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Buffy the vampire slayer (Images: Grave (6.22) - Hush (4.10) - The Body (5.16) - Primeval (4.21) ) Créateur : Joss Whedon
Années de production: 1997-2003 - 7 saisons - 144 episodes
Format : 42 min
Cette série qui alliait les genres Ado/Fantastique contait les aventures de Buffy, une jeune fille élue pour tuer les démons et les vampires. Si Angela (My so called life) représentait le lycée comme un champs de bataille pour le cœur, Buffy le représente comme un champs de bataille tout court. Tirée d’un film sans succès, la série remportera un succès fulgurant. Même si les audiences US n’étaient pas exceptionnelles, la série fut l’une de plus regardées chez nous, et eut surtout un succès critique. D’abord lancée comme une simple série pour jeunes, elle réunit bientôt des personnes de tous âges autour du petit écran grâce à sa diversité d’humour, de thèmes et sa symbolique très présente.
Buffy laissera derrière elle une série dérivée (« Angel »), et de nombreuses séries qui reprendront le flambeau des jeunes superhéros, devenus très à la mode au début du XXIe siècle ; « Roswell » et ses jeunes aliens en quête d’identité, « Smallville » et son jeune Superman...
La série raconte l’histoire de Buffy Summers, une jeune fille élue pour combattre les forces du mal à Sunnydale, une ville par laquelle les vampires et les démons sont particulièrement attirés, et pour cause, la bouche de
l’enfer se trouve juste en dessous du lycée ou la jeune héroïne et ses amis vont à l’école. Lors des premières années de lycées de nombreux folklores sont revisités mais la série se construit bientôt son propre univers. Comme
nous avons pu le voir plus haut, cette série d’abord conçue comme une série pour adolescents a réuni des personnes de tous les âges devant le petit écran grâce à son humour et sa capacité à jouer sur différents niveaux de compréhension et sur différents symboles : ainsi, le public pouvait y voir ce qu’il voulait. Le titre en lui même résulte de la volonté de ses créateurs à ce qu’on ne prenne pas forcément la série au
sérieux, puisque « Buffy contre les
vampire » (
Buffy the vampire slayer)
sonne bel et bien comme une farce. Les démons que combattent Buffy et le scooby gang (son groupe d’amis) ne sont que la représentation de leurs propres démons et les multiples épreuves qui leur permettront de mûrir et de s’accomplir en tant qu’adultes ; Willow la meilleure amie de Buffy devient
dépendante à la magie au point de ne plus rien voir d’autre et de tout détruire autour d’elle, Buffy tombe amoureuse d’un
vampire avec une âme et il la perd aussitôt qu’elle fait l’amour avec lui… …
« Il m'a dit que la base de la série serait de prendre tout ce qui est horrible et terrifiant dans l'adolescence et de le transformer littéralement en monstres. »Lors du dernier épisode de la saison 2, Buffy annonce à sa mère qu’elle est une tueuse de
vampire. Les personnes qui se seront amusées à décortiquer l’épisode y verront un parallélisme amusant avec l’homosexualité. En effet, les créateurs ont fait agir la mère de la jeune fille comme si elle apprenait que celle-ci était homosexuelle, avec des phrases telles que « Et tu es sûre
que tu ne peux pas démissionner ? », ou « Ton père n’a jamais été assez présent.
Cette brève analyse d’une scène de la série n’est qu’une infime partie de ce
qu’on pourrait être analyser, et chacun peut ainsi y voir ce qu’il veut puisqu’il y a un sens premier plus léger et un sens second, plus profond et plus psychologique. L’évolution du personnage principal se ressent d’autant plus lorsque l’on compare le point de vue exposé par la série au début et à la fin de la série. En effet, au début Buffy est la seule, l’unique tueuse et affronte ses démons et le lycée comme elle le peut :
« je suis la Tueuse , la seule, l'élue ! » Et en fin de saison 7 elle détruit la bouche de l’enfer et donne son pouvoir à des milliers de jeunes filles dans le monde.
« Je dis que mon pouvoir devient le vôtre. A partir de maintenant, chaque fille dans le monde qui aurait pu être une Tueuse, sera une Tueuse. Chaque fille qui aurait pu avoir le pouvoir, l'aura... qui pourrait se lever... se lèvera. Faites votre choix. Etes-vous prêtes à être fortes ? »Ces deux répliques portent un message : la première représente la crise d’adolescence, dans laquelle l’héroïne sera plongée durant de nombreuses années, et la seconde symbolise l’accomplissement en tant que femme, en tant qu’adulte.
Acteurs principaux (par ordre alphabétique) :• Amber Benson (1999-2002)
(Personnage : Tara Maclay )
• David Boreanaz (1997-1999)
(Personnage : Angel )
• Nicholas Brendon (1997-2003)
(Personnage : Alex Harris )
• Charisma Carpenter (1997-1999)
(Personnage : Cordelia Chase )
• Emma Caulfield (1999-2003)
(Personnage : Anya )
• Sarah Michelle Gellar (1997-2003)
(Personnage : Buffy Summers )
• Alyson Hannigan (1997-2003)
(Personnage : Willow Rosenberg )
• Anthony Stewart Head (1997-2003)
(Personnage : Rupert Giles )
• James Marsters (1997-2003)
(Personnage : Spike )
• Michelle Trachtenberg (2000-2003)
(Personnage : Dawn Summers )
AWARDSNomination aux
Emmy Awards pour l'épisode
"Hush" (épisode pratiquement entièrement muet) de la saison 4
-> Emmy Award 1998 : Meilleurs maquillages pour l'épisode Innocence
-> Emmy Award 1998 : Meilleure musique originale de Christophe Beck pour l'épisode Acathla - 1re partie
La série a également reçu 2 autres nominations importantes pour "The Body" (épisode sans musique), saison 5, et "Once More With Feelings (épisode musical) saison 6.
ANALYSE DE LA SERIE WIKIPEDIABuffy contre les vampires peut être vue comme la
métaphore du
passage de l'adolescence à l'âge adulte et des conflits qu'il suscite. Joss Whedon avait d'ailleurs présenté la série à Sarah Michelle Gellar de la façon suivante :
" le principe de base, c'est de reprendre tous les démons de l'adolescence, et d'en faire de vrais démons."
Le romancier et essayiste
Martin Winckler, auteur de nombreuses analyses sur les séries télévisées, présente
Buffy comme l' "épopée d'un groupe d'adolescents face aux démons de la vie". Joss Whedon a expliqué qu'un des
thèmes majeurs de sa série était l'
incompréhension des adultes à l'égard des adolescents.
Il s'appuie notamment sur un passage de l'épisode Bienvenue à Sunnydale 2/2, où Joyce, la mère de Buffy interdit à sa fille de sortir le soir, pensant que l'adolescente veut s'amuser. L'adulte, persuadée d'incarner la raison et la responsabilité, prétend savoir ce que pense Buffy : "Si tu ne sors pas, ce sera la fin du monde". Selon Whedon, cette phrase est prononcée parJoyce sur un mode ironique, mais il s'avère que c'est ce que pensent réellement les adolescents. Pour lui, ce dialogue "symbolise le message de la série, à savoir qu'ilest difficile d'être un adolescent" incompris des adultes. Toujours
selon Whedon, la fin de la scène, où Buffy cherche son matériel de Tueuse, caché dans le fond secret d'un coffre, sous ses affaires et jouets d'enfance, est une "métaphore visuelle" de ce qu'on ressent quand on est jeune. Ces métaphores très légères n'étaient évidemment que les prémices d'une longue lignée de.. métaphores, complexes et moins complexes à dénicher.
Sous thèmes : le pouvoir féminin, lutte contre des figures patriarcales, l'engagement et la responsabilité, mais également l'émancipation sexuelle, l'évolution... ... ...
ARTICLES EN ANGLAIS- Spoiler:
- wiki a écrit:
- During the first year of the series, Whedon described the show as "My So-Called Life meets The X-Files." My So-Called Life gave a sympathetic portrayal of teen anxieties; in contrast, The X-Files delivered a supernatural "monster of the week" storyline. Alongside these series, Whedon has cited cult film Night of the Comet as a "big influence",[65] and credited the X-Men character Kitty Pryde as a significant influence on the character of Buffy.[66] The authors of the unofficial guidebook Dusted point out that the series was often a pastiche,
borrowing elements from previous horror novels, movies, and short
stories and from such common literary stock as folklore and mythology. Nevitt and Smith describe Buffy's use of pastiche as "post modern Gothic".For example, the Adam character parallels the Frankenstein monster, the episode "Bad Eggs" parallels Invasion of the Body Snatchers, and so on.
Buffy episodes often include a deeper meaning or metaphor
as well. Whedon explained, "We think very carefully about what we're
trying to say emotionally, politically, and even philosophically while
we're writing it... it really is, apart from being a pop-culture
phenomenon, something that is deeply layered textually episode by
episode."
Academics Wilcox and Lavery provide examples of how a few episodes deal
with real life issues turned into supernatural metaphors:
“ | In the world of Buffy the problems that teenagers face become literal monsters. A mother can take over her daughter's life ("Witch"); a strict stepfather-to-be really is a heartless machine ("Ted"); a young lesbian fears that her nature is demonic ("Goodbye Iowa" and "Family"); a girl who has sex with even the nicest-seeming guy may discover that he afterwards becomes a monster ("Innocence"). | ” |
The love affair between the vampire Angel and Buffy was fraught with metaphors. For example, their night of passion cost the vampire his soul. Sarah Michelle Gellar said: "That's the ultimate metaphor. You sleep with a guy and he turns bad on you."
The feminist issue comes out especially when facing misogynist
characters; the most misogynistic characters, Warren and Caleb, both
die in gruesome ways (the first tortured and skinned alive by Willow,
the second eviscerated and cut in two by Buffy).
Impact culturel- Spoiler:
- Citation :
- Buffy is notable for attracting the interest of scholars of popular culture as a subset of popular culture studies. Academic settings increasingly include the show as a topic of literary study and analysis.National Public Radio describes Buffy as having a "special following among academics, some of whom have staked a claim in what they call 'Buffy Studies.'"
Though not widely recognized as a distinct discipline, the term "Buffy
studies" is commonly used amongst the peer-reviewed academic Buffy-related writings. The response to this attention has had its critics. For example, Jes Battis, who authored Blood Relations in Buffy and Angel,
admits that study of the Buffyverse "invokes an uneasy combination of
enthusiasm and ire", and meets "a certain amount of disdain from within
the halls of the academy". Nonetheless Buffy
(1997–2003) eventually led to the publication of around twenty books
and hundreds of articles examining the themes of the show from a wide
range of disciplinary perspectives including sociology, Speech Communication, psychology, philosophy, and women's studies.
Buffy Studies
Impact sur l'univers de la télévision- Spoiler:
- Citation :
- Commentators of the entertainment industry including Allmovie, The Hollywood Reporter and The Washington Post have cited Buffy as "influential".[107]
Autumn 2003 Le film préféré de mat380 several new shows going into production in the U.S.
that featured strong females who are forced to come to terms with
supernatural power or destiny while trying to maintain a normal life.[108] These post-Buffy shows include Dead Like Me and Joan of Arcadia. Bryan Fuller, the creator of Dead Like Me, said that "Buffy
showed that young women could be in situations that were both fantastic
and relatable, and instead of shunting women off to the side, it put
them at the center."[108] Buffy, while itself taking certain elements from the classic series of Doctor Who (1963–1989) (even referencing it in one episode), became a blueprint for the revived series (2005-), and executive producer Russell T Davies has said
“ | Buffy the Vampire Slayer showed the whole world, and an entire sprawling industry, that writing monsters and demons and end-of-the world is not hack-work, it can challenge the best. Joss Whedon raised the bar for every writer—not just genre/niche writers, but every single one of us. | ” |
As well as influencing Doctor Who, Buffy influenced its spinoff series Torchwood.
In addition, Buffy alumni have gone on to write for or create other shows, some of which bear a notable resemblance to the style and concepts of Buffy. Such endeavors include Tru Calling (Douglas Petrie, Jane Espenson and even lead actress Eliza Dushku), Wonderfalls (Tim Minear), Point Pleasant (Marti Noxon), Jake 2.0 (David Greenwalt), The Inside (Tim Minear), Smallville (Steven S. DeKnight) and Lost (Drew Goddard, David Fury)
Meanwhile, the Parents Television Council complained of efforts to "deluge their young viewing audiences with adult themes." The FCC, however, rejected the Council's indecency complaint concerning the violent sex scene between Buffy and Spike in "Smashed"The BBC, however, chose to censor some of the more controversial sexual content when it was shown on the pre-watershed 6:45pm slot.