Je suis un peu d'accord avec Maxwell, les films d'horreurs espagnols ont vraiment tendance à se ressembler et les ingrédients sont souvent identiques: grande maison qui grince, fantômes d'enfants et/ou enfant qui comprend tout avant les autres, disparitions, musique un peu pompeuse mais pas trop, réalisation lente et posée avec éclairage certes léché mais qui font que tous les films se ressemblent... (oui, ce sont des codes universels bleus, mais ont peu bien s'en détacher de temps à autre, non ?).
Sauf que dans L'Orphelinat, la recette fonctionne carrément et le réalisateur parvient même à sortir un peu des sentiers balisés à l'aide du jeu de piste, véritable bonne idée injectant un peu de rythme à son métrage tout en faisant avancer l'intrigue.
On a également droit à des moments de flippe pas piqués des vers et, miracle, pas un seul Jump Scare moisi ! Juan Antonio Bayona, à la manière d'un Nacho Cerdà, installe progressivement son ambiance et parvient à tenir le spectateur en haleine, vraiment classe !
Le film est visuellement superbe, les acteurs sont très bons et incarnent des personnages crédibles (qui, pour une fois, n'hésitent jamais à faire intervenir les flics !), et puis cette fin, rhaaa !
C'était bieng !