Vos derniers flims vus en salle ou dans le salon de Youn (Films sans topics)

Citation :

Je n'ai jamais vu La chèvre ni Les Fugitifs. En tout cas, pas dans mes souvenirs, ou pas en entier.

Ça fait partie de cette petite poignée de films qui est rediffusée chaque année n'empêche. Résolution 2020 du coup?

Carrément, j'ai shloubidoubidé La chèvre, Les fugitifs suivront.

Dans un autre genre, il faut que je voies Le cerveau.
Et j'aimerai bien me pencher sur les filmos de Darry Cowl, Sim, Robert Dalban (entre autres gueules incroyables).
Et peut-être Mocky et Blier, la filmo de Francis Perrin, pas dans mes priorités, mais j'y pense.
Et aussi tout Jean Yanne, Georges Lautner, tous les flims avec Mireille Darc (je suis faible), idem pour Jean Rochefort, Marielle, Pierre Richard et environ 3 milliards d'autres personnalités du cinéma français comique ou non.

Je suis pas sorti de la berge.
C'est génial.

C'est du très beau programme n'empêche, j'ai pas mal de Jean Yanne à découvrir aussi, quelques Lautner également mais faut dire qu'il y a de quoi faire 

J'ai une passion bizarre pour Sim (entre autres ), je crois que j'ai la plupart de ses bouquins

J'ai une anecdote un peu nulle au sujet de Sim.
Le jour de sa mort, j'étais à l'Étrange Festival, et avant l'un des flims projetés, Rurik Sallé ex-journaliste à Mad Movies faisait une présentation d'un flim.
Il a commencé son speech (De tête, hein, j'ai pas une mémoire des trucs que je n'ai entendu qu'une fois dans ma vie, on n'est pas dans un flim d'espionnage. Français. Des années 2000) : "Avant de vous présenter le film, j'aimerais rendre un petit hommage à Sim, qui vient de nous quitter. On est à l'Étrange Festival, et Sim était quelqu'un d'étrange..."
Je ne sais pas pourquoi, ce début de speech m'a marqué.
Je ne connaissais pas bien le personnage, mais il m'a toujours paru sympathique.
Si tu peux mettre la main sur l'émission Nous nous sommes tant aimés, de Jérôme Revon, diffusée entre autres pendant les après-midi ciné de France Télévisions, qui lui est consacrée, je te la conseille.
J'y ai appris plein de choses à son sujet, et eu la confirmation que ce type était une crème, et un sacré rigolo.

C'était une crème oui, un gars très drôle qui avait un sens de l'improvisation assez fou (comme les Jean Yanne et compagnie, enfin toute l'écurie des Grosses Têtes du début des années 80 quoi) et un amour du bon vieux gag qui n'épargnait pas grand monde.
Et un as du biniou n'oublions pas

T'inquiètes, j'ai pas oublié, il est sur ma liste aussi.

Je ferai probablement une vision en live-stream-direct-avec-commentaires-dans-un-topic-en-même-temps-avec-captures-à-l'appui, comme je l'ai fait pour le fantastique Cats.

Scout toujours..., de Gérard Jugnot (1985)

J'avais commencé à mater le flim lors d'une diffucion la semaine dernière, et j'étais passé à autre chose, du coup, j'ai rattrapé le flim ce soir, lors d'une autre diffusion.

Eeeet... Petite douche froide.
Soit j'en gardais des souvenirs complètement déformés, soit le flim est vendu comme une comédie, alors qu'en fait c'est une comédie dramatique, soit ça n'a jamais été une vraie comédie, et j'en attendais trop, pour cette redécouverte.
Le flim est amusant, mais je n'ai pas ri de bon cœur une seule fois.
Les gags tombent à plat, et il y en finalement très peu.
Attention, le flim a du charme, un peu vieillot, mais ce n'est pas une pure comédie burlesque, comme je m'y attendais.
Scout toujours... vire même au survival dans sa dernière partie.
Pas hilarant, mais pas vraiment dramatique non plus, le flim a le popotin entre deux chaises, c'est un flim très bizarre.

Je n'arrive pas vraiment à comprendre si Jugnot se moque des scouts, en les tournant en ridicule, ou s'il veut leur rendre un hommage vibrant, en montrant que c'est dans l'adversité qu'ils se découvrent.
Très bizarre aussi ces non-dits autour des chefs scouts qui font des avances aux gamins.
Jugnot fera beaucoup mieux plus tard en temps que réalisateur, avec Meilleur espoir féminin, Monsieur Batignole et surtout Une époque formidable... (il aime bien les titres de flims qui se terminent par "...").

Reste Jugnot, excellent, le casting des gamins qui est quasi parfait, à un ou deux gosses près qui jouent comme des patates, et quelques seconds rôles savoureux : Jean-Paul Comart dans le rôle de l'aumônier, Jean Rougerie en papa protecteur et grande gueule, Maurice Barrier en gitan flippant, et Agnès Blanchot en love interest trèèès libéré.
Ainsi que Jean-Yves Chatelais et sa voix inimitable, dans un petit rôle. Kaamelott forever.

A noter aussi la présence de Louis Leterrier au casting, probablement dans le rôle d'un des gamins.

5/10

Maléfique 2

Bon sang que c'est naze Déjà que le premier n'était pas fameux mais alors là on touche le fond de la médiocrité. Brenton Thwaites remplacé par un acteur encore moins charismathique, un scénario et une DA qui repompent Avatar sans scrupule, des dialogues de sitcom, une réalisation qui fait n'importe quoi et dont la seule idée (vide de sens) est de faire des passages du macro au micro, et j'en passe.

Je vous laisse apprécier le final. Qu'on ne vienne pas dire de Spielberg qu'il est mièvre... Parce que mièvre, c'est ça.



Manquait plus qu'ils se mettent à chanter.

D'abord j'ai cru qu'Eric Valette avait fait une suite à son film, et puis j'ai compris
Tu l'as en st...ah non rien

J'ai revu ce film il n'y a pas très longtemps tiens. Il tient bien le poids des années.

Hardcore Henry:

J'arrive légèrement après la simili-hype du film (5 ans de retard ça va quand même, y a pire    ) et j'aurais bien du mal à avoir un avis tranché dessus, la qualité du machin oscillant tellement d'une scène à l'autre (de même que l'imagerie, la gestion de la vue subjective, la mise en scène de l'action). C'est d'ailleurs fort dommage parce qu'il y a une vraie proposition derrière le projet, il ne manque au final qu'un bon coup de brainstorming et quelques personnes un poil plus compétentes au niveau du script pour que le tout devienne vraiment marquant.
Première déception, avec leur délire de vue à la première personne je m'attendais naïvement à un film en plan séquence, hors la petite entourloupe scénaristique (coucou le héros est un cyborg et ses yeux sont des caméras) vient complètement saborder cette promesse. Il y a donc des cuts qui, outre un problème de cohérence certain (Henry fait du montage live entre deux bourres-pifs du coup?   ), sacrifient un peu la fluidité de l'action durant plusieurs scènes.
De la même manière, l'imagerie est teeeeeellement vue et revue, tendance terrains vagues et hangars d'Europe de l'Est entre deux bases hight-tech aux douces saveurs de Metal Gear Solid du pauvre. La variété des décors, des environnements dans lesquels les personnages se tapent et font des cabrioles (les petits foufous) c'est justement là qu'il fallait tenter un semblant d'originalité. Malgré son concept atypique, Hardcore Henry est visuellement d'une fadeur absolue, ça la fout mal.
Pourtant à côté de ça, ben...c'est fun on va pas se mentir , complètement débile et effréné, pas si loin d'un délire à la Hyper-Tension en terme de sensations. Quelques séquences font mouche, la plupart du temps quand le réalisateur décide de prendre tout le monde à contre-pied avec un détail wtf qui sort de nulle part (un tank, on ne dit jamais non à un tank ). Certaines séquences routières valent le détour, de même que la fusillade du dernier quart. je vais partir sur un 6/10, peut mieux faire mais il y a de bons restes.

Le secret des Marrowbone:

Petite déception car j'en attendais beaucoup, notamment avec tout le bien qu'on m'en a dit . Mais mazette pour un film à secrets je l'ai trouvé terriblement prévisible, sans hésitation le truc le plus grillable de l'année pour moi. L'essentiel des rebondissements se voient à des kilomètres dès le premier quart du film, à cause d'un script qui a vingt ans de retard et d'une mise en scène qui passe son temps à saborder sa propre intrigue avec un montage téléphoné et des coups de coudes qui mettent à l'épreuve la notion de subtilité. Je n'ai donc pas réussi à être surpris, je n'ai pas vraiment frissonné non plus alors que certaines mécaniques du film tendent vers ça. Tout sonne l'anachronisme, c'est dommage. Sorti au début des années 2000 ça aurait pu faire son petit effet, mais là c'est se tirer une sacrée balle dans le pied de vouloir débarquer avec une histoire pareille après Sixième sens, Les Autres, L'orphelinat et consort. Heureusement que le film tient plutôt bien la route visuellement et propose des décors et une ambiance qu'on a souvent du mal à vraiment dater. Comme une petite bulle hors du temps. De la même manière, les personnages sont touchants et bien campés par un casting jeune qui fait largement le taf. Un 6/10 qui fleure bon la frustration

Vous l'aviez vu?

J'en avais eu des retours assez mitigés, je ne m'étais pas lancé dans l'aventure

Twisted Pair, écrit par Neil Breen, produit par Neil Breen, réalisé par Neil Breen, avec Neil Breen:

J'ai attendu le meilleur moment pour découvrir ce chef-d'oeuvre et quoi de mieux que d'être malade et shooté aux médocs?
Je n'ai certes absolument rien compris au film, mais c'est un grand must.  



Mise en abyme



"Evidemment que je suis le vrai Walter White, même que mon surnom c'est Karlsberg"

Greenbook

Le racisme, s'pas bien.

Je suis un peu médisant étant donné que le film semble proposer une idée intéressante sur la quête d'identité d'un personnage refoulé par tous. On aurait pu creuser et explorer le thème du "your people" si cher aux américains. Mais non, ça dure 5 minutes.

Mortensen est excellent par contre.

Rappelons que le film était face à Blackkklansman et Roma aux Oscars.
Tout comme Crash était face à Munich Brokeback Mountain.

Youn a écrit:

Tout comme Crash était face à Munich Brokeback Mountain.

Ouais mais Paul Haggis quoi, la classe ultime ! Alors que Ang Lee ou Spielberg bof quoi...

La maison de cire
Celui d'avec Paris Hilton

Ça commence très mal avec du cliché violent, des dialogues ultra tartes et des personnages au charisme d'un poulpe sous tranxen, mais il y a un joli crescendo dans les idées de mise à mort, dans le glauque gentillet et le tout culmine dans un final vraiment sympa avec une House of Wax qui fond façon pizza 4 chaussures.
Un très bon "film du samedi soir et c'est bientôt halloween" (seal of quality)

J'ai maté Charade ce soir, du coup je suis amoureux...

La chance

Je viens de revoir The Shape of Water et c'est bien mieux que ce que j'en avais pensé la première fois

Sinon l'image du blu-ray 4K est juste parfaite, vraiment !

Tu as mangé des œufs ensuite?

Ash a écrit:

Tu as mangé des œufs ensuite?

Nope, mais j'ai sodomisé une rascasse...

Lien en mp?

Ma fille fait ses nuits et donc je recommence à mater quelques films :

The Shape of Water : C'est vraiment toujours bien, je ne m'en lasse pas pour l'instant

Us : très moyen, il y a des bonnes idées et de bonnes intentions mais ça s'essouffle beaucoup trop vite et ça ne raconte finalement pas grand chose de très profond, dommage...

Welcome to Marwen : gros coup de coeur, mais en même temps c'était couru d'avance, je crois que j'aime tous les films de Zemeckis, sans aucune exception donc bon...

Die Hard :  petit film des années 80, je l'ai vu une fois à la télé je crois, c'est pas mal... Fun fact : je l'ai en VHS V.O., en VHS V.F., deux fois en DVD, en Blu-ray et maintenant en Blu-ray 4K

Tomorrowland : quand je regarde ça et que je vois que Avengers fait huit milliards d'entrées je me dis que ça pue un peu du popotin le monde en ce moment quand même...

Hail, Caesar! : comme d'hab avec les frangins il va falloir que je vois le film quelques fois avant de me faire un avis vraiment définitif mais à la première vision c'est déjà très bon !

Don't Breathe : sympathique, c'est bien foutu, ça dure moins d'1h30, ça passe comme papa dans maman quoi !

Sunny : coup de cœur  Ce n'est pas révolutionnaire et ça ne raconte rien de bien original mais qu'est-ce que c'est plaisant ! Je trouve tous les personnages attachants et je kiff toujours autant ce grain de folie et ces changements de ton caractéristiques du cinéma coréen !
Le final est "facile" et attendu mais terriblement efficace, j'ai versé ma petite larme en souriant comme un pignouf

Citation :

Welcome to Marwen : gros coup de coeur, mais en même temps c'était couru d'avance, je crois que j'aime tous les films de Zemeckis, sans aucune exception donc bon...

J'ai vu A Ghost Story ce soir, eh ben le Snyder cut c'était mieux