Après l’échec du fascinant et troublant « Birth » cet hiver,
c’est le retour de Nicole Kidman dans une grosse production plus accessible.
Comme dans tous ses films, le réalisateur Sydney Pollack prend son temps
au cours de ce thriller politique dense. les 2h paraissent parfois longues.
L’histoire de terrorisme africain au sein des locaux de l’ONU est parfois très complexe à suivre et manque de nerf au niveau du rythme de la narration..
Mais la confrontation Kidman/ Sean Penn vaut le déplacement.
On a par moment de réminiscences de : « Fenêtre sur cour » d’Hitchcock.
Mais surtout, la ville de new York est filmée de façon extraordinaire et imprègne le film de son âme.
On est plus simple spectateur : on circule avec les personnages dans ces rues, ces parcs, ces immeubles…On est vraiment dans New York.
je n’ai retrouvé cette science de l’image que chez Kubrick
(« Eyes wide shut » notamment), même si l’approche n’était pas la même.
Dommage qu’Yvan Attal n’ait qu’une seule scène avec Nicole !
Le transfert sur un petit écran de TV va beaucoup nuire à la dimension du long métrage qu’il faut absolument découvrir sur un écran géant…
On ressort marqué et exalté devant une telle leçon de cinéma…
Avec une envie de partir arpenter ce New-York là…