La dame en noir (James Watkins - 2012)

A la fin du XIXème siècle, Arthur Kipps, un jeune clerc de notaire anglais, veuf et père d'un petit garçon, est envoyé en mission dans un village du nord-est de l'Angleterre, pour régler la succession d'une cliente décédée. A peine arrivé, il doit faire face à l'hostilité des villageois et à une mystérieuse silhouette aperçue dans les marécages.

Nouveau film produit par la récemment ressuscitée Hammer films, The woman in black est issu d'un roman fantastique écrit dans les années 80. Il réunit Daniel Radcliffe (qui essaie désespérément de montrer qu'il sait "jouer" autre chose qu'un sorcier, mais c'est pas gagné), James Watkins (réalisateur de Eden Lake) et surtout, la scénariste Jane Goldman à qui l'on doit Kick-Ass, Stardust et X-Men Au commencement (bref du bon quoi). Avec une bonne histoire, c'est-à-dire autre chose qu'un texte qui tente de montrer le gène de la violence chez les prolos, James Watkins a-t-il réussi à faire un bon film ? La réponse est positive. En effet, il faut quand même avouer qu'il a sacrément soigné son long-métrage en respectant son aura gothique et en faisant tout pour foutre une frousse bleue au spectateur. En bon artisan de l'image, il a donné à son atmosphère et son ambiance un soin particulier en reprenant l'imagerie de la Hammer et des films gothiques des 60's : brumes, coins sombres etc. Ce qui aurait pu être un film de couloir interminable devient, grâce au scénario et à la réalisation, un bon film d'épouvante. Si c'est loin d'être un chef d’œuvre, la faute à un manque de génie (il suffit de le comparer avec Drag me to hell de Sam Raimi qui contient une scène similaire) et à acteur principal qui tire la gueule tout le film (on ne sent jamais qu'il a peur mais qu'il est inquiet... quand tout individu normalement constitué se serait fait popo dessus), The woman in black réussit à être un long-métrage fantastique très honnête et mérite qu'on y jette un oeil.

La bande-annonce donne le ton et montre bien l'ambiance du film.

J'avais envie de le voir en salles, mais petite flipette que je suis, je me suis réservé pour un autre jour.
J'en ai que des bons retours, donc je suis extrêmement curieux.

(Puis Eden Lake, pouet, c'était bien ! )

Ça a l'air sympa tient !
Je vais redonner sa chance à James Watkins, même si Eden Lake était très loin de m'avoir emballé.