Vos derniers films (DVD, Télévision...) - Saison 4

Grosse déception.
Ca aurait pu traiter de la féminisation de la société et la revanche féminine depuis la fin des 60's. Mais non. Ca se contente d'être lourdingue dans son message misogyne à peine caché.
Ca aurait pu être quand même ultra fun. Mais non. Ca se contente de copier Shaun of the dead (blague du déguisement y compris). Ouais mais Jake West il a pas le talent de Wright pour écrire et réaliser. Doghouse est hyper brouillon narrativement et la première heure ressemble à une succession de scénettes sensées faire rire le spectateurs (les sourires sont rares). Et c'est surtout très moches. Seuls les maquillages nous sortent un peu de notre ennui.
Ah, et il faut attendre 1h pour le premier mort. Et de voir 9 personnages qui n'arrêtent pas d'éviter les pires trucs pendant 60 minutes pour se faire décimer comme des tâches à la suite en 10 minutes, c'est un peu relou

Oui j'avoue avoir eu un sourire et un petit plaisir caché devant le final purement masculin (en gros, on s'en tape des femmes, toutes des castratrices ! vivons notre vie !) mais avec le recul, c'est quand même crétinou.

L'autre jour, je regardai avec Badou la liste des classiques Disney et remarquai que la dernière décennie avait été piteuse et inintéressante pour le studio aux grandes oreilles.



Je n'ai pas vu La ferme se rebelle et cie, mais je serais prêt à parier gros qu'on n'y retrouve jamais la magie des vieux Disney. Combien de Chicken Little faudra-t-il supporter avant de revoir un La belle et le clochard ? Où sont passées les fabuleuses chansons de Le livre de la jungle et de Robin des bois (aaah cette voix de crooner en vf) ? Qui doit-on appeler pour raconter de belles histoires ?

Tout ceci nous amène donc à Mulan, vu hier soir. Bien c'est pas mal du tout. Au même titre que le très sympathique Lilo et Stitch, des même créateurs/dessinateurs, Mulan se suit dans déplaisir et offre même quelques séquences qui dépotent (l'avalanche ). Alors oui, ya quelques gros défauts (le camp des militaires : 2000 dans les chansons, 10 pauvres gugus pendant les batailles) mais l'humour et la magie sont présents. On est loin des grand classiques Disney ou même d'un Pixar (Lasseter et Bird forever), mais ça fait plaisir.

Que nous réserve l'avenir Disney ? Pas grand chose de bon j'ai l'impression...

hoptin! j'ai meme pas ouvert le trailer rien que la tronche du gars non merci

Tu juge sur le physique ... j'appelle la halde !

Si c'est pas du priv'joke ça pauvre gens qui vont débarquer je les plains


Nan, mais sans rire je veux même pas voir le trailer, chuis ptét crétinou mais tout et crétinou, pour paraphraser renault

Bon dac j'ai arreté l'écoute de discharge pour regarder le trailer, j'ai fait mon boulot, ça va être grandiose, et faire un bide, c'est de la pouet, merci d'avoir lu mon message.

Bon je vais plus regarder de films pendant une semaine ça va être dur mais tant pis. trop ma dose j'en peux plus, trois films par jours et souvent les mêmes, je vous dis adieu pendant une semaine, ne soyez pas tristes je serais critique avec les films que je n'aurais pas encore vu

Ok

Mr Brown a écrit:

Ok

Change d'avatar, par pitié

Pourtant je trouve qu'on se rejoint bien niveau avatars qui refoulent

bah moi le doigt dans l'oreille et pas dans le popotin

Attention on va avoir droit à une attaque d'humour, je vous previents ce ne sera pas drôle même si on a à faire à un rigolo, rappellez vous les clowns dans le cirque, c'était bien hein

Un couple fraîchement marié débarque à Hawaï pour sa lune de miel. Mais un tueur rôde autour de lui, et un autre couple de jeunes mariés a déjà été dépecé.

Ben c'est pas mal du tout. David Twohy est un de ces gars qui sans faire de films absolument énormissimes (sauf Riddick ), fait des petits métrages de genre sans prétention et toujours bien foutus. A perfect gateway est de ceux là. S'il n'est pas mémorable, on prend cependant un certain plaisir à se faire balader et manipuler pendant une bonne partie du métrage. Si Twohy se regarde un peu trop écrire (nous annonçant la teneur réelle du film pendant au moins 40 minutes), il réalise un ptit film de samedi soir sympatoche malgré tout. Et Milla Enormetétonvovich joue bien

Ptin quand même l'affiche faut oser, et c'est bien

Ptin trois heures après

Ptin c'est clair.

ptin j'ai pas pu attendre troire pour répondre

Cool story, bro.

J'ai enfin vu Wall Street. Ca va, c'est pas mal.
Un peu trop naïf à mon avis finalement.
Douglas reste quand même relativement soft dans le cynisme.
Mais ça se regarde plutôt bien malgré la difficile immersion dans un monde un peu déroutant :
j'm'y perds avec leur jargon.

J'ai un peur maintenant que Wall Street 2 soit encore plus manichéen.
Et dans le genre naïf, voir Shia Labeouf dans le casting, c'est pas pour me rassurer.

Moi le dimanche c'est sacré, je ne regarde pas de films avant minuit, mais j'ai maté un épisode de l'inspecteur Barnaby, que j'aime beacoup, mais je l'avais déjà vu, mais il est pas trop mal.

Youn a écrit:

Un couple fraîchement marié débarque à Hawaï pour sa lune de miel. Mais un tueur rôde autour de lui, et un autre couple de jeunes mariés a déjà été dépecé.

Ben c'est pas mal du tout. David Twohy est un de ces gars qui sans faire de films absolument énormissimes (sauf Riddick ), fait des petits métrages de genre sans prétention et toujours bien foutus. A perfect gateway est de ceux là. S'il n'est pas mémorable, on prend cependant un certain plaisir à se faire balader et manipuler pendant une bonne partie du métrage. Si Twohy se regarde un peu trop écrire (nous annonçant la teneur réelle du film pendant au moins 40 minutes), il réalise un ptit film de samedi soir sympatoche malgré tout. Et Milla Enormetétonvovich joue bien

Tiens je l'ai aussi vu y a pas très longtemps et je plussoie
Une série b rythmée qui marie agréablement aventure exotique et actioner musclé.

Youn a écrit:

Et Milla Enormetétonvovich joue bien

ça m'a surpris aussi. C'est d'ailleurs pour garder cette image d'elle que je n'ose pas aller voir le dernier Resident Evil

Revu et il reste sans hésiter mon Spencer/Hill préféré.
C'est une des premières comédies du duo à utiliser la recette désormais légendaire: bagarres bon enfant/gags cartoonesques/saucisses+bière à volonté. Du coup, voir des idées, des situations et des gags pas encore usés jusqu'à la corde àa quelque chose de très rafraichissant. Et on sent aussi que les deux compères y prennent vraiment du plaisir, sans doute plus qu'en décalquant inlassablement le même schéma des années plus tard. Non seulement l'esprit cartoon est déjà bien présent (voir la scène de baston dans le gymnase), les clins d'oeil au genres populaires de l'époque innombrables (des films de mafieux aux westerns spaghetti), mais le film laisse aussi la part belle à l'action. Et pas que les bourres-pif, l'action qui fait vroum-vroum: les deux héros étant des amateurs de compétitions automobiles. Chargé des cascades, je peux vous dire que Rémy Julienne se fait plais' et est sans pitié avec la carrosserie des pauvres tutures utilisées lors des scènes de courses.
Enfin, comme cerise sur le gâteau, il faut noter la présence de...Donald Pleasance! Il incarne un docteur spécialisé en méchanceté qui coache le bad guy du film. Non seulement j'ai rarement vu un acteur cabotiner avec un tel entrain, mais en plus la VF le gratifie d'un accent allemand absolument divin . Indispensable of course!

Spoiler:

Mon oncle d'Amérique (Alain Resnais - 1980)

Le professeur Henri Laborit intervient au cours de trois récits entremêlés pour expliquer ce que nous savons aujourd'hui du comportement humain :

Jean LeGall, issu de la bourgeoisie, ambitieux, mène une carrière politique et littéraire. Pour la comédienne Janine Garnier, il abandonne sa femme et ses enfants. Janine a quitté sa famille, de modestes militants communistes, pour vivre sa vie. À la demande de la femme de Jean, elle le quitte, puis devient conseillère d'un groupe textile où elle doit résoudre le cas difficile de René Ragueneau, fils de paysan, catholique, devenu directeur d'usine.
Le film se déroule en permanence sur trois niveaux : l'histoire racontée, les représentations mentales des protagonistes influencées par le cinéma et par leurs souvenirs propres, et des images d'expérience sur les rats n'ayant pas de rapport évident sur le moment, mais qui deviennent éclairantes sur le comportement des personnages à la fin du film.

Fascinant, terrifiant et implacable. Démoralisant, aussi.
Il est dur de résumer un film aussi dense et aussi complexe que Mon oncle d'Amérique (qui n'a rien à voir avec le piratage, inutile de le préciser).
Alain Resnais est vicieux. On dirait pas comme ça, sous ses airs gentils, mais il est très vicieux. Tellement que le film n'est qu'un immense piège tendu au spectateur. Réfutant naturellement tout rapprochement avec le comportement animal (ben ouais quoi, on est des humains, faut pas déconner), on se précipite dans l'histoire sans savoir ce qui nous attend.
Le mode opératoire de Resnais est globalement le même : il entremêle trois histoires, celles d'une pseudo-comédienne (Nicole Garcia), d'un fils d'agriculteur ayant réussi (Gérard Depardieu) et d'un journaliste/homme politique ayant une relation avec la pseudo-comédienne (Roger Pierre). Chaque histoire suit donc son cours, alors qu'en parallèle (du moins, pour les égocentriques que nous sommes ; le commentaire scientifique vaut en fait aussi pour les humains) le professeur Henri Laborit nous expose le fonctionnement du cerveau.
Rien de bien passionnant sur le papier, d'autant plus qu'on peut être hermétique à cette approche scientifique. Mais vient le moment où Resnais procède à une relecture sous la lumière de l'expérience faite avec des rats.

Et là, c'est le coup de massue.

La rigueur du montage, la précision de la réalisation, la distance avec les personnages et la discrète musique nous assènent de gros coups de déterminisme dans notre foi en la liberté.
Film impossible à noter, puisqu'expérience. Scientifique ? Artistique ? Philosophique ? Les trois. Déprimant ? Malgré la petite lueur d'espoir finale, il l'est.
Totalement.

?/10