La Chute [Der Untergang] (Oliver Hirschbiegel - 2004)

Oui on peut dire qu'il à très bien fait son travail! :fil:

je suis plutot daccord avec Youn.....meme s'il est vrai que le "comportement" du réa envers AH paut affecter certaines personnes

Je susi d'accord acec vous tous à la fois..et je peux vous asssurer ne pas avoir ressenti de compassion mais plutot de l'étonnement en le voyant faire des chsoes que je n'aurai jamais pensé!! ce film n'a fait que me montrer sa folie destructrice qui ne l'a pas quitté jusqu'au bout....

Je vais le voir en allemand au retour des vacances. On va pas bien comprendre les paroles (c'est pas soustitré) mais j'ai quand même envie de le voir, surtout après ce que vous avez dire il a l'air interessant.
:groupe:
Bon dsl de l'interruption de votre débat.

Citation :

Bon dsl de l'interruption de votre débat

pas de souci, tu est pil-poil dans le sujet bou:ge

lol^^

Donc pour le côté humain des nazis.. bah ils ont l'air "normaux", on dirait pas qu'ils ont exterminé des millions de gens...
Hitler n'aime que son chien...., et quand il embrasse sa future femme, c'est..répugant. Pour un individu normal, on s'en fiche koi, mais Hitler....sa fait très bizarre....j'espère que vous comprenez ce que je veux dire lol.

Sinon il était assez bien ce film^^

Vu,

Très bon film!

Réalisation glaciale est sobre, interpétation nickel également.

Concernant la polémique, j'ai trouvé très bien de montré Adolf sous un jour réaliste et humain, on vois que comme nous tous, il avait de bon et de mauvais cotés, et surtout aucun pants de sa folie n'est épargné.

On peut trouvé ça génant de le voir si "gentil" par moments mais je ne trouve pas qu'on puisse compatir pour lui, on assiste "juste" à l'écroulement d'un empire et de son Chef fou furieux.. réaliste et donc dérangeant, c'est tout.

9/10

Citation :

On peut trouvé ça génant de le voir si "gentil" par moments mais je ne trouve pas qu'on puisse compatir pour lui

Justement. L'intérêt du film est dans cette profonde remise en question opérée chez le spectateurs. Alors oui, on se prend à aimer, à prendre pour sympathie le personnage d'Adolf Hitler. Il y parle de chants, de danse, de peinture, d'amour etc... juste avant que le réalisateur nous assène un violent coup. Adolf Hitler devient le Führer et se mets d'un coup à parler de juifs et de camps. Bref tu as aimé un monstre. Ca s'appelle du cinéma génial.

Youn a écrit:

Justement. L'intérêt du film est dans cette profonde remise en question opérée chez le spectateurs. Alors oui, on se prend à aimer, à prendre pour sympathie le personnage d'Adolf Hitler. Il y parle de chants, de danse, de peinture, d'amour etc... juste avant que le réalisateur nous assène un violent coup. Adolf Hitler devient le Führer et se mets d'un coup à parler de juifs et de camps. Bref tu as aimé un monstre. Ca s'appelle du cinéma génial.

Je plussoie.
Et après Adolf il meurt et on a le droit à 40 minutes de ce qu'on appelle du cinéma embêtant comme la mort.

Faut que je le voie ce film. Cela dit il était peintre dans sa jeunesse (on a même vu une de ses toiles réapparaître sur le marché il n'y a pas très longtemps). J'ai toujours trouvé ça déroutant.

Moi je trouve ça normal, ça serait trop facile que Hitler n'ai été qu'un monstre, il étais végétarien, son film préféré était King Kong.. ben oui voila, ça ne me fait pas l'aimé plus que ça, je trouve ça fascinant, cette dégradation du personnage et de son empire mais je n'ai pas eu se déclic: " pouet j'ai aimé un monstre".

La rigueur allemande dans toute sa splendeur. Non content de nous proposer une réalisation millimétrée, jouant habilement sur la saturation des couleurs, Hirschbiegel livre avec La Chute une véritable dissection des dernières heures du régime nazi. Déroute militaire et politique, cette bataille de Berlin pousse les officiers à bout, donnant lieu à des scènes de fêtes totalement incongrues, quasi-surréalistes (qui ne sont pas sans rappeler Les Damnés, d'ailleurs) ainsi qu'à des pétages de plomb collectifs brillamment interprétés.

Qui dit interprétation, dit Bruno Ganz. La prestation est de très, très haute volée ; mimiques, mouvements, voix, il est littéralement celui qu'il incarne. Et pour rajouter encore plus de crédibilité à l'ensemble, les acteurs ressemblent véritablement aux personnages (Goebbels !).

J'aurais aimé un peu plus d'audace dans la mise en scène, mais le film aurait alors eu le popotin entre deux chaises.

8/10

Citation :

La rigueur allemande dans toute sa splendeur.

(pardon)

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Hirschbiegel livre avec La Chute une véritable dissection des dernières heures du régime nazi

J'ai plus le souvenir du portrait d'un Homme fou mais humain face à ce qu'il a construit que d'une vision d'un régime dans sa totalité.

Citation :

J'ai plus le souvenir du portrait d'un Homme fou mais humain face à ce qu'il a construit que d'une vision d'un régime dans sa totalité.

Je ne sais pas, parce que dans l'absolu, on ne voit pas Hitler "tant que ça".
Et quand on le voit, c'est surtout lorsque les généraux ou les chefs SS lui annoncent les trahisons et l'avancée des troupes russes.

Après oui, bien sûr, le film tourne autour de lui et de sa capacité à rationaliser l'impensable (foi en la victoire finale, ordre de faire avancer des unités qui n'existent plus, par exemple). Du coup, on plonge lentement dans l'abîme, parce qu'il y a cette idée du "tant que c'est pas fini, ça continue" (désolé pour la lapalissade).

C'est pour ça que je préfère le titre allemand, puisque "Untergang" renvoie naturellement au coucher de soleil. Une chute, c'est brutal et ça ne rend en rien compte de l'agonie.