Vertige (Abel Ferry - 2009)

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Ca me fait vraiment plaisir de voir ce genre de films, pétris de bonne intention et d'amour pour le genre. D'abord, parce que ça prouve que le cinéma d'horreur en France se porte de mieux en mieux. Mais surtout parce que Vertige, ça te démonte tous les pangolins croates de sa reum

Youn l'a dit très justement : Vertige n'accumule pas les références, mais applique les codes du genre rigoureusement. Pour quel constat ? Efficacité. C'est franchement palpitant et certaines séquences valent leur pesant en cacahuètes (le passage de la corde de vie en mauvais état ). Les décors sont magnifiques - que ce soient les montagnes croates, la poitrine de Fanny Valette ou les jambes de Maud Wyler -, les acteurs sont remarquables (bon ok Johan Libéreau n'est pas non plus excellent), tant par leur jeu que par la crédibilité qu'ils apportent au film en ayant exécuté les cascades eux-mêmes. La fin est bien poutrante comme il faut et on ressort avec l'impression qu'on en a eu pour notre argent. Et largement.

8,5/10

Youn a écrit:

Déjà le titre est un peu menteur. La partie dite "peur du vide" est très courte,

Je crois que ça s'appelle Vertige parce que les gars sont là pour faire de l'alpinisme
Ferrel n'a jamais voulu faire un film sur le vertige hein, il a juste voulu faire un film d'horreur (cf. dossier dans Mad).

Tout pareil que les autres.
C'était très bien.
Et la scène où tout bascule fait vraiment froid dans le dos

Plus ça vient, plus je veux le voir ce film

Pourtant, la bande annonce ne donnait absolument pas envie !

Ne t'arrête pas à la Bande-annonce. Sérieusement. Carmina Burana sur du montage épileptique

Le film n'a franchement rien à voir avec ça en fait.
Ils ont bousillé le film avec une com pareille.

Eh ben, si ça c'est un espoir pour le ciné de genre français, je ne comprend plus rien à rien. Alors oui, il y a un peu de tout dans Vertige, une pincée de The Descent, un zeste de la colline a des yeux et j'en passe: sans prétention peut-être, mais aussi et surtout sans une once d'originalité. Au-delà du patchwork de références à peine cachées, le fait d'assister dès le départ à une succession de clichés, de poncifs éculés depuis des années (han, une corde qui lâche! han, un piège à loup! han, un pont!) fait en effet assez vite sombrer dans l'ennui profond (et là je ne parle même pas de l'intérêt tout relatif que l'on porte aux personnages. Ça intéresse encore quelqu'un ce genre d'amourettes?). Certaines scènes tout simplement illisibles parviendront sans mal à achever les plus courageux, car le plus frustrant dans l'histoire reste quand même le fait de devoir se poser cette même question à plusieurs reprises:....mais que se passe-t-il à l'écran?!

Ouais mais le t-shirt blanc quand même...

9/10 jusqu'à ma prochaine vision.

bof

Ash a écrit:

bof

Gay.

pour le coup durant le film j'ai eu une très nette préférence pour les jambes de Maud Wyler

Ash a écrit:

pour le coup durant le film j'ai eu une très nette préférence pour les jambes de Maud Wyler

Bad Taste en intérim a écrit:

Gay.

Je retire.

Un bon film certes mais assez loin du choc que vous annoncié. On as droit à une bonne intro, sur la partie montagne qui dure quasi parfaitement 30min, puis 30min dans les bois, pour finir par 15min de réglements de toutes les intrigues, c'est rapide, simple et efficace. Mais de là à dire que c'est génial ou ultime. Certes C'est bien fait, et il y a un vrai respect pour le genre. Les comédiens s'en sortent bien, et contrairement à Ash, j'ai plutôt trouver l'idée du ménage à 3 astucieuses qui est visible plusieurs fois à l'écran. Mais l'ambition et les moyens assez modeste de la production ne lui permette pas d'atteindre des hauts sommets, comme se fut le cas par exemple avec Haute Tension. Mais ne boudons pas le plaisir, car durant 1h15 je ne me suis pas du tout ennuyé. 7/10