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 Edgar Wallace, les adaptations.

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Ash
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Ash
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MessageSujet: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyLun 24 Jan 2011 - 0:13

EDGAR WALLACE, LES ADAPTATIONS


Edgar Wallace, les adaptations. 110124120645500951


Edgar Wallace était un des écrivains les plus célèbres d'Angleterre dans les années 20/30. On lui compte aujourd'hui plus de 170 livres (sans compter ses scénarios de films et ses pièces de théâtre) et est particulièrement connu pour ses intrigues policières. Si les adaptations cinématographiques de ses œuvres sont très nombreuses, c'est du côté du cinéma populaire allemand qu'on pouvait voir pleuvoir les films. Et ce pendant près de 20 ans. :shock:

Voici quelques titres de cette collection, avec quelques réalisateurs familiers (Massimo Dallamano, Umberto Lenzi, Freddie Francis!):

Les productions Rialto Film

- Der Frosch mit der Maske (Harald Reinl - 1959)
- Der rote Kreis (Jürgen Roland - 1960)
- Die Bande des Schreckens (Harald Reinl - 1960)
- Der grüne Bogenschütze (Jürgen Roland - 1961)
- Die toten Augen von London (Alfred Vohrer - 1961)
- Das Geheimnis der gelben Narzissen (Akos von Ratony - 1961)
- Der Fälscher von London (Harald Reinl -1961)
- Die seltsame Gräfin (Josef von Baky - 1961)
- Das Rätsel der roten Orchidee (Helmuth Ashley - 1962)
- Die Tür mit den 7 Schlössern (Alfred Vohrer - 1962)
- Der Zinker (Alfred Vohrer - 1963)
- Der schwarze Abt (Franz Josef Gottlieb - 1963)
- Das indische Tuch (Alfred Vohrer - 1963)
- Zimmer 13 (Harald Reinl - 1963)
- Der Hexer (Alfred Vohrer - 1964)
- Die Gruft mit dem Rätselschloss (Franz Josef Gottlieb - 1964)
- Das Verrätertor (Freddie Francis - 1964)
- Neues vom Hexer (Alfred Vohrer - 1965)
- Der unheimliche Mönch (Harald Reinl - 1965)
- Der Bucklige von Soho (Alfred Vohrer - 1966)
- The Trygon Factor (Cyril Frankel - 1966)
- Die blaue Hand (Alfred Vohrer - 1967)
- Der Mönch mit der Peitsche (Alfred Vohrer - 1967)
- Der Hund von Blackwood Castle (Alfred Vohrer - 1967)
- Im Banne des Unheimlichen (Alfred Vohrer - 1968)
- Der Gorilla von Soho (Alfred Vohrer - 1968)
- Der Mann mit dem Glasauge (Alfred Vohrer - 1968)
- A doppia faccia (Riccardo Freda - 1969)
- Die Tote aus der Themse (Harald Philipp - 1971)
- Cosa avete fatto a Solange? (Massimo Dallamano - 1971)
- Sette orchidee macchiate di rosso (Umberto Lenzi - 1971)

Un fanzine fait maison pour les invités qui passeraient par là :idea: 

Edgar Wallace, les adaptations. 130312025817525971

http://www.fichier-pdf.fr/2013/04/19/maelstrom1/

https://mordusdecine.forumactif.com/t6342-un-fanzine-qu-il-a-l-air-bien-pourri


Dernière édition par Ash le Mer 18 Sep 2013 - 18:06, édité 4 fois
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Ash
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyLun 24 Jan 2011 - 0:15

Edgar Wallace, les adaptations. 110123110037307864 Edgar Wallace, les adaptations. 11012311005639068


DER FROSCH MIT DER MASKE


Allemagne/Danemark, 1959
Genre: Krimi
Réalisateur: Harald Reinl
Avec: Joachim Fuchsberger, Elfie von Kalckreuth, Jochen Brockmann...


Edgar Wallace, les adaptations. 110123105619794049


L'histoire:

Une bande organisee multiplie les hold-up a Londres, les signant d'une grenouille dessinee. Le neveu du chef de Scotland Yard, decu par la carence des policiers, decide de mener sa petite enquete en amateur.

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Der Frosch mit der Maske, aka La grenouille attaque Scotland Yard...mon dieu, les titres à eux seuls méritent déjà la moyenne :heart:
Réalisé par Harlad Reinl en 1959, Der Frosch(...) reprend un des récits d'Edgar Wallace. Le film a un tel succès en Allemagne qu'il est bientôt suivi d'une longue série d'adaptations et lance la mode des krimi. Alors est-ce que cette entrée en matière vaut le coup?
On y suit le duel entre un détective amateur et une obscure organisation spécialisée dans l'ouverture de coffres-forts, le chantage et les assassinats. Le gang est dirigé par un mystérieux personnage portant un masque de grenouille et signant ces méfaits avec un dessin du fameux batracien. Ici déjà on peut voir que certaines bases sont posées, un gang aux méthodes musclées, un chef dont on ne connaitra l'identité qu'à la toute fin, une police depuis longtemps dépassée, et ZE détective futé. On y découvre aussi un goût pour les intrigues apparemment simples qui prennent pourtant un malin plaisir à brouiller les pistes, à semer le trouble dans la tête du spectateur, et pourquoi pas à flirter avec le fantastique pour y parvenir. Tout est fait pour que la résolution finale soit une surprise, les suspects défilent et on finit par douter de tous les personnages. Cependant pour que cette résolution fasse son petit effet il faut qu'elle soit orchestrée et présentée de manière cohérente, ce qui n'est pas toujours le cas (à force d'entortiller les fils de leurs intrigues, les réalisateurs finissent par s'emmêler les pinceaux et le final finit par paraitre sacrément tarabiscoté). Heureusement il n'en est rien ici, Harald Reinl parvient à trouver le bon équilibre et livre un récit bien construit et assez tortueux tout en restant simple. La bonne gestion du suspens et sa manière de mettre en valeur des décors parfois à la limite du gothique british viennent même faire oublier une mise en scène très classique. Par contre il y a un point qui m'a vraiment beaucoup surpris, c'est la violence très rentre dedans des scènes d'action. Que ce soient les combats à mains nues ou les meurtres, les coups sont rapides et font mal (les meurtres sont aussi assez sanglants!). Un traitement culotté pour l'époque je trouve!
Du côté du casting on a droit à une ribambelle d'acteurs globalement convaincants qui campent des personnages très visuels, histoire d'accentuer encore plus le côté "tous le monde peut être coupable". Le vieux paternel super rigide qui ne sourit jamais et trimballe toujours une mallette noire au contenu louche ou le patron aux allures de cadavre ambulant en sont de parfaits exemples. On découvre aussi Joachim Fuchsberger dans le rôle du héros. L'acteur avec ses faux airs de Sean Connery a ce qu'il faut de charme et de charisme pour rendre son personnage attachant. Avec son majordome campé par Eddi Arent il forme d'ailleurs un duo loufoque et très sympathique que j'aimerais bien revoir dans un autre film. Eva Pflug de son côté assurera la partie charme du métrage avec un rôle très troublant. :love:

Au final, je suis très agréablement surpris par cette première plongée dans l'univers d'Edgar Wallace! Der Frosch mit der Maske est un krimi sans temps mort qu'on suit avec un réel plaisir. Le côté parfois extravagant du récit tranche un peu avec une mise en scène trop classique, mais comme Reinl s'appuie encore de temps en temps sur ses influences anglo-saxonnes pour assurer le coup, on attendra volontiers de voir si le bonhomme se libère totalement dans ses futures œuvres. Mais là c'est déjà bien la classe. :D


Edgar Wallace, les adaptations. 110123111251794877

La Grenouille :peureu:

Edgar Wallace, les adaptations. 110123111408698215

Mr. Burns? :shock:

Edgar Wallace, les adaptations. 110123111154341033

:love: :love: :love:

Edgar Wallace, les adaptations. 110123110853171047

Une attaque de moustachu!

Edgar Wallace, les adaptations. 110123111522700907

Le héros et son majordome pratiquent les arts-martiaux, ce qui n'est pas sans rappeler le duo terrible Clouseau/Kato de The Pink Panther :D

Edgar Wallace, les adaptations. 110123111737836258

Ça sent la baston!

Edgar Wallace, les adaptations. 110123111858573624

Y a quelques passages étonnamment sadiques quand même :idea:



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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyLun 24 Jan 2011 - 7:41

Ca a l'air bien :pimrose: Shloubidoubida ?
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyLun 24 Jan 2011 - 10:09

J'ai pas trouvé de lien pour l'instant :-(
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyLun 24 Jan 2011 - 10:12

Pareil, ça a l'air grenouillement bien !
En plus, y'a une adaptation signée Freddie Francis ! Je veeeuuuxxxx :yell: !
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptySam 29 Jan 2011 - 14:57

Edgar Wallace, les adaptations. 11012910362799549 Edgar Wallace, les adaptations. 110129103651550280 Edgar Wallace, les adaptations. 110129103710252337

Edgar Wallace, les adaptations. 11012910372977395


DER ROTE KREIS
SCOTLAND YARD CONTRE LE CERCLE ROUGE



R.F.A/Danemark, 1960
Réalisateur: Jürgen Roland
Genre: Krimi
Avec: Renate Ewert, Klausjürgen Wussow, Karl-Georg Saebisch...

L'histoire:

Un meurtrier sauvé parce que la guillotine a mal fonctionné revient onze ans plus tard se venger, au nom d'un mystérieux cercle rouge, peut-être celui que l'engin défaillant a marqué autour de son cou...

Edgar Wallace, les adaptations. 110129022956221458

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Bon bah je suis un peu déçu. :-(
Der Rote Kreis est réalisé en 1960 par Jürgen Roland, qui signe alors son deuxième long-métrage seulement. J'ai vérifié sur IMDb après avoir vu le film parce que ça se sent clairement que le réal n'est pas super à l'aise avec son histoire bourrée de personnages, de fausses pistes et de flashbacks. En un sens l'ensemble fonctionne plutôt pas mal au départ puisqu'on retrouve ce qui fait le charme de ce genre de péloches: Le vieil inspecteur dont c'est la dernière affaire avant la retraite, le détective privé au niveau OT III d'intelligence qui l'aide à démêler les fils, les personnages secondaires tous plus louches les uns que les autres, des décors et une ambiance au carrefour de différentes influences. Bref les ingrédients sont alléchants et réussissent à rendre le film un minimum plaisant de par leur seule présence, mais encore faut-il que ses ingrédients soient bien assemblés par le réal pour que le mayonnaise prenne (c'est génial en fait les métaphores culinaires :D :| ). Et de ce côté j'ai trouvé ça vraiment trop brouillon pour pouvoir rentrer totalement dans le film. Certains passages restent efficaces car le gang du cercle rouge est suffisamment mystérieux et mis en avant pour qu'on ait envie d'en savoir plus (en gros ils font chanter les aristos du coin et zigouillent les plus réticents. Et on trouve sur chaque lieu du crime un papier sur lequel est dessiné un cercle rouge), mais l'équilibre est trop souvent rompu entre ces scènes et les autres qui nous obligent presque à faire pause pour se remettre les idées en place. Qui et pourquoi, c'est grâce à ces deux questions que je suis resté jusqu'au bout, et ô surprise la révélation finale vaut le détour puisqu'elle est bien amenée et surtout très surprenante. Je ne m'y attendais absolument pas, mais le héros si puisqu'il nous prouve que les indices étaient sous nos yeux depuis un moment. Der Rote Kreis se termine sur une note positive, dommage encore une fois que le reste soit si bordélique :groucho: . Je place en revanche beaucoup d'espoirs dans le prochain film de Jürgen Roland intitulé Der grüne Bogenschütze car il aura en poche l'expérience acquise sur ce cercle rouge. :D


Edgar Wallace, les adaptations. 110129023022676440

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Edgar Wallace, les adaptations. 110129022915468538 Edgar Wallace, les adaptations. 11012902293651744


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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptySam 29 Jan 2011 - 18:22

J'avais eu le même tour avec Dead on Arrival de Rudolph Maté, il y a tellement de personnages et de retournements de situations toutes les 5 minutes qu'on fini forcément par se perdre à un moment ou à un autre.
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyVen 4 Fév 2011 - 23:26

Edgar Wallace, les adaptations. 110204104639321318 Edgar Wallace, les adaptations. 110204104709326264 Edgar Wallace, les adaptations. 110204104951360710

DIE BANDE DES SCHRECKENS
SCOTLAND YARD CONTRE LE MASQUE

R.F.A., 1960
Réalisateur: Harald Reinl
Genre: Krimi
Avec: Joachim Fuchsberger, Karin Dor, Fritz Rasp, Dieter Eppler...

L'histoire:

Arrêté et condamné pour meurtre, le vieux Sheldon prédit à tous ceux qui ont eu un rôle dans sa condamnation qu'ils seront châtiés. Peu a peu, la mort les frappe un par un...

Edgar Wallace, les adaptations. 110204105018599513

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Déjà aux commandes de La Grenouille attaque Scotland Yard, le réalisateur Harald Reinl signe 1 an plus tard Die Bande des Schreckens (Scotland Yard contre le masque). Cette nouvelle adaptation d'un récit d'Edgar Wallace nous propose cette fois de suivre l'inspecteur Long dans une enquête mystérieusement mystérieuse débutant par la condamnation à mort d'un criminel fraichement arrêté. Juste avant son exécution, celui-ci souhaite annoncer aux personnes qu'il juge responsables de son sort (l'inspecteur, le juge, le bourreau etc) que le malheur va bientôt s'abattre sur eux. L'homme est pendu, l'affaire est close. Vraiment close? Non! Car quelques temps plus tard le procureur meurt dans d'étranges circonstances, suivi de près par le juge. Un dernier détail, la silhouette du condamné est furtivement aperçue sur le lieu de chaque crime.
On retrouve souvent dans les krimis des intrigues qui flirtent avec le fantastique ou l'épouvante, et c'est complètement le cas ici! La première partie du film entretient bien le suspens autour de l'auteur des meurtres, en laissant planer le doute sur l'existence d'une vraie menace revenue d'outre-tombe. C'est d'ailleurs cette première partie et surtout les 20 premières minutes qui constituent le gros morceau du métrage. Le body-count y est impressionnant puisque ce sont quatre morts très visuelles qui s'enchainent à un rythme infernal. Si le spectateur a immédiatement envie de voir ce qu'il va se passer ensuite, l'inspecteur décide de faire la lumière sur cette affaire en passant à l'offensive. La suite devient alors un poil plus classique, avec les persos louches qui se croisent et une enquête qui part dans tous les sens. Mais Harald Reinl s'en sort bien puisque l'intrigue est claire, la mise en scène énergique et les personnages principaux vraiment attachants. Il parsème même avec un certain talent quelques petites touches d'humour via le photographe chargé d'immortaliser les scènes de crime qui accumule les loufoqueries. Seule déception pour ma part, une résolution finale un peu fadasse par rapport au reste du film. Le coupable manque un peu de piment et j'attendais quelqu'un avec des motivations un peu plus fortes. Après un film vraiment plaisant, le final nous fait un peu redescendre sur Terre, c'est dommage (Marrant parce que pour le Rote Kreis de Jürgen Roland c'était l'inverse, le film était brouillon alors que la fin surprenait vraiment!). M'enfin dans l'ensemble le film reste quand même très très agréable, bourré de rebondissements, d'action, de classe (Joachim Fuchsberger retrouve un rôle d'enquêteur et ça lui va vraiment bien) et de grâce avec la présence de la divine Karin Dor (qui est aussi classe, mais en même temps elle est tout Karin :love: ).
Beaucoup aimé donc, même si j'attends encore le film sans accroc aucun. :D


Edgar Wallace, les adaptations. 110204105422225556

DU SUSPENS!

Edgar Wallace, les adaptations. 110204105529576829

DE L'EXOTISME!

Edgar Wallace, les adaptations. 110204105709188397

DE LA TERREUR!

Edgar Wallace, les adaptations. 110204105845555087

DE LA JOIE!

Edgar Wallace, les adaptations. 11020411055350715

DU CHARME!

Edgar Wallace, les adaptations. 110204110714755358

"C'est trop pour moi!"

Edgar Wallace, les adaptations. 110204111313327626

Karin Dor en fâcheuse posture :-(

Edgar Wallace, les adaptations. 110204111434678358


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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyVen 11 Fév 2011 - 0:33

Edgar Wallace, les adaptations. 110210102700973048 Edgar Wallace, les adaptations. 110210103307624473 Edgar Wallace, les adaptations. 110210103530370019

DER GRÜNE BOGENSCHÜTZE
L'ARCHER VERT


R.F.A., 1961
Réalisateur: Jürgen Roland
Genre: Krimi
Avec: Klausjürgen Wussow, Karin Dor, Eddi Arent, Gert Fröbe...

L'histoire:

Un riche Américain, au passé fort nébuleux, vit dans un château près de Londres. Un "fantôme" surnommé "l'archer vert" parce qu'il transperce ses victimes d'une flèche radicale, y sème la mort .....

Edgar Wallace, les adaptations. 110210103551344009

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Déçu je suis :-( .
On retrouve Jürgen Roland, réalisateur du cercle rouge, pour cette nouvelle adaptation d'un roman d'Edgar Wallace. J'étais déjà pas super convaincu par le précédent et là c'est un peu pareil, mais pour des raisons différentes. Si je reprochais surtout à Scotland Yard contre le cercle rouge d'être trop bordélique, je trouve que de ce côté le réalisateur s'en sort beaucoup mieux avec l'archer vert. Comme d'habitude une pelletée de personnages paraissant plus ou moins louches se croisent dans une histoire assez obscure qui ne s'éclaircit que petit à petit, mais le rôle de chacun ainsi que leurs motivations respectives paraissent au moins plus ou moins clairs. Il y a en fait deux choses que j'ai moyennement aimé dans ce film.

Déjà la présence un peu trop envahissante d'un humour, agréable certes, mais qui ici ne s'accorde vraiment pas avec le côté sombre du récit original. Les gags sont peut-être drôles, mais quand le réal décide en plus de briser le quatrième mur pour s'adresser directement à nous par le biais d'un personnage on a vraiment trop le sentiment qu'il tente de se mettre les spectateurs dans la poche. Des clins d'œil pas très fins (genre on entend une explosion et le bonhomme de nous répondre: "ce n'est rien, ils tournent la prochaine adaptation d'Edgar Wallace juste à côté"...) qui font de l'ombre à ce qui nous intéresse bien plus, l'enquête. Et de ce côté c'est vraiment pas la joie. Déjà le fameux archer vert, ben il fait limite de la figuration alors que c'est censé être le centre de l'intrigue. Au final on doit le voir 5 minutes à tout casser, ce qui est problématique puisque du coup on se fiche complètement de connaitre son identité et son mobile. Roland préfère mettre en avant d'autres personnages plus ou moins intéressants, mais en tout cas bien moins que l'archer. Il y a bien Abel Bellamy, le riche américain habitant un château bardé de passages secret et doté d'un passé mystérieux, mais le fait de lever dès le départ toute ambiguïté sur le personnage en lui écrivant presque le mot enflure dans le dos le rend vraiment peu passionnant. Au moins il est incarné avec entrain par Gert Fröbe, futur Auric Goldfinger dans le James Bon du même nom, c'est toujours ça. Mais voilà, je comprends pas pourquoi ils ont préféré se concentrer sur des personnages bien cernés dès les premières minutes du film alors que l'archer, personnage mystérieux en diable, est presque délaissé. Dommage et zut de flûte quoi. :-(

Bon point quand même pour l'interprétation, même si Klausjürgen Wussow n'est pas aidé avec son personnage d'inspecteur. Faut le voir jouer le pro du déguisement alors qu'il a juste une moustache et une perruque miteuse :lol: . On retrouve aussi Eddi Arent qui comme d'hab à le droit d'incarner le rigolo de service, ici un journaliste un peu à l'ouest. Et puis y a Karin Dor, égale à elle-même. Mine de rien si on reste jusqu'au bout c'est en grande partie grâce à elle. :mrgreen:

Edgar Wallace, les adaptations. 110211120526265872

Karin Dor observe le réal en train d'imaginer les gags.
"Et donc là tu vois il lui apporte une tassé de thé en plein milieu d'une fusillade, parce que c'est des anglais t'as vu :idea: ".


Edgar Wallace, les adaptations. 110211120551955112

Jacques Audiard a un peu abusé des profiteroles

Edgar Wallace, les adaptations. 110211120646766055

Au moins visuellement c'est plutôt classe :D

Edgar Wallace, les adaptations. 11021112081633468

Et voilà, ça loupe pas, l'héroïne se fait encore embobiner par le héros :roll: :groucho:

Edgar Wallace, les adaptations. 110211120718760296

Tiens j'ai cru voir un archer vert :idea:

Edgar Wallace, les adaptations. 110211120836745460

"Dites les gars, il parait qu'il y a un archer vert dedans notre film.
- Nan, c'est pas vrai!
- By jove!"


Edgar Wallace, les adaptations. 110211120902586557



Festival Karin Dor :satine:




Dernière édition par Ash le Lun 14 Mar 2011 - 20:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyLun 14 Mar 2011 - 20:32

Edgar Wallace, les adaptations. 110314080115476322 Edgar Wallace, les adaptations. 110314080140976050 Edgar Wallace, les adaptations. 110314080207270274

DIE TOTEN AUGEN VON LONDON
LES MYSTERES DE LONDRES


R.F.A., 1961
Réalisateur: Alfred Vohrer
Genre: Krimi
Avec: Joachim Fuchsberger, Karin Baal, Dieter Borsche, Wolfgang Lukschy, Eddi Arent

L'histoire:

Des hommes en apparence de très bonne constitution et tous dotés d'une forte assurance vie sont retrouvés morts à un rythme anormalement élevé. Scotland Yard mène l'enquête qui les mène à un établissement pour aveugles...

Edgar Wallace, les adaptations. Vlcsnap2011031418h18m27

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Coupe de cœur t'as vu :idea: :heart:
C'est Alfred Vohrer qui réalise Die toten Augen von London (Les mystères de Londres chez nous) en 1961. Vohrer est, au même titre que plusieurs de ses camarades, un réalisateur qui signera plusieurs adaptations d'Edgar Wallace, mais là je dois dire qu'il commence fort! Clairement mon adaptation préférée pour le moment. :D
On suit l'inspecteur Larry Holt qui mène l'enquête sur une succession de morts plutôt étranges dans la mesure où les victimes correspondent toutes au même profil: des hommes en bonne santé physique et surtout dotés d'une grosse assurance vie. Au niveau de l'intrigue on retrouve certes des thèmes maintenant connus comme le plans plus ou moins excentriquo-diabolique du méchant à base d'arnaques à l'assurance et la manie des bad guys de faire chanter un peu tout le monde, mais c'est vraiment bien emballé, sans fioritures. C'est clair, efficace, peu avare en rebondissements (il y a moins d'action pure que dans certains autres films, mais comme on gagne ici en intérêt pour les personnages, leurs péripéties sont tout aussi prenantes), et qu'importe si les méthodes du coupable s'avèrent complètement loufoques si on prend le temps d'y repenser, visuellement c'est tellement envoûtant qu'on suit le film sans décrocher. Avec ses décors plongés dans le brouillard, ses ruelles londoniennes glauques et son travail sur le son très sympa (une partie des personnages étant aveugle, le réal a fait en sorte qu'on fasse comme eux plus attention à l'univers sonore...ou comment se rappeler que de simples bruits de pas peuvent créer une vraie ambiance :heart: ).

Niveau casting, le fait de retrouver dans le rôle principal un Joachim Fuchsberger toujours aussi classe n'aura rien de bien révolutionnaire (pareil pour la présence presque habituelle d'Eddi Arent en partenaire rigolo), mais on prend en revanche un certain plaisir à découvrir deux nouveaux visages assez marquants (et qui joueront eux aussi dans d'autres adaptations par la suite). Déjà, difficile de rater l'acteur autrichien Ady Berber dans son rôle de sbire chargé de toutes les basses besognes. Aveugle et monolithique, le personnage se fond à merveille dans les décors obscurs et brumeux du film. En tant qu'ancien lutteur le bonhomme est aussi et surtout un véritable colosse dont la silhouette et la calvitie rappellent d'ailleurs farouchement Tor Johnson! Effet garanti quoi. Autre surprise, la présence de Klaus Kinski dans un second rôle. L'occasion de voir qu'il était déjà bourré de talent et qu'il n'avait pas son pareil pour jouer des personnages inquiétants. L'héroïne sera quant à elle incarnée par Karin Baal, actrice talentueuse (et sacrément choucarde avec ses yeux à tomber à la renverse) qu'on reverra notamment dans le Mais... qu'avez vous fait à Solange? de Dallamano, un giallo qui n'est autre qu'une....adaptation d'un récit du père Wallace. Bref, on a connu casting moins alléchant.
Enfin il est à noté aussi que le roman dont le film s'inspire à déjà eu droit à une adaptation en 1939 (The Dark Eyes of London), avec Bela Lugosi qui campe un certain docteur Orloff! Inutile de préciser que j'ai hâte de mettre la main dessus. :emascu:

Edgar Wallace, les adaptations. Tot1q

Ça y est, ça loupe pas, le film commence à peine que Joachim Fuchsberger emballe déjà :x

Edgar Wallace, les adaptations. Tot2h

"Allo, je souhaiterais parler à madame Damidot Valérie s'il vous plait. Juste pour lui dire qu'elle n'a pas besoin de venir avec ces meubles roses tout nazes, ma déco démonte".

Edgar Wallace, les adaptations. Tot4

Le colosse dans ses œuvres

Edgar Wallace, les adaptations. Tot5

Klaus Kinski dans sa scène la plus joyeuse

Edgar Wallace, les adaptations. Tot7

Mais qu'est-ce que c'est que ces yeux de malade men-tal :shock: :love:

Edgar Wallace, les adaptations. Tot6

Die Toten Augen von London c'est avant tout des personnages pas louches du tout :idea:

Edgar Wallace, les adaptations. Tot3yo

J'aime bien la godasse enfilée en vue subjective dans Piège à Hong-Kong, mais ça c'est pas mal non plus :fou:

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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyMer 6 Avr 2011 - 21:44

Edgar Wallace, les adaptations. 11040608461712704 Edgar Wallace, les adaptations. 110406084707572614 Edgar Wallace, les adaptations. 110406084727828595

DAS GEHEIMNIS DER GELBEN NARZISSEN
LE NARCISSE JAUNE INTRIGUE SCOTLAND YARD


R.F.A./Grande-Bretagne, 1961
Réalisateur: Ákos Ráthonyi
Genre: Krimi
Avec: Joachim Fuchsberger, Sabine Sesselmann, Klaus Kinski, Christopher Lee...

L'histoire:

Tarling, un agent des services de sécurité de la Global Airways, Ling-Chu, un policier chinois et un policier de Scotland Yard enquêtent sur un trafic d'héroïne masque par une affaire de fleurs, et sur les assassinats d'entraineuses de cabaret, sur lesquelles un narcisse jaune a été trouvé...

Edgar Wallace, les adaptations. 110406084914502216

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Réalisé en 1961 par Ákos Ráthonyi, un réalisateur hongrois qui d'après IMDb œuvrait surtout dans les années 30/40, Le Narcisse Jaune intrigue Scotland Yard laisse une impression bizarre. J'ai pas détesté au point d'abandonner avant la fin, mais je suis tenté de le placer dans les adaptations d'Edgar Wallace les moins prenantes :-( . Alors non, on ne s'ennuie pas, mais c'est vraiment l'exemple typique de l'adaptation en mode automatique, sans aucun personnalité. Rien, absolument rien ne vient dynamiter un peu l'intrigue policière très monotone et terre à terre du film, même si on retrouve les ingrédients habituels (un tueur mystérieux qui laisse du Narcisse sur le cadavre de ses victimes, des personnages louches qui semblent tous avoir une double vie etc). La mise en scène étant didactique au possible (finies les vues subjectives d'une langue donc :mrgreen: ), difficile de se passionner pour cette banale histoire de trafic de drogue, prévisible dès les premières minutes. Avec ses rebondissements sans surprise et son ambiance un poil trop lisse, le métrage nous fait d'ailleurs très vite regretter l'atmosphère à la limite du fantastique gothique de péloches comme Les mystères de Londres ou Scotland Yard contre le masque.

C'est d'autant plus dommage qu'on a droit ici à un casting quatre étoiles. Du côté des vieilles connaissances on retrouve Joachim Fuchsberger qui campe l'habituel héros trop cool et classe et intelligent et charmeur et marrant... Klaus Kinski répond lui aussi présent, même si son rôle manque cruellement de substance. L'aura inquiétante qui entourait ses personnages jusque là est ici totalement absente. Genre il serait pas dans le film que ça changerait pas grand chose... pour un acteur de cet acabit je trouve que c'est un constat un peu tristounet :? . Ensuite pour les nouveaux visages, on fait la connaissance de Sabine Sesselmann, jeune actrice talentueuse qui s'en sort honorablement. Malgré le peu d'intérêt qu'on pourra porter à l'histoire, on ne loupe pas une miette de ses apparitions :heart: . Joie, bonheur, on aura le plaisir de la revoir dans une autre film Edgar Wallace (La porte aux sept serrures)! Mais bon le vrai plus du casting (et plus généralement du film) réside incontestablement dans la présence du grand Christopher Lee. Éclipsant totalement les autres acteurs, Chris Lee nous offre le personnage le plus intéressant du métrage, tout simplement parce que c'est le seul personnage un peu ambigu, le seul qui semble avoir un minimum de relief. Il incarne Ling Chu, un policier chinois qui peut être vu comme version sombre du héros joué par Fuchsberger. Là ou celui-ci agira toujours dans le respect des règles, Ling Chu semble n'avoir aucune limite pour aller au bout de son enquête. On le voit par exemple torturer un homme pour obtenir des informations. Enfin bref, heureusement que ce personnage est là pour nous sortir de temps en temps de notre torpeur :D .

Chose rigolote par contre, le film étant une coproduction avec l'Angleterre, une version allemande ET anglaise furent tournées simultanément, mais je ne sais pas si c'est une très bonne nouvelle de savoir qu'il existe deux versions d'un film aussi plat et impersonnel. :idea:

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Edgar Wallace, les adaptations. 11040609222964281

Le duo est sympa, dommage qu'on en profite pas dans un meilleur film :groucho:

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Edgar Wallace, les adaptations. 110406092353608833

"Nooooooooonnn j'veux pas jouer dans ce fiiiiiiiiilm!"

Edgar Wallace, les adaptations. 110406092423763728

Quitte à ce que le tournage lui serve à quelque chose, Christopher Lee s'entraine pour le rôle de Fu-Manchu qu'il incarnera 4 ans plus tard :mrgreen:

Edgar Wallace, les adaptations. 110406092449318877

Le réal tente à de rares moments de créer une vraie ambiance, mais bon c'est 2 minutes avant la fin :?

Edgar Wallace, les adaptations. 110406092632264542

Edgar Wallace, les adaptations. 110406092728319786

Même les acteurs semblent être plus intéressés par la belle Sabine que par l'histoire :mrgreen: :love:
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyMer 6 Avr 2011 - 23:29

Je tiens à préciser que ce topic est absolument formidable :heart:.
:air: Ash :air:
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyJeu 7 Avr 2011 - 22:30

Mighty-Forest a écrit:
Je tiens à préciser que ce topic est absolument formidable :heart:.
:air: Ash :air:
Je ne m'étais jamais attardé sur ce topic, avant aujourd'hui.
Je suis mort de rire. :lol:
Merci pour la découverte, Ash.
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptySam 18 Juin 2011 - 23:25

Edgar Wallace, les adaptations. 110618105150166483 Edgar Wallace, les adaptations. 110618105206543952

DER FÄLSCHER VON LONDON
LE FAUSSAIRE DE LONDRES



R.F.A., 1961
Genre: Krimi
Réalisateur: Harald Reinl
Avec: Karin Dor, Hellmut Lange, Siegfried Lowitz, Mady Rahl
Durée: 93 minutes

L'histoire:

Sur fond de faux-monnayeurs, un jeune homme dont le père est un malade mental, se soupçonne, dans des crises amnésiques, d'être l'auteur de moult méfaits, ce qui arrange bien les affaires du véritable malfrat...

Edgar Wallace, les adaptations. 110618105335191343

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Après Scotland Yard contre le Masque sorti un an plus tôt, Harald Reinl revient en 1961 pour proposer aux spectateurs Der Fälscher von London, Le Faussaire de Londres chez nous. J'aimais bien les films de Reinl jusqu'à présent mais je dois dire que j'ai eu un peu de mal avec celui-là :? . Déjà qu'à la base les histoires de faux-monnayeurs ne me passionnent pas plus que ça, j'ai un peu lutté pour arriver au bout. La mise en scène est juste beaucoup trop impersonnelle pour convaincre et ruine du coup tout les autres efforts du réalisateur. Parce qu'on sent qu'il essaye le bougre, de donner vie à cette intrigue un peu ronflante. Si le tout est emballé de manière beaucoup trop classique (ça manque d'idées, de créativité et de plans nichons, quand même :idea: ), Harald Reinl essaye de construire un suspens, plutôt efficace sur la fin, mais malheureusement bâti sur des rebondissements et une histoire pas très intéressants :-( .

Les enjeux surtout m'en touchent une sans bouger l'autre. Loin des histoires morbides flirtant avec le fantastique ou les traques de tueurs en série, ici on a droit à une petite histoire d'argent et de complot qui s'oubliera sans doute très vite (la preuve: j'ai vite revu le film pour pouvoir en parler :mrgreen: ). Par contre les décors sont comme toujours très sympa, surtout le château au centre du récit, gothique en diable et qu'on devine bourré de passages secrets. Au casting, des têtes connues que je prend pour ma part toujours autant de plaisir à retrouver. Si Eddie Arent n'a droit qu'a un (deux en fait) tout petit rôle (l'un humoristique, l'autre moins), quel bonheur de suivre Karin Dor dans une nouvelle aventure, aussi lénifiante soit-elle. L'actrice illumine le métrage de par sa seule présence, et ce n'est pas un hasard si la belle est filmée de manière aussi enamourée puisque c'est l'épouse de ce bon vieux Harald. Du coup je l'aime encore moins ce film :x . Le héros quant-à-lui est incarné par Hellmut Lange.

Et voici sans doute la seule réelle preuve d'audace du réal pour ce film, mettre un inconnu (à l'époque) en haut de l'affiche. De l'aveu même du réal ce choix est loin d'être innocent puisqu'il cherchait un acteur pas très connu du public, celui-ci se posant du coup plus de questions sur son personnage (c'est pas faux, surtout quand à côté t'as Klaus Kinski qui joue 9 fois sur 10 une ordure, bonjour l'ambiguïté). Un personnage dont ne saura vraiment s'il est bon ou mauvais qu'à la toute fin (mais vraiment à la dernière minute pour le coup), voilà peut-être la meilleure idée du film, même si ça ne suffit pas à sauver l'ensemble, dommage. Mais je garde espoir pour sa prochaine adaptation, Zimmer 13. Avec apparemment pleins de gangsters et un serial-killer qui n'aime pas beaucoup les personnes en bonne santé physique. Cool. :pimrose:

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Edgar Wallace, les adaptations. 110618111523808886

L'inspecteur (incarné par le très cool Siegfried Lowitz), un personnage qui a le melon.

Edgar Wallace, les adaptations. 110618111642819279

Edgar Wallace, les adaptations. 110618111711425600

ATTENTIOOOOONNNNN KARRRIIIIIINNNNNN :yell:

Edgar Wallace, les adaptations. 110618111746977693

:love: :love: :love: :love: :love: :love: :love:

Edgar Wallace, les adaptations. 110618111804308539

Faddman découvre la déco contemporaine d'un des personnage:
"C'est bien d'la merdde quand même :idea: ".


Edgar Wallace, les adaptations. 110618111445781265
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptySam 18 Juin 2011 - 23:42

Les caps sont ultimes :heart:
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyLun 18 Juil 2011 - 21:05

Edgar Wallace, les adaptations. 110718075030339464 Edgar Wallace, les adaptations. 110718075047797863

DIE SELTSAME GRÄFIN

R.F.A., 1961
Réalisateur: Josef von Báky & Jürgen Roland
Genre: Krimi
Durée: 95 minutes
Avec: Joachim Fuchsberger, Brigitte Grothum, Marianne Hoppe, Rudolf Fernau...

L'histoire:

Une sympathique jeune femme, Margaret Reddle, parvient à échapper à plusieurs mystérieux tentatives d'assassinat. En acceptant de rentrer au service de Lady Moron, elle espère trouver un peu de tranquillité et de paix. Mais la sympathie de la vieille aristocrate paraît fort tendancieuse et les personnages gravitant autour d'elle, bien énigmatiques. Seul, le jeune détective privé, Mike Dorn semble manifester quelques sincérités pour la jeune fille fortement déboussolée...

Edgar Wallace, les adaptations. 110718083416439344

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Mouais bon, on va pas y aller par quatre chemins, après mes deux semi-déceptions précédentes, Die seltsame Gräfin vient confirmer une très nette période creuse dans l'univers des adaptations de l'écrivain britannique. Crotte de zut !:-(

Réalisé en grande partie par Josef von Báky (avant que celui-ci ne tombe malade et cède sa place à Jurgen Roland pour la fin du tournage), Die seltsame Gräfin est une adaptation totalement neutre (serais-je tenté de dire insipide? oui) pas meilleure que les précédentes (loin de là), mais pas honteuse non plus. Le film se contente juste d'aligner avec une régularité de métronome les ingrédients qui faisaient alors la marque des krimis à la Edgar Wallace. Aucun effort supplémentaire n'est produit, et honnêtement ce manque de prise de risque et de personnalité commence à m'inquiéter :? . Après deux films déjà pas folichons de ce côté, voici un nouveau flagrant délit de flemmardise générale. A vrai dire il n'y a pas qu'un seul problème, c'est plutôt l'accumulation de petits détails qui nuisent au film. La mise en scène déjà est d'une mollesse telle que les quelques montées de tension ou de suspens font constamment un joli flop: l'intrigue n'étant pas spécialement renversante, la traiter de manière aussi ronflante n'arrange vraiment pas les choses. Pour faire simple, on a la sale sensation que le réal donne vie à son projet sans vraiment y mettre du sien, il se contente d'emballer son métrage avec un minimum d'application mais aucun zeste d'âme. Le pur truc de faiseur parce que c'est ce genre qui marchait à l'époque quoi. Ou alors Von Baky est un cyborg sans coeur crée par le Docteur Gero et tout s'explique :idea: .

Au niveau des personnages en tout cas il y a avait clairement quelque chose à faire. L'héroïne par exemple, quand elle n'est pas harcelée au téléphone par un mystérieux détraqué, elle devient la cible de plusieurs tentatives de meurtres. Mais pourquoi? Mais qui? Mais où est donc Ornicar? Des questions que le spectateur a envie de se poser, mais qui finit par s'en fiche un peu parce que les rebondissement s'enchainent de manière tellement plaaaaates. Les acteurs de leur côté essaient tant bien que mal de faire exister leur personnage, mais là aussi avec plus ou moins de succès. Si Joachim Fuchsberger se révèle fadasse au possible et totalement transparent (des fois t'as l'impression qu'il lutte pour garder les yeux ouverts), Klaus Kinski assure plutôt bien son rôle de fou. Dommage que son importance dans le scénario soit aussi limitée! Brigitte Grothum quant à elle campe une jeune femme en détresse convaincante mais malheureusement handicapée par les problèmes cités plus tôt. Oui ça fait un peu peur dit comme ça, parce que le film se laisse quand même suivre sans problème -en étant toujours à la limite de l'ennui poli, oui- mais il se laisse suivre, un krimi des années 60 restant ce qu'il est, avec ce que ça peut impliquer de charme rétro. En revanche je vais sans doute devoir prendre mon mal en patience et attendre un réal ayant une vraie vision personnelle de l'univers d'Edgar Wallace pour voir une adaptation avec du relief et des idées. C'pas gagné mais j'y crois. :groucho:


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Edgar Wallace, les adaptations. 110718083459825663

Joachim Fuchsberger a l'air vraiment pa-ssio-nné par ce que racontent ses deux camarades :idea:

Edgar Wallace, les adaptations. 11071808391585354

Klaus Kinski sur le point d'embrasser le réalisateur après avoir découvert le film. :heart:

Edgar Wallace, les adaptations. 110718084205796140

Han, quelqu'un semble s'être impliqué dans le film en fait! Incroyable :shock: ! Merci Brigitte Grothum. :air:

Edgar Wallace, les adaptations. 110718084609516492

Quelqu'un aurait dû prévenir Josef von Báky que le combo cicatrice au feutre/grimace c'est moyennement flippant.

Edgar Wallace, les adaptations. 110718084721498607

Pendant ce temps Joachim Fuchsberger ne fait toujours rien d'intéressant.

Edgar Wallace, les adaptations. 110718085018391337

Allez y a quand même 2-3 scènes sympas qui combinent décors bien classes et tension appréciable. Dommage qu'elles soient si rares! :-(

Edgar Wallace, les adaptations. 11071808484838911

De haut en bas et de gauche à droite:
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyMar 19 Juil 2011 - 0:43

Ash a écrit:


Edgar Wallace, les adaptations. 110618111445781265

Mais j'vous r'connais, vous êtes Jean Pierre Daroussin !
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyMar 19 Juil 2011 - 1:01

Ash a écrit:
Edgar Wallace, les adaptations. 110618111804308539

Faddman découvre la déco contemporaine d'un des personnage:
"C'est bien d'la merdde quand même :idea: ".

Pasolini ! :mrgreen:
Je l'avais pas vue :grumpy:

En plus c'est vrai que c'est dégueu
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyDim 24 Juil 2011 - 20:50

Edgar Wallace, les adaptations. 110724082059300815 Edgar Wallace, les adaptations. 110724082128465211 Edgar Wallace, les adaptations. 110724082113899743

DAS RÄTSEL DER ROTEN ORCHIDEE
L'ORCHIDEE ROUGE


R.F.A., 1962
Réalisateur: Helmut Ashley
Genre: Krimi
Durée: 84 minutes
Avec: Christopher Lee, Adrian Hoven, Marisa Mell, Klaus Kinski, Pinkas Braun....

L'histoire:

Deux bandes rivales de Chicago s'exilent à Londres. Ils escroquent des hommes fortunés, jusqu'au jour ou un représentant du FBI arrive pour stopper leurs méfaits...

Edgar Wallace, les adaptations. 110724083246894959

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Réalisé en 1962, Das Rätsel der roten Orchidee est le 3ème film de la carrière d'Helmut Ashley (par la suite il travaillera plutôt pour le petit écran). Un regard neuf sur l'univers d'Edgar Wallace? Enfin? Ben non :groucho: . Au bout du générique de fin le constat est malheureusement le même que pour les 2-3 film précédents. Comme d'hab donc y a du bon et du vraiment moins bon, mais ce qui choque avant tout c'est une fois encore l'incroyable paresse de la mise en scène. L'intrigue en elle-même n'étant pas spécialement mauvaise, faudra m'expliquer pourquoi malgré les meurtres, les gunfights ou les règlements de comptes, Helmut Ashley s'évertue à filmer tout ça comme un épisode de Louis la Brocante?! Y avait quand même autre chose à faire :? . Avec un mec un poil énervé aux commandes on tenait peut-être un bon film de gangsters, mais là j'ai l'impression que le Helmut c'est plutôt le genre zen. Ouvrons les chakras des spectateurs :zen: .

Alors on patiente, on s'ennuie un peu et on saute sur le moindre petit moment de bravoure digne de ce nom (vous pouvez les compter sur les doigts d'une main) avant de piquer de nouveau un peu du nez...un rythme de croisière vraiment très bizarre, presque expérimental (on peut aussi dire embêtant, c'est vrai :idea: ). C'est assez frustrant parce que deux bandes rivales qui se balancent des bâtons dans les roues de Chicago jusqu'à Londres ça pouvait donner quelque chose de sacrément réjouissant. Hélas, même le casting pourtant classieux ne parvient pas à éveiller un peu notre attention. Le héros incarné par Adrian Hoven brille par son manque de charisme, quant à Christopher Lee, sensé épauler le héros dans son enquête, il aura rarement été aussi vide que dans ce film :-( . Pour tout dire j'ai d'abord cru à un sosie de l'acteur, comme cela ce faisait de temps en temps dans certaines productions européennes (voir par exemple Robert Sacchi qui resta célèbre pour sa ressemblance avec Humphrey Bogart). Mais non, c'est bien lui, et ça fait mal.

Klaus Kinski, honteusement sous-exploité (ça devient une très mauvaise habitude d'ailleurs), campe un truand. Sa présence est un plus incontestable pour le métrage mais c'est sûr que si on lui donne des rôles aussi peu consistants, c'est pas lui qui va donner de l'ampleur au récit. Pire, même Eddi Arent, abonné aux rôles humoristique (un personnage lâche une vanne pour détendre l'atmosphère, ne cherchez pas, c'est lui), commence à être sacrément irritant. Ça ne me dérangeait pas dans les premières adaptations, parce que l'équilibre entre ces petites notes d'humour et le reste était vraiment maitrisé, or ici on a presque que ça à se mettre sous la dent, du coup ça passe beaucoup moins bien. Enfin (j'ai gardé le meilleur pour la fin), la présence de Marisa Mell sonne comme un vent de fraicheur, tant on sent qu'elle fait ce qu'elle peut pour sortir un peu du lot. Regard de folie et jeu à la hauteur aidant, on ne se souvient que d'elle après la vision du film. Le reste se laisse bien voir une fois mais ne fait vraiment pas le poids fasse aux meilleures productions de l'époque. C'est simple j'ai dû lutter pour me rappeler de quoi ça parlait.

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Edgar Wallace, les adaptations. 110724083309997002

"Allo? Deux parts de tarte au flan? Ah non madame nous sommes acteurs."

Edgar Wallace, les adaptations. 110724083636871579

Ah bah oui hein, des fois il se passe quand même quelque chose dans le film :pimrose:

Edgar Wallace, les adaptations. 110724083853432206

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Edgar Wallace, les adaptations. 110724083950230018

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Spoiler:

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:coeur: :coeur: :coeur:
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptySam 6 Aoû 2011 - 20:36

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DIE TÜR MIT DEN 7 SCHLOSSERN
LA PORTE AUX SEPT SERRURES


R.F.A., 1962
Réalisateur: Alfred Vohrer
Genre: Krimi
Durée: 95 minutes
Avec: Heinz Drache, Sabine Sesselmann, Eddi Arent, Pinkas Braun, Hans Nielsen...

L'histoire:

Londres vit dans la terreur, car une série de meurtres sauvages ensanglante la ville. Scotland Yard cherche désespérément un indice. Celui-ci se trouve être une clé trouvée dans la poche d'un prêtre assassiné. Chargé de l'enquête, l'inspecteur Dick Martin apprend qu'une bande de gangsters s'entretue pour la possession des six autres clés complémentaires de celle détenue par le prêtre. les sept clés sont censées ouvrir une porte secrète protégeant l'accès à un fabuleux trésor, enfoui dans le manoir de la famille Selford, qui sera ouverte à un jour très précis à la majorité du jeune Lord.

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Il aura fallu attendre le retour d'Alfred Vorher aux commandes d'une adaptation d'Edgar Wallace pour se laisser de nouveau transporter avec plaisir dans cet univers si particulier :pimrose: . Après avoir signé l'excellent Les Mystères de Londres un an plus tôt, le réalisateur revient aux affaires et vient briser la chaîne de déceptions qui commençait à devenir inquiétante. Cette version de La porte aux sept serrures (une adaptation du bouquin ayant déjà vu le jour en 1940) est remarquable dans la mesure où dès les premières minutes on se dit que, ça y est c'est pas trop tôt, enfin un bonhomme parvient sans peine à reprendre avec fidélité les ingrédients qui firent le succès des romans, tout en n'oubliant pas de laisser sa propre empreinte. Du coup c'est simple, même si on ne sait pas que c'est Vorher à la réalisation, on le devine très vite tant son style sort du lot! Il est déjà bien aidé à la base par un récit original vraiment prenant, bourré de personnages et d'idées alléchantes (héritage mystérieux, grandes bâtisses lugubres, savants fous, colosses meurtriers, héroïne en détresse, etc :heart: ), mais sa manière de donner vie à tout cela est particulièrement réjouissante. Un peu comme quand on lit une bd et qu'on a hâte de tourner la page pour voir ce qu'il va se passer ensuite, ici c'est pareil, on en demande toujours plus. Après quelques films sans âme, ça fait vraiment beaucoup de bien de suivre chaque rebondissement avec un tel intérêt. Et puis rien que le titre déjà suffit à éveiller la curiosité: La Porte aux sept serrures. Quelle porte? Que se cache-t-il derrière? Vorher joue parfaitement de cette attente et de ces questions et tient le spectateur en haleine jusqu'à la toute fin du film en ménageant un suspens assez redoutable. Et puis rien que pour la confrontation entre le héros et le doc, qui se transforme assez vite en concours de teub, ça vaut le coup d'œil :D . L'un étant un amateur de Prestidigitation, l'autre tentant de faire croire au premier qu'il est victime d'hallucinations, on a droit à quelques scènes mémorables.

Du côté du casting je n'ai pas été déçu non plus. Heinz Drache s'améliore de film en film et campe un policier roublard à la fois charismatique et marrant. Eddi Arent quant à lui est comme d'habitude un personnage à haute teneur humoristique. Dans un film si bien équilibré faut bien avouer que ça passe comme une lettre à la poste et le résultat ne se fait pas attendre: on sourit plus d'une fois. On croise aussi Klaus Kinski dans un tout petit rôle, et l'imposant Ady Berber a droit à un rôle presque identique à celui des Mystères de Londres. Dans le rôle du gars complètement timbré, Pinkas Braun fait un parfait docteur maboul, dont le seul regard parvient à glacer le sang. On retrouve enfin Sabine Sesselmann après un Le Narcisse Jaune intrigue Scotland Yard pas folichon dans lequel elle tentait tant bien que mal de surnager. Profitant d'un écrin bien plus à la hauteur de son talent, la belle blonde est radieuse, tout simplement.
La Porte aux Sept Serrures est donc une excellente surprise (enfin!). Un film à l'ambiance envoûtante qui donne toutes ses lettres noblesse au Krimi. Alfred tu m'en refait quand tu veux des comme ça! :emascu:

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Sacré Alfred :mrgreen:

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:love: :love: :love:

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Gag!

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Je pense qu'après avoir vu tous les films de la série, j'aurai fait le tour des Châteaux d'Europe :idea:

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Ady Berber dans une scène qui respire la joie et l'amour.

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Gisela Uhlen est vraiment une bonne actrice (et une Milf sacrément choucarde) :D

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Passage secret dans ta gueule! :yell:

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Dans son labo souterrain le doc a aussi une sorte d'homme-singe tout z enfermé dans une cage, mais les captures ne donnaient rien parce qu'il est toujours en arrière plan. Dommage. :-(
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyDim 7 Aoû 2011 - 13:55

Il me tente bien tient, celui là.
Surtout pour l'homme singe tout z :heart:.

Klaus Kinski devait vraiment être méga lourd sur le plateau pour toujours avoir droit à des tout petits rôles :mrgreen:.
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyVen 23 Sep 2011 - 21:56

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DAS GASTHAUS AN DER THEMSE
LE REQUIN HARPONNE SCOTLAND YARD


R.F.A., 1962
Réalisateur: Alfred Vohrer
Genre: Krimi
Durée: 92 minutes
Avec: Joachim Fuchsberger, Brigitte Grothum, Elisabeth Flickenschildt, Klaus Kinski, Eddi Arent...

L'histoire:

Scotland Yard. Un criminel armé d'un fusil de pêche sous marine, nargue la police depuis un certain temps. Ses complices ne le trahissent jamais sous peine d'être abattu. Il parvient sans cesse a échapper à la police en passant par une canalisation d'égout. Son but : Séquestrer la fille d'une illustre famille très fortuné...

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Une nouvelle quelle est bonne, Alfred Vorher est aux commandes de cette nouvelle adaptation d'un Roman du père Wallace (et de la suivante aussi, youpi! :pimrose: )! Das Gasthaus an der Themse sort même carrément la même année que son précédent effort, Die Tür mit den sieben Schlössern. Autant dire que les amateurs de krimis de l'époque devaient être aux anges avec un tel flot ininterrompu de péloches :shock: . Réalisé en 1962 donc, Le requin harponne Scotland Yard (titre VF qui annonce à lui seul tout un programme) est une bonne surprise. Pas un modèle, pas une claque, mais un p'tit krimi bien emballé qui se sirote tranquillement. Le film est une sorte de gros best-of de tout ce qu'on peut aimer dans un krimi. L'imagerie de la ville de Londres reconstituée à Hambourg apporte un charme kitschounet des plus réjouissant, le tout étant sublimé par un noir et blanc toujours aussi envoûtant (Karl Löb n'a plus rien à prouver à la photographie). Du côté du méchant, on s'éloigne aussi un peu des récents faussaires et maitres chanteurs pour revenir à ce qui faisait le charme des premiers films, à savoir un bad guy à costume qui donne au film un côté pulp du plus bel effet :heart: . Ici le criminel en question se balade en combinaison de plongée et harponne ses victimes avant de s'enfuir par les égouts...comment peut-on être aussi diabolique?


Et si le casting est composé de têtes connues, la présence de chacun et chacune apporte indéniablement un plus. Fuchsberger et son charisme passif toujours aussi insolite, Eddi Arent et ses facéties, Klaus Kinski une nouvelle fois sous exploité, alors qu'il campe toujours les personnages les plus intrigants :?. Sans parler de sa prestation de haute volée, une fois encore. Une petite nouvelle quand même en la personne de Brigitte Grothum, jeune actrice pétillante au possible qui sera aussi la source de quelques sourires de la part du spectateur (elle incarne une mineure dans le film, ce qui n'empêche pas ce vicelard de Fuchsberger d'essayer de l'emballer :mrgreen: ). Pour couronner le tout l'intrigue est rondement menée (niveau mise en scène on constate aussi que Vorher aime toujours autant s'amuser avec les jeux de miroirs), distille quelques rebondissements sympas et propose un quota d'action respectable (en tout cas au vu des films précédents). Mais toutes ces qualités forment aussi le plus gros défaut du film au final. Cette impression de ne voir qu'un melting-pot des adaptations précédentes se révèle assez rapidement frustrante car elle n'est jamais contre-balancée par une idée nouvelle. Pour ceux qui attendent une révolution ou même une évolution c'est même pas la peine, mais pour une péloche rythmée et ayant su tiré profit de tout les bons côtés de films comme La grenouille attaque Scotland Yard ou La porte aux sept serrures, c'est ici que ça se passe! :D
D'après IMDb enfin, Das Gasthaus an der Themse est l'adaptation ayant eu le plus de succès en salle, avec près de 4 000 000 d'entrées.


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Oui des fois ça fait peur aussi :idea:

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Le meilleur acteur du film, à l'aiiiiiiiiiiiiiiiiiise

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Une victime impressionnée par l'énorme engin du tueur

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Massacre au Facepalm

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Dernière édition par Ash le Mer 11 Jan 2012 - 10:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptySam 24 Sep 2011 - 12:28

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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptySam 24 Sep 2011 - 18:32

Excellent! :shock:
Et à ne pas louper, évidemment :D
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyDim 25 Sep 2011 - 22:12

Je regarde le documentaire sur Arte en ce moment. C'est que ça a l'air absolument Ultime tout ça ! :stefano:
Dis moi, tu les déniches sur quels sites ces DVD ? :-(
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MessageSujet: Re: Edgar Wallace, les adaptations.   Edgar Wallace, les adaptations. EmptyDim 25 Sep 2011 - 22:45

C'était vraiment très sympa :D . Un docu assez court mais bourré d'infos et qui donne la parole a quelques acteurs de l'époque. Petit coup de déprime d'ailleurs, z'ont pris un sacré coup de vieux Fuchsberger, Karin Dor et Karin Baal :-(
Par contre le générique de fin est totalement WTF :mrgreen:

MM a écrit:
Dis moi, tu les déniches sur quels sites ces DVD ? :-(

Tu vas sur Amazon.de et tu tapes Edgar Wallace :idea:
Y a des coffrets de 4 films (les adaptations de chez Rialto Film), avec sous-titres allemands (et parfois anglais).
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