Atalante
Nan, j'ai l'utérus pour l'apprécier
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 |  Sujet: Le cabinet du Dr. Caligari (Robert Wiene - 1920) Mer 1 Juil 2009 - 13:20 | |
|    1920 :le Cabinet du Dr Caligari
(Robert Wiene) est considéré comme étant le 1er film expressionniste. Grand Succès chez les intellectuels Européens, qui essayent de faire connaître le film dans le monde, finalement, le cabinet du Dr. Caligari deviendra un succès mondial. Le film parle de l'invisible, des malaises que nous ressentons : On pourrait faire un parallèle avec Freud, qui était en plein essor à l'époque. Si on s'en tient à la définition pure de l'expressionnisme, il n'existe que 10 films expressionnistes, dont le dernier était « De l'aube à Minuit » (fantastique étant considéré comme courant dans l'expressionnisme). Mais d'autres films peuvent être considérés expressionnistes, comme Metropolis (1927) ou même Edward aux mains d'argent de Tim Burton (neo-expressionnisme). Expressionnisme Allemand.Courant né après la 1e guerre mondiale marquant chute de l'empire allemand et naissance de république de Weimar. C'était une période morose et dépressive pour l'Allemagne, et le cinéma va s'en nourrir. Cinéastes de ce courant :Richard Oswald (Adorable Cheat) – Murnau (Nosferatu) – Paul Wegener (Le Golem) – Roberte Wiene (le cabinet du Dr. Caligari) – Fritz Lang (M le Maudit) Le principe de l'expressionnisme allemand était d'exprimer quelque chose qui dépasse le visible. Amplifier de manière expressive des impressions, émotions normalement invisibles. Mettre des choses en évidence par les moyens propres du cinéma. Thèmes généraux de l'expressionnisme allemand: Angoisse et replis : fuir le monde réel pour aller dans un monde irréel.
Thématiques récurrentes de
l'expressionnisme:
- figure du tyran (Dr Caligari dans le
film le cabinet...)
- dédoublement
- 1 homme déshumanisé, 1 figure, 1 robot plutôt qu'un homme se concentre sur le fantastique
(comme nosferatu)
- Questions sur l'inconscient => homme guidé inconsciemment par des pulsions, instinct animal.
- Décors = déformés,rien n'est droit, pas de perspectives, décors peints comme au théâtre.pour exprimer un malaise.. Jeu très expressif.
------------------------ Tout le long, le film est soumis à une certaine subjectivité => Les décors sont déformés d'une manière qui fait sens, il s'agit d'une déformation du réel. Les décors sont une métaphore de l'esprit de Francis ou meme d'un cerveau humain (connections, couloirs labyrinthiques qui mènent à des zones qui pourraient etre la mémoire, l'esprit de Francis. On sonde son inconcient, ses peurs, ses désirs, ses pulsions.
Thèmes : La figure du tyran : Dr Caligari, le dédoublement de personnalité :Dr. Caligari (Méchant hypnotiseur, directeur de l'asile), Cesar (bete de foire, meurtrier), Francis (homme fou à l'asile, homme sait d'esprit qui raconte des histoires à dormir debout). L'image : Le décor prends le dessus sur le cadrage, il est plus dynamique et expressif que ce dernier. exemple : - Spoiler:
Le secrétaire est mis en hauteur (sur une chaise de 1 m) par rapport à Caligari, au lieu de faire une contre plongée.
La plupart des plans sont larges et de front : l'image nous parrait plate, en 2D. Les perspectives sont cassées (on pourrait faire un parrallèle au dessin animé). Bien qu'il y ait cette impression de 2D, Wiene joue quand meme sur les avant et arrière plans en accentuant l'avant plan, par exemple avec une masse de blanc qui découpe l'écran, l'arrière plan étant très sombre. La lumière sert à augmenter les contrastes, elle est expressive. Elle est placée de façon arbitraires, et on se sert des ombres pour suggérer. | |
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