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 Les Amours interdites d'une Religieuse (Joe D'Amato - 1979)

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2 participants
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Ash
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Ash


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MessageSujet: Les Amours interdites d'une Religieuse (Joe D'Amato - 1979)   Les Amours interdites d'une Religieuse (Joe D'Amato - 1979) EmptyJeu 27 Nov 2008 - 2:34

Les Amours interdites d'une Religieuse (Joe D'Amato - 1979) 081127020915708494

Les Amours interdites d'une Religieuse
(Immagini di un Convento)


Italie, 1979
Réalisateur: Joe D'Amato
Genre: Nunsploitation
Durée: 1h33
Avec: Paola Senatore, Marina Hedman, Paola Maiolini...

L'histoire:

A cause de la mauvaise influence qu'exerce son Oncle pervers et corrompu sur elle, la Comtesse Isabella de Lignate est forcée de rentrer au couvent. Préférant la moralité de son Oncle aux restrictions de ses nouvelles camarades, Isabella se sent prisonnière et adopte aussitôt une attitude provocante et hautaine pour illustrer son mécontentement. Or, celle-ci est loin de se douter que le coeur du couvent n'est pas si pur et chaste qu'il le laisse supposer, et ce n'est pas la découverte d'un jeune homme inconscient dans les jardins de la bâtisse qui va arranger les choses.

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Image Hosted by ImageShack.us Le titre en promet de belles, et nous en donne...Joe D'Amato oblige!
Jamais le dernier quand il sagit de choquer bourgeois et puritains, l'énergumène nous propose ces amours interdites d'une religieuse, un bis des plus honnêtes doublé d'un excellent représentant du genre concerné, à savoir la nunsploitation. Evidemment on imagine le père Joe plus doué dans ce domaine que dans la transposition littéraire (le film est censé être une adaptation de la religieuse de Diderot, mais avec des saints et des seins (je dois vous faire un dessin?) plus gros apparemment :idea: ), ce qui ne nous dérange pas, mais alors pas du tout! La preuve: Isabella de Lignate atterrit donc dans ce fameux couvent, pensant naïvement que prières et communion avec le tout poussiant rythmeraient désormais sa morne vie. Que néné nenni! La belle va bien vite ce rendre compte que derrière l'habit triste de ses nouvelles camarades se cache en réalité des femmes, comme elle, ayant des désirs à combler, et ce sous l'oeil scandalisé de Jésus (pas Franco, l'autre). Même Soeur Marta résiste de moins en moins aux charmes de la douce Lacinia (qui elle aime bien renifler Isabella le soir, mais ceci est une autre histoire)! La routine quoi, dans ce petit couvent au premier abord très prude. Mais c'était sans compter cet évènement inattendu, la découverte d'un jeune homme inconscient dans les jardins (il a semble-t-il été agressé par de vilains brigands, t'as vu). Le jeune éphèbe se fait soigner par une nonne qui n'est pas insensible à sa beauté, les pensées louches se bousculent dans les têtes, la tension monte, la sainte v(i)erge aussi (mais elle c'est sur ces grands chevaux qu'elle monte, parce que le sexe c'est pas bien). Bien conscient qu'il ne laisse pas ces dames indifférentes, Guido (c'est comme ça qu'il s'appelle ce p'tit crétinou) va alors convaincre ses sauveuses de lui permettre de rester, annoncant fièrement en bombant le torse qu'il les protegera des brigands (alors qu'il s'était fait rétamer, rappelons-le). Totalement obnubilées par le beau mâle, elle finissent par céder. Monumentale erreur, dirait ce cher Jack Slater! Car Joe D'Amato nous balance alors un méga twist dans ta gueule. Guido serait en fait le diable en personne. Oui, c'est un fait, peu de temps après son arrivée, plusieurs apparitions d'un démon cornu ont lieu à l'intérieur même du couvent. Les doutes, la crainte, l'angoisse et le déséspoir s'emparent des nonnes (tintintiiinnnnn). Image Hosted by ImageShack.us

Vous l'aurez remarqué, La première partie du film est un joyeux festival. L'occasion pour Joe D'Amato de dégainer ses premiers plans nichons, de désapper ses actrices (toutes charmantes d'ailleurs), de soigner (si si) sa réalisation, et de nous flatter les oreilles avec une musique tout à fait correcte. Le début est également plein de promesses pour la suite, car ce qui n'était alors que de petites léchouilles sous la couette va bientôt devenir beaucup moins soft. On entre même carrément dans la gaudriole à l'italienne lors de cette scène où Soeur Marta quitte le couvent pour aller chercher l'exorciste. Passant par les bois, la malheureuse tombe sur deux brigands (décidément). qui s'empresseront de la violer (bonjour chez vous). Leur affaire terminée, les deux malfrats laissent cette pauvre Marta inconsciente et nue au milieu de la forêt. D'une crudité peu commune dans le genre, cette scène à le mérite d'accentuer d'une manière considérable le charisme de l'exorciste, interprêté par Donald O'Brien, et qui va par hasard passer par là (c'est vachement bien foutu les films de Joe D'Amato quand même!) pour secourir la belle. Image Hosted by ImageShack.us Le père Arnaldo devient dès cet instant le seul espoir de nos nonnes favorites, et se transforme grace à cet acte héroique et le jeu d'O'Brien en figure ultime du padre qui en a dans la soutane. Un regard qui crie "me fait pas chier", une démarche franche, Arnaldo est le terminator des grenouilles de bénitier, et va, à l'aide de son goupillon, botter le popotin du démon (bon d'accord, j'éxagère un peu... :mrgreen: ). Direction le couvent, donc, pour LA scène qui mérite à elle seule la vision du film (Joe D'Amato mérite d'être aduler sur dix générations rien que pour cette séquence hallucinante (là aussi j'éxagère, mais pour qui aime le genre, c'est un pur bonheur)). Arnaldo déboule ennnnfin dans la batisse maudite, et commence son exorcisme. De couloir en couloir, il agite son goupillon et prononce ses formules, alors qu'autour de lui toutes les nonnes commencent à enlever leurs effets et à se toucher lascivement en le suivant de près. Comme possedées, elle l'encerclent et l'agrippent enfin dans une petite pièce. Heureusement, comme ses harpies ne lui font nichon ni froid (faut dire qu'il lutte le bougre), il reste inébranlable (le saint ésprit la bitte sans doute), et ce même si elles tentent de lui arracher ses vêtements. Lui reste droit, immobile, la tête haute, continuant de réciter ses formules.
La suite, eh bien c'est simple, il....non, je ne vais pas raconter la fin quand même, faut que les gens aient envie de voir le film (quoi j'ai perdu la moitié des lecteurs de toute façon? Pourtant c'est sympa les films avec des nonnes!). Quoi qu'il en soit, que l'on soit ouvert au genre ou non (les scènes un peu hard ne seront pas du goût de tous non plus, même si D'Amato nous présente tous ça avec un certain savoir-faire et pas un pêt de vulgarité), Images in a convent est une curiosité à voir, un bis de bonne facture qui respecte à la lettre le cahier des charges de tout bon nunsploitation qui se respecte, et qui se démarque même légèrement par quelques scènes valant leur pesant d'eau bénite.


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Avec son exorciste et ses nonnes, le film est une manifique histoire de pères et de paires.

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Une nonne à moitié nue s'est cachée dans cette image!

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En fait, je crois que Joe D'Amato est un pur génie :idea: .

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Donald O'Brien, la fuck you attitude "zen".

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Une très belle lune, et pourtant pas de trace de Loups-Garous dans le film.

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Comme dirait l'autre, ça sert à rien mais c'est joli :idea: .

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MessageSujet: Re: Les Amours interdites d'une Religieuse (Joe D'Amato - 1979)   Les Amours interdites d'une Religieuse (Joe D'Amato - 1979) EmptyJeu 27 Nov 2008 - 6:40

:love:

Superbe chronique, qui donne très envie (de voir le film hein).
Je n'ai pas encore vu de Joe D'Amato d'ailleurs, il faudrait que je rectifie ça !
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