Doomsday Machine Réalisé par: Harry Hope & Lee Sholem
Année: 1972
Genre: Sci-Fi multicolore
Origines: USA (mais avec des stock-shots de Yôsei Gorasu dedans le flim)
Spies discover that the Red Chinese have built a "doomsday machine" capable of destroying the surface of the Earth, and that they plan to use it within a matter of days. Meanwhile, Project Astra, a manned U.S. space mission to Venus, is in its final hours before launch when it is taken over by the military and nearly half of its all-male crew is replaced by women. The reason for this becomes apparent when, shortly after Astra leaves orbit, the Earth is completely destroyed in a global cataclysm! Is the human race doomed? What dangers and wonders await the crew of the Astra on their journey to Venus?Le film commence en Asie... Une espionne s'introduit dans un bâtiment ultra secret à l'entrée étroitement surveillée par un homme et un chien, heureusement notre espionne en herbe, sans doute experte en point & clic, sait qu'il suffit de balancer un chat par dessus un mur pour les neutraliser.
Rapide comme l'aigle et poutrant comme le pangolin.
Le lancer de chat
Ce film n'est nippon ni mauvais...
(oui bon, il est 03h27)
Une fois dans le complexe, où elle trouve un déguisement de scientifique (une blouse), elle s'introduit avec l'aide d'un complice dans une salle encore plus secrète afin de photographier un étrange appareil... qui se révèle être une bombe géante crée par les rouges (toujours dans les mauvais coups ceux là !) et apparemment capable de faire exploser la Terre entière (super utile
).
Hop, ni vu, ni connu...
La DOOMSDAY MACHINE (avec des grilles rouges devant
) !
Pendant ce temps, aux USA, une fusée à destination de Vénus s'apprête à décoller. Après un discours scientifique ultra pointu, voila que l'armée débarque et fait remplacer trois des astronautes par des femmes (une blonde, une brune et une rousse russe). Le fait qu'il ait fallu trois ans de préparation aux astronautes ne change pas grand chose à l'affaire, et voila notre équipe prête a décoller...
Haa, la science...
Un camion
qui roule ! Doomsday Machine n'hésite pas à employer les grands moyens !
Saaaaallluuuttt NouNoouuuueee !
Et là, c'est le drame.
Alors que jusqu'à présent, malgré l'introduction un poil nanaresque, le film restait assez crédible (enfin, toutes proportions gardées), tout s'effondre une fois la caméra embarquée dans la navette.
En effet, celle-ci est truffée d'éclairages multicolores particulièrement gerbouleux, et semble avoir été décorée par une tribus de hippies tournant au LSD et célébrant leur 42eme jour de non-brossage de dents (en gros, la fusée a été décorée par Spark et Bad Taste en Vacances).
On en est a 21:50 de métrage, ça pique les yeux, et ça sera comme ça jusqu'à la fin.
Yeeeeaaahhh !
S'ensuivent alors quelques rebondissements du genre "est-ce que le capitaine va savoir manœuvrer la navette ?", "est-ce que quelqu'un va filer de l'oxygène au vieux qui s'étouffe depuis 2 minutes ?" ou encore "fromage ou dessert ?" avant l'ultime catastrophe.
Ils sont beaux mes stock-shots !
Bien à l'abri dans leur navette-technicolor, alors que ça commence même à dragouiller sévère, la Terre se met à rougeoyer puis explose dans un déluge de feu.
Voici l'intégralité des deux images composant ce SFX des plus réussis:
Spectaculaire, non ?
Allez, regardez bien, c'est quand même vachement bien fait !
Bon, oui, c'est moche
.
Mais c'est surtout moche pour notre équipe qui se retrouve alors a errer dans l'espace, sans petits bruits de radios dans le fond, ça perturbe.
Heureusement, il reste les bip-bip-bip-bips.
Les acteurs découvrant le film...
Et voila la navette en route vers Venus, afin de redonner une chance à l'humanité de survivre, même si quelques astronautes commencent à craquer sévère...
Aucune autre source ne pourra me donner
Ce philtre enchanteur qui me faisait rêver
Par un soir d'été, je viendrai te chercher
Et dans l'arc-en-ciel, nous irons nous cacher
Je vais vous laisser un peu de surprise (même si personne ne regardera jamais ce film
) et ne pas vous raconter la fin (mi-embêtante mi-poutrante).
Il faut toutefois savoir que Doomsday Machine a, à la base, été tourné en 1967 sous le titre
Armageddon 1975. D'obscures raisons ayant empêchées sa sortie, il a été complété (sans les acteurs) et entièrement remonté quelques années plus tard...
Malgré son côté ultra cheap, Doomsday Machine reste un petit film de SF, kitch et naïf, bourré de défauts, mais non point dénué de charme et qui saura sans doute ravir les amateurs de série B, ne serrait ce que pour ses couleurs chatoyantes...