Heat (Michael Mann - 1995)

Réalisé par Michael Mann

Avec Robert De Niro, Al Pacino, Val Kilmer
Film américain.
Genre : Policier
Durée : 2h 50min.
Année de production : 1995

Synopsis :La bande de Neil McCauley à laquelle est venu se greffer Waingro, une nouvelle recrue, attaque un fourgon blindé pour s'emparer d'une somme importante en obligations. Cependant, ce dernier tue froidement l'un des convoyeurs et Chris Shiherlis se retrouve obligé de "terminer le travail". Neil tente d'éliminer Waingro, mais celui-ci parvient à s'échapper. Parallèlement, le lieutenant Vincent Hanna mène l'enquête...

Mon avis : de l'action ! et en prime la premiere rencontre netre Al Pacino et Robert de Niro ....si vous ne l'avez pas vu ...il est jamais trop tard ! ne pas ra:ter

Je l'avais vu à l'époque de sa sortie à la location ( ça date!) et je l'avais trouvé super intéressant et captivant... Faudrait que je le revois!

Un de mes films préférés, un chef d'oeuvre et un casting d'enfer!

le topic de mort-vivants !

Je viens de découvrir Heat, mon second Michael Maan aprés Manhunter que j'avais apprécié sans pour autant crier au chef-d'oeuvre.
Ce qui frappe tout de suite dans Heat, c'est son casting de ouf malades: Al Pacino VS Robert de Niro + Val Kilmer + Danny Trejo + ..., waho ! On a donc une galerie de personnages franchement crédibles et interessants, assez fouillés et développés.
Le film porte décidément bien son nom, le rythme est parfait et aucun temps mort ne vient ternir le metrage, la tension est constante et explose lors du point d'orgue du film: la fusillade en pleine ville. OMG ! Quelle séquence ! Un véritable passage d'action musclé et parfaitement réglé ! Le travail sonore est d'ailleur absolument génial et donne l'impression d'être au coeur de la fusillade.

Enfin, bref, Heat c'est 2h40 de :stress: qui fait du bien aux noeils.

Toi qui viens juste de le voir, confirmes-tu que Pacino et De Niro ne sont jamais dans le même plan tout le long du flim, même durant les scènes où ils se trouvent dans le même lieu, sauf lors de la scène finale ?

Faudrait que je le revoye, comme Zabou.

Bad Taste a écrit:

Toi qui viens juste de le voir, confirmes-tu que Pacino et De Niro ne sont jamais dans le même plan tout le long du flim, même durant les scènes où ils se trouvent dans le même lieu, sauf lors de la scène finale ?

Je confirme !

Bad Taste a écrit:

Toi qui viens juste de le voir, confirmes-tu que Pacino et De Niro ne sont jamais dans le même plan tout le long du flim, même durant les scènes où ils se trouvent dans le même lieu, sauf lors de la scène finale ?

Faudrait que je vérifie pour la scène du café, mais c'est fort possible oui ! (en plus si Air confirme ... ^^).

air a écrit:

Bad Taste a écrit:

Toi qui viens juste de le voir, confirmes-tu que Pacino et De Niro ne sont jamais dans le même plan tout le long du flim, même durant les scènes où ils se trouvent dans le même lieu, sauf lors de la scène finale ?

Je confirme !

Ok, parce que j'ai parlé un peu du flim la semaine dernière avec quelques cinéphages et un fou amoureux de Mann (et Argento) m'a appris cette anecdote que je connaissais pas, et qui ne m'avait pas frappé la seule fois où j'ai vu le flim.
Il y a même eu des rumeurs à l'époque qui disaient que Pacino et De Niro ne s'étaient quasiment jamais croisés pendant le tournage, or, il existe des photos de leur rencontre dans le restaurant, pendant lequel ils parlent face à face et qui les montrent bien face à face durant le tournage.

J'aime bien ce genre d'anecdotes.

Citation :

Many viewers claim that Robert De Niro and Al Pacino never (or hardly ever) actually share screen time during the film, despite the hype surrounding the films release as showcasing their first screen appearance. In most Pan and Scan versions of the film, and TV broadcasts, it does appear that during the "diner scene" the two never actually share the screen, but viewing the film in correct letterbox format, as the director intended, clearly shows the two actors sitting at the table, though only in wide shots.

Waouh
Sacré film ! Absolument renversant du point de vue technique (ce son ), Heat est un film tendu comme pas possible, porté en plus de ça par l'immense interprétation de De Niro (la scène dans la voiture lorsqu'il part pour l'aéroport ). A noter également la musique, qui confère aux scènes de nuit un onirisme particulier.

Bon, pour cette histoire de Pacino/De Niro qui ne sont jamais à l'écran. C'est faux... même s'il est vrai qu'à aucun moment on ne voit distinctement les deux visages dans un même plan.







Et enfin (gare au spoiler) :

Spoiler:

Je l'ai revu en Blu Ray chez un ami il n'y a pas longtemps.
Et même si il était une heure du matin, que c'était en VF et que sa télévision donne le rendu "documentaire" que je déteste... frak, quelle claque.

Et le Blu Ray est sublime. Les contrastes et les couleurs (souvent nocturnes) du film sont splendides. Comme je le dis souvent à des potes, Michael Mann, c'est le type qui sublime le mieux la nuit dans ses films.

Je me suis rematé quelques passages de mon DVD en rentrant, et même si ça a parfois son charme, le graine et les couleurs délavées font mal aux yeux.
Donc en BR, pour ceux qui ont un lecteur, Heat c'est à acheter immédiatement.

Mr.Movie a écrit:

Comme je le dis souvent à des potes, Michael Mann, c'est le type qui sublime le mieux la nuit dans ses films.

Il n'y a pas toi qui le dit d'ailleurs. Pour ma part j'ajouterais Johnnie To et en particulier P.T.U et Exilé, mais aussi et c'est plus surprenant Akhenaton et Kamel Saleh pour le formidable "Comme un aimant" où il arrive à filmer Marseille d'une façon magistrale, et je ne cesse de le répéter, Comme un Aimant est un Grand petit film

Tu attises ma curiosité là !

C'est un film qui gagne en maturité avec le temps. La première fois j'avais trouvé ça assez quelconque puis au final, en y pensant, le fait d'en parler, puis le revoir quelques années après, ça grandit vraiment le film. Il y a 2-3 passages absolument sublimes (les comédiens sont épatants)

Après le fait de mieux connaitre Marseille, d'y avoir passer des soirées, d'y vivre par intermittence, le fait de retrouver les quartiers que je côtoient forcément ça me touche plus aussi