand écran le bouquin d'Irvine Welsh, Trainspotting, et d'en faire le film culte de toute une génération, ou encore de nous offrir un zombie-flick efficace avec 28 jours plus tard, et nous démontrer qu'on peut encore étonner dans le genre initialement reservé à Romero ou Fulci. Le problème des touches à tout, c'est qu'il ne sont pas nécessairement des génies. Une vie moins ordinaire et La Plage, pour autant que ces films soient des expérimentations originales, avaient déçu.

Qu'en est-il donc de Sunshine, dernier film en date du cinéaste qui explore cette fois-ci la science-fiction, après l'avortement de sa participation à Alien, La Résurrection ? Sunshine, bourré d'ambition, a le cul entre deux chaises. D'un côté, Boyle retrouve Garland, dont il avait adapté le roman La Plage, pour un scénario original - en effet, peu de films (ou aucun ?) ont approché le thème de la « réactivation » du soleil en voie d'extinction - qui souffre malheureusement de tout les tics de films d'aventures choraux. Passages obligés que sont les moments de bravoure de chaque personnage (sauf les lâches, bien entendu), les sacrifices pour le bien de la mission, un super bad guy énigmatique, qui n'est pas celui auquel on pensait, le manque d'oxygène se faisant sentir, une approche quasi Christique de la mission de survie pour l'espèce humaine plombant inutilement l'ambiance, et bla bla bla... On connait la chanson. Ce traitement basique, d'une histoire vue mille fois ailleurs, est heureusement contrebalancée par un univers visuel époustouflant. Boyle expérimente, des idées de mise en scène bordéliques - l'aspect flou/miroir du bad guy, la redondance de la vision extérieure de la station orbitale pour sans cesse souligner de quelle mission il s'agit, l'exposition aux « shoots de soleil » - qui retranscrivent parfaitement et le calme avant la tempête, et le chaos ambiant qui submerge vite les scientifiques. A la limite du surréalisme et de l'abstraction, certains plans sont beaux à se damner. Un formidable travail sonore a également été effectué, qui crispe, qui agaçe, qui terrifie, qui prend aux tripes. Boyle retrouve le groupe de musiques electro Underworld avec qui il avait collaboré pour Trainspotting et John Murphy son comparse sur 28 jours plus tard et Millions, pour une bande-originale qui joue beaucoup sur la qualité de certaines séquences tendues.

Malheureusement, Sunshine pâti d'un poids évident : sa paternité avec la Sainte Trinité de la science-fiction que sont 2001, l'Odyssée de l'Espace, Solaris et Alien, le huitième passager. Boyle emprunte à Kubrick l'omniprésence de l'ordinateur de bord, qui guide les passagers de la navette, la fascination pour l'inconnu et ce final ouvert, qui laisse la place à de nombreuses interprétations (bien que Boyle ne voit qu'une seule issue dans cette conclusion). Chez Tarkovski, il s'empare de la fidélité, et la culpabilité des différentes actions perpétrées. Enfin, le schéma des huit passagers, les couloirs mal éclairés et les relations conflictuelles entre les personnages, rappellent le film de Scott. Ceci dit, ces influences digérées et conscientes n'engluent pas le film dans des hommages de tout les instants. On sent un profond respect pour ces oeuvres et une humilité d'essayer de coller le plus possible à ces pierres angulaires de la SF moderne.

Un point eminement positif : le casting aux petits oignons qui fait la part belle à des acteurs charismatiques, et qui existent en dehors de l'intrigue. Ils ont vécu, et on le ressent. Boyle se défend de créer un univers original malgré les ascendants prestigieux suscités, mais n'est pas Kubrick qui veut ou prétend lui arriver à la cheville. Il manque peut-être à Boyle une véritable personnalité. Il a sans douté été écrasé par une ambition trop importante pour ses épaules.
À bord de l'Icarus, Boyle se brûle les ailes tout en offrant un cauchemar féérique visuel de toute beauté, qui convaincra les amateurs de CGI de très haute qualté.

5/10 ou 3/6

Très jolie critique. Je te kiffe sale vieux.

Tu le penses vraiment ?
Merci, sale djeunz.

Très bien la critique, en effet