Mordus de Ciné
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Actualités cinéma, DVD, séries TV à partager entre Mordus...
 
ÉvènementsÉvènements  AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Display 24 boosters Star Wars Unlimited – ...
Voir le deal

 

 Martyrs (Pascal Laugier - 2008)

Aller en bas 
+19
Jean-Sol Partre
Bad Taste en intérim
mademoiselle-v
air
John Fitgerald Willis
Faddman
Mr Brown
Spark
Craftouille
Mighty-Forest
Damien666
Youn
J'aime ta mère
Édouard Balladur
nicofromtheblock
bronski
Ash
Bad Taste
Mr.Movie
23 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 10, 11, 12  Suivant
AuteurMessage
J'aime ta mère
Intermittent du spectacle
J'aime ta mère


Masculin
Nombre de messages : 4072
Age : 36
Localisation : Une ville à base de Cuire
Emploi : au Pôle
Loisirs : zir
Connarditude : -21
Date d'inscription : 08/02/2007

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyDim 27 Juil 2008 - 21:16

http://www.allocine.fr/communaute/forum/message_gen_communaute=2&nofil=534996&cfilm=127913.html


:shock: des avis qui laisse sur le popotin

Citation :
Superbe film à ne pas mettre devant toutes les rétines. Extrêmement noir et c'est un euphémisme. Le public va adorer ou abhorrer.
Le film va très vite, aucuns temps mort. Un grand huit cauchemardesque.
Difficile de trouver des équivalences, rien avoir avec les Slasher, films gore (bien que Martyrs soit d'une violence inouïe) et autres tentatives bis récentes.
Les aficionados de l'action brutale seront servis (carpaccio à volonté), les autres, pour peu qu'ils encaissent la première partie devraient être bouleversé par la seconde moitié du film.
Les incultes n'y verront que violence gratuite et sujet douteux, les concernés seront ému par cette Love Story ultime et poignante.
De toutes façons le film trouvera son public de Hardcore Fans dans le monde entier pour peu qu'il échappe à la censure (la bête n'est pas morte).
Comme dirait un responsable marketing : "Un film coups de poing !".

Citation :
Le cinéma d'horreur actuel n'a plus d'âme. Il s'enlise d'année en année vers autre chose que de l'horreur. Le terme à tendance à être employé n'importe comment dans le seul intérêt de remplir les poches des producteurs. Le contenu n'a d'égal que le néant ou d'idées « déjà vues ». Il est donc difficile aujourd'hui de dire qu'un film d'horreur impressionne. Rares sont tout du moins les bonnes occasions. Et quand ces dernières se présentent, on les ampute, on les revisite aux États Unis, ou on les censure. Cette notion de censure à une importance prépondérante dans notre société. Souvent décrit comme le mal, le film d'horreur connaît encore dans notre pays, la France, une répulsion.

Il est intéressant de notifier que malgré tout une vague de productions horrifiques issue de la francophonie s'expérimente et tente d'atomiser l'impasse dans laquelle depuis presque 30 ans le cinéma de genre s'est endormit. Employer le cinéma d'horreur contre notre réalité sociale et le monde en général. Prêcher l'état de la société au travers du mal-être ambiant. Le second film de Pascal Laugier, "MARTYRS", n'est pas moins qu'une excellente réflexion sur l'avenir du cinéma de genre global et se permet même de targuer la conscience morale face à la violence.

Choquant et bouleversant, "MARTYRS" fait ressentir toutes les émotions de l'homme au travers de son histoire. Un conte noir extrêmement pessimiste vécu comme un appel à l'aide. Un cri de guerre contre la société actuelle. Un hypercut qui nous foudroie à l'issue. On en sort limite lapidé tant la monstruosité du récit est forte en dommages. Mais comment peut-on arriver à ça ? On ne pourra pas dire qu'en tant que fans de genre, nous attendions de connaître un jour un renouveau en matière de film d'horreur. À chaque fois, on s'éprend, et très souvent le résultat attendu n'est jamais à la hauteur de nos simples espérances.

Le voilà le renouveau. Incarné en "MARTYRS" et il surprend. Rare la cruauté n'aura été ainsi contée. Pascal Laugier s'est incroyablement lâché. Ce cinéaste n'est autre qu'un grand barjot doué. Loin est l'époque de la "SAINT ANGE". Le diabolique "MARTYRS" nous pétrifie. Crampés au fauteuil, nous sommes tous passéistes face à l'horrifiante fiction transgressive qui nous gobe en moins d'un petit quart d'heure, le temps de présenter ses deux personnages.

Lucie est une petite fille qui vient d'être hospitalisée dans un service pédiatrique, elle a été séquestrée et battue par des hommes, la police tente d'ailleurs de les retrouver mais toutes les pistes les mènent vers des culs de sac. Lucie est une petite traumatisée, elle est agressive et sauvage. A son arrivée à la clinique, elle rencontre une fillette prénommée Anna, victime d'abus sexuels par ses proches. Très vite, elles deviennent inséparables. Les années passent, une famille déjeune dans leur maison isolée en pleine forêt. Une jeune femme frappe à la porte. C'est Lucie. Le père de famille ouvre. La jeune femme lève la tête et lui dit « vous vous rappelez de la petite fille que j'étais ? », armée d'un fusil, elle shoote l'homme qui s'écroule au sol avant de refermer la porte et de descendre la mère et leurs deux enfants. Quelques minutes plus tard, Lucie, au milieu de ce bain de sang, téléphone à son amie Anna. Cette dernière lui ordonne de rester là et de ne plus rien faire. En panique, Lucie raccroche avant même d'entendre les derniers mots d'Anna. La jeune femme est en effet de plus en plus paniquée. Elle l'entend à nouveau. Elle entend derrière son épaule cette terrifiante respiration qui hantait ses nuits dans le noir gamine...

Perturbant. Lorsque le murmure se fait ressentir pour la seconde fois nous sommes nous aussi pris au piège de ce terrifiant cauchemar. Tout est alors inattendu. Inutile pour vous autres de n'essayer rien qu'un peu d'imaginer la démence contée. Pascal Laugier nous assomme au moins 3 fois au cours du film. "MARTYRS" bascule de genre en genre, le spectateur est ainsi désorienté, laissé seul sur ses rotules tant ce qui lui est présenté est tellement proche de sa réalité et en même temps inexplicable. Chaque coup est brutal. Chaque retournement est renversant. La violence dans "MARTYRS" est inouïe mais jamais gratuite. Une violence qui n'est pas pour autant exagérée ou explicite. Pascal Laugier a su doser les frayeurs et les effets chocs pour ne jamais plomber son film. "MARTYRS" est un film jusqu'auboutiste. Un film d'horreur totalement assumé et malsain. De l'horreur humaine à la boucherie sans vergogne, de la folie tragique au fantastique, de l'épouvante au drame social, "MARTYRS" foudroie de terreur le simple spectateur que nous sommes.

Ce qui est d'autant plus intéressant c'est de pouvoir découvrir le film sans en appréhender l'issue, et de se répéter sans cesse « ce n'est pas possible comment peut il filmer ça ». Et pourtant, Pascal Laugier le fait. Et il le fait, surprenant encore, intelligemment. C'est l'une des grandes forces de son film. Surprendre le spectateur dans un genre qui a été descendu ces dernières années avec des productions souvent inutilement conçues. "MARTYRS" est d'une monstruosité sans égale. Le film se permet d'effrayer le spectateur. De le faire taire, de l'éviscérer, de l'hanter au plus profond de ses entrailles bien après la projection. On en ressort secoué, totalement désorienté, sans pour autant savoir qui l'on est.

Le personnage de Lucie, incarnée par Mylène Jampanoï, est juste démentiel. Cette actrice parvient à donner à son personnage une grande crédibilité. A la fois tourmentée et touchante, Mylène captive nos regards pour ne jamais plus les lâcher. C'est une quête, un besoin vital pour elle que de nous montrer la folie et le barbarisme humain. C'est une survivante. Elle se confronte à une vérité bien plus horrifiante et cauchemardesque que ce qu'elle a vécue plus jeune. Ce besoin de vengeance qui l'attire à la lecture du journal où elle semble reconnaître un de ses tortionnaires. Elle est comme possédée, habitée, par une force extrême et une soif de paix intérieure. Cet état d'esprit nous rappelle le personnage de Jennifer Hills (Camille Keaton) dans "œIL POUR œIL" ("DAY OF WOMAN") de Meir Zarchi. Avec un personnage comme Lucie, le Rape and Revenge n'a jamais aussi bien porté ses termes. Mylène Jampanoï est traumatisante. Sur son corps, elle porte les stigmates de notre société. C'est juste perturbant. Morjana Alaoui quant à elle fait figure d'amie mère toujours prête à épauler sa camarade quand ça ne va pas. Son interprétation est remarquable. A la fois simple et généreuse, son personnage nous bouleverse et nous conforte. Morjana amène une telle puissance à son personnage provoquant le silence général lors de passages extrêmement pénibles. Le récit n'en est qu'enrichit. L'amitié des deux jeunes femmes est forte. Solide. Elles sont liées corps et âmes. Elles se complètent. Ensemble, elles surmontent leur mal-être. Il est intéressant de souligner à quel point les deux actrices semblent s'être mises en danger.

Benoît Lestang ("LA CITE DES ENFANTS PERDUS", "BABY BLOOD"), l'homme derrière vos prochaines nuits de cauchemars, s'est fait extrêmement plaisir en confectionnant des effets de maquillages gores très réussis et notamment une créature aussi effrayante que l'agonisante sœur Zelda de Denise Crosby dans "SIMETIERRE", l'adaptation de Mary Lambert.

Pour son deuxième film, Pascal Laugier fait preuve d'un indéniable savoir-faire, il filme au plus près des corps ses personnages jusqu'à l'étouffement. Cela déroute et en même temps bouleverse. La tension est omniprésente. Sombre et soigné, le travail est vraiment à la hauteur de ce qui nous est conté. Il y'a aucun laisser-aller bien au contraire tout est réfléchi. Toutefois, la faiblesse budgétaire se ressent lors d'une des séquences les plus pénibles du film. Déviant le « spectacle » si ce mot a vraiment sa place dans ce film vers le cinéma trash. Le film en est conforté dans son esprit de radicalité mais a tendance à trop désorienter le spectateur déjà très perturbé. Cette complexité porte défaut mais ne limite pas le film à exceller.

Dernier point sur la bande originale du film qui est juste à tomber. Confectionnée par les frères Cortès, déjà derrière l'excellente bof expérimentale d'"EDEN LOG". A la fois brute comme ses personnages et envoûtante, la musique accompagne avec justesse les images. C'est une très belle composition. Et c'est cette dernière qui mène les dernières minutes du film vers la haute marche du drame humain. Donnant au film une ambiance pesante chargée d'émotions. La musique hante nos esprits et par moment, elle arrive même à talonner l'excellent score du jeu vidéo SILENT HILL 2.

Le film nous invite à revoir nos classiques. Il s'impose désormais comme une référence absolue de l'horreur. "MARTYRS" impressionne. Son histoire est bouleversante. Sans nul doute, il est le film le plus traumatisant depuis ces 30 dernières années.

10/10
Revenir en haut Aller en bas
J'aime ta mère
Intermittent du spectacle
J'aime ta mère


Masculin
Nombre de messages : 4072
Age : 36
Localisation : Une ville à base de Cuire
Emploi : au Pôle
Loisirs : zir
Connarditude : -21
Date d'inscription : 08/02/2007

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyDim 27 Juil 2008 - 21:18

Citation :
Au cours d'une projection privée, j'ai vu "martyrs" qui n'est pas encore fini. C'est difficile de décrire le choc que j'ai subi. C'est le meilleur film de toute la vague récente de films d'horreur: dur, violent, gore et radical mais aussi incroyablement émouvant, triste!! Je ne veux pas dévoiler l'intrigue, mais le film bascule dans la dernière demi-heure vers quelque chose qui l'emmène dans des contrées quasi "kubrickienne". Je suis sorti sur le popotin, les larmes aux yeux, tremblant comme une feuille et je suis encore sous le choc deux jours après la projo. J'avais des réserves sur "Saint-ange" mais "martyrs" est a des années lumières, différent à tout point de vue: C'est un film abouti, totalement organique, violent, rapide et habité sans le côté froid et posé de "Saint-Ange". Les deux actrices sont incroyables (enfin un film de genre bien joué!!!) et le montage est excellent!! (je crois que c'est le même monteur que "Saint-ange", sébastien prangeare)

Citation :
le film est violent graphiquement, mais plus les images sont violentes plus le film a un ton triste. Je l'ai aussi vu et je confirme tous les avis ci-dessus : c'est un très grand film, de loin LE MEILLEUR dans le genre "horreur" depuis TRES longtemps.

C'est fin, intelligent, bouleversant. Oui on peut sortir en chialant. Et si on pleure pas, on sait pas quoi dire pendant au moins 20mns voire 1 heure...

Citation :
Autant le confier immédiatement : Martyrs est une de ces réussites ultimes et hallucinantes qui risque de vous clouer au pilori. Que vous ayez aimé ou non, la réaction devrait être la même : l'incapacité totale à vous en remettre ou même à disserter dessus avec des arguments constructifs. C'est ce que l'on appelle plus communément un choc qui rassemble tout ce que l'on pouvait attendre d'un film de genre français et qui affiche la même ambition dans le fond (scénario de malade qui part d'un point A pour une destination inconnue) et la forme (mise en scène viscérale, sensible aux affects de ses deux protagonistes traumatisées). Sans en avoir l'air, le résultat renvoie à une bonne époque où l'on pouvait aller au cinéma en étant sûr de voir quelque chose de nouveau et de ressortir de la salle sur les rotules. En jouant la carte de la différence, Martyrs ne répond pas à des mouvances actuelles ou prédéterminées. Mais il fonctionne à double tranchant: ce qu'il propose est si radical, audacieux et offensif que personne ne va être d'accord. Pour plusieurs raisons. Pour commencer, ce film s'adresse en priorité aux férus de cinéma radical qui supportent toutes les propositions extrêmes. En cela d'ailleurs, Martyrs va au-delà du simple film d'horreur efficace (ce qui en soi serait déjà estimable) pour le transcender et lui donner une noblesse rare. C'est moins un film d'horreur qu'un film sur l'horreur (celle, insoupçonnable, tapie dans notre quotidien familier ou encore celle liée à toutes les formes d'oppressions). Aveuglé par sa détermination, Pascal Laugier prend le risque de déconcerter - le mot est faible - tout ceux qui considèrent l'horreur comme un sous-genre ou alors se contentent des rideaux de fumée scandaleux.

A en juger les réactions lors des premières projections, le film choque autant par ce qu'il montre que par ce qu'il raconte. Sans doute parce qu'il renvoie aux limites émotionnelles d'un spectateur qui n'a plus l'habitude d'être bousculé. Idéologiquement, Martyrs serait, murmure-t-on, nauséabond. Au dernier festival de Cannes, où le film a été refusé de toutes les sections avant de se retrouver au Marché du film dans des salles bondées, certains ont cru judicieux de crier au «film facho» en singeant leurs ancêtres qui il y a trente ans taxaient du même anathème débile les oeuvres immenses d'un Pasolini sans en goûter la poésie immorale et la choquante beauté. La bonne nouvelle, c'est que Laugier ne fait pas de compromis pour s'octroyer une liberté dont se revendiquaient certaines oeuvres impures et mutantes des années 70-80 réalisées par Andrzej Zulawski. Martyrs peut être vu comme le descendant fragile de Possession qui en apparence ressemblait à un film d'horreur vaudevillesque (une femme trompe son mari avec un monstre) et en réalité redistribuait les cartes du vice et de la vertu, disséquait la paranoïa, flirtait avec la folie pure, auscultait la politique d'un pays fragile. Autant dire que ceux qui cherchent dans l'enfer (très) lugubre de Martyrs une once de morale réconfortante peuvent aller voir ailleurs. Vaste débat que celui de la posture morale au cinéma...

Dès les premières images de Martyrs, on est intrigués par la manière dont Laugier introduit son histoire. On voit, à travers des images d'archive, deux filles traumatisées dans un hôpital. L'une d'elles a été kidnappée quelques mois plus tôt. Depuis, elle est poursuivie par un monstre de la plus répugnante apparence. Quinze ans plus tard, nous sommes dans une famille tout sourire en pleine discussion devant un bon bol de Ricoré. A priori, pas grand-chose à voir avec le prologue. Une femme sonne à la porte et assassine sauvagement les membres de ladite famille. De ce basculement hystérique de l'ordinaire à l'extraordinaire, rien ne nous est épargné. Nous n'en sommes qu'aux dix premières minutes du film, et ce n'est que le début du cauchemar. Le tri entre les réceptifs et les réfractaires sera immédiatement fait. Pascal Laugier, que l'on ne savait pas aussi offensif, bousille une valeur de sitcom (la sacro-sainte cellule familiale) avant de faire évoluer son script toutes les quinze minutes de manière plus cohérente que gratuite. Petit à petit, par la grâce du montage, la structure du film s'éclaircit et l'histoire devient celle d'une ascension. Pour l'illustrer, le cinéaste couillu obéit à un mouvement permanent qui consiste à passer de la surface (clean) à la profondeur (effrayante). Comprendre qu'il montre ce qui se passe en surface (ce qu'un film d'horreur lambda se serait contenté de montrer avec si possible une utilisation consommée du hors champ pour ne pas brusquer les esprits trop fragiles) et en profondeur (le contre-champ ignoble qu'il ose filmer avec une crudité souvent insoutenable). Produire ainsi du mouvement contradictoire et paradoxal témoigne de l'intelligence et de la maîtrise de Laugier, engagé tout entier dans sa radicalité singulière mais aussi et surtout dans son désir de cinéma.


Une fois digéré les images auxquelles certains s'ingénient avec complaisance à accoler le qualificatif de "pornographiques", on s'interroge sur les raisons d'une telle débauche de violence. Et l'on comprend non pas un message (merci bien) mais bel et bien pourquoi le cinéaste impose cette violence graphique quitte à provoquer une répulsion immédiate et tomber dans la complaisance. Ce n'est qu'avec le recul que l'on peut alors apprécier le film à sa juste valeur et déterminer ses qualités intrinsèques. A savoir un film bicéphale, une hydre à deux têtes, parfaite jonction entre cinéma de genre et cinéma d'auteur qui peut s'affranchir - enfin - du risque d'être cantonné au rôle anecdotique de film provocant pour geeks impulsifs. La scène finale de Martyrs (que l'on ne voit pas venir) est suffisamment forte pour justifier l'impact de tout ce qui a précédé, essentiellement d'un point de vue émotionnel. En cédant au réflexe instinctif qui consiste à quitter la salle, le spectateur trop effrayé risque de manquer une pièce fondamentale au puzzle (la fin justifiant les moyens). Mais tout l'intérêt ne réside heureusement pas dans cette révélation inattendue.

Qu'on le prenne pour un pervers ou un manipulateur, Pascal Laugier possède une vraie intégrité. Manifestement, il n'a rien d'un faiseur opportuniste qui veut grossir les rangs des petits réalisateurs européens espérant faire un tour à Hollywood et se faire bouffer tout cru par un système vociférateur. Si le film a plus de chance de fonctionner à l'étranger qu'en France, il assure une telle intransigeance et un tel caractère que Laugier tient manifestement à son indépendance. En l'état, Martyrs est nettement plus abrasif que Saint-Ange, premier long métrage nostalgique dans lequel Virginie Ledoyen était paumée dans des limbes, quelque part entre Argento, Polanski et Loncraine. On se souvient de la dernière partie organique à la fois troublante et ratée, où le personnage principal de femme enceinte franchissait un miroir pour voir ce qui se passait de l'autre côté. Encore un moyen de voir ce qui se tramait derrière les apparences et de faire remonter les traumatismes à la surface. Elle se trouvait face à des orphelins fantomatiques et difformes avant d'accoucher dans des conditions opératiques. Martyrs reprend cette structure sans tomber dans la figure stylistique. La vraie différence avec Saint-Ange, c'est que le récit, ici, n'est pas encombré de références tutélaires pour s'acheter une crédibilité auprès des puristes. Si le précédent film ressemblait à un exercice de style toujours à deux doigts de s'abîmer dans le maniérisme, Martyrs permet à Laugier de gratter l'étiquette tenace de sous-Christophe Gans plus cinéphile que cinéaste. Ici, on a affaire à un vrai cinéaste, et ce même si les premières images peuvent évoquer le Brian de Palma de Sisters (voire même le Douglas Buck de Family Portraits). Ensuite, c'est totalement différent: le résultat acquiert fissa une identité mal identifiable et touche à quelque chose de pernicieux et de rare. De plus beau aussi; parce que c'est beau, un cinéaste qui se met en danger envers et contre tous. De là à ouvrir une brèche? Peut-être pas. De là à marquer les esprits? Assurément.

La différence foncière entre Martyrs et les récents A l'intérieur, Frontières, tentatives françaises de cinéma de genre (aussi respectables soient-elles) vient d'un VRAI scénario qui ne tombe pas dans les écueils coutumiers (le second degré, la citation parodique, la gratuité triviale, la dérision, l'humour pataud, défauts dont le genre souffre atrocement depuis quelques années maintenant). L'absence d'humour fonctionne de pair avec l'absence de jugement. Au même titre qu'on s'attache au sort incertain des deux filles, l'humanité du monstre, de celui que l'on ne distingue pas dans la vie de tous les jours mais qui est à l'origine de ce calvaire boucher, est également mise en avant. Les bourreaux, qui ne ressemblent pas à des boogeyman, sont même à l'origine des enjeux dramatiques du film : qui sont-ils ? Ont-ils un visage ? Comment fonctionnent-ils ? Appartiennent-ils au réel ou au fantasme? Rien qu'avec ça, on veut en connaître plus sur leurs motivations. Et c'est sans doute pour cette raison que Martyrs met si mal à l'aise: on ne sait pas où se trouve le point de vue du cinéaste sur ce qu'il filme, s'il cautionne ou s'il se contente de radiographier une réalité. Toujours, il effectue le bon choix: celui de nous laisser désarmé face à cette histoire et de ne pas plaquer de jugement. A tous les points de vue, Pascal Laugier a su instiller la tension idéalement monstrueuse pour astreindre et édifier ce bloc sacrément perturbant. A ceux qui le rejettent, rappelons que les films majeurs sont souvent ceux qui ne font pas l'unanimité. Martyrs, film terrible et définitif, en a la grandeur.

Citation :
Romain Le Vern - 10
Un film hallucinant, toujours cohérent même dans la fureur, mature et unique, dont les images, puissantes, poursuivent longtemps après la projection.
Kevin Dutot - 1
Un anesthésiant qui pourra uniquement satisfaire les amateurs de chair fraîche... Pour les autres c'est la débandade totale.
Vincent Martini - 9
Sauvage, sublime, fragile, courageux, le film de Pascal Laugier parvient sans peine à se hisser au sommet des oeuvres françaises rares et marquantes qui n'en finissent pas de nous hanter.
Revenir en haut Aller en bas
Bad Taste
Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !
avatar


Féminin
Nombre de messages : 40402
Age : 18
Localisation : Chez ma mère
Emploi : LOL
Connarditude : 9998
Date d'inscription : 12/08/2005

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyLun 28 Juil 2008 - 2:03

C'est trop long. :|
Revenir en haut Aller en bas
bronski
Banni
bronski


Féminin
Nombre de messages : 5864
Age : 114
Localisation : Entre deux eaux
Emploi : Galérien
Loisirs : Ramer à contre-courant
Connarditude : 28
Date d'inscription : 14/07/2007

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyLun 28 Juil 2008 - 2:18

CMB
Revenir en haut Aller en bas
J'aime ta mère
Intermittent du spectacle
J'aime ta mère


Masculin
Nombre de messages : 4072
Age : 36
Localisation : Une ville à base de Cuire
Emploi : au Pôle
Loisirs : zir
Connarditude : -21
Date d'inscription : 08/02/2007

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyLun 28 Juil 2008 - 3:50

Bad Taste a écrit:
C'est trop long. :|

En gros, ça dit que MARTYRS est just incroyable, mais les critiques, sur la première "longue" est justement trop longue pour être honnete. Je n'ai pas lu la deuxiéme, mais ça doit dire à peu prés la même chose, que tout est bon dans le film, comme le cochon
Revenir en haut Aller en bas
Ash
Un grand must
Ash


Masculin
Nombre de messages : 15367
Age : 35
Connarditude : -14
Date d'inscription : 10/10/2006

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyLun 28 Juil 2008 - 22:56

ce film est absolument énorme :idea:
Revenir en haut Aller en bas
Youn
Of hosuey en plus
Youn


Masculin
Nombre de messages : 25590
Age : 37
Connarditude : 234
Date d'inscription : 15/06/2005

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyLun 28 Juil 2008 - 22:57

J'ai vu aucune critique disant que le film est "moyen". Ca va du rejet et de la déception vers l'admiration béate.

Dingue...
Revenir en haut Aller en bas
http://demiurgeek.blogspot.com/
Ash
Un grand must
Ash


Masculin
Nombre de messages : 15367
Age : 35
Connarditude : -14
Date d'inscription : 10/10/2006

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyLun 28 Juil 2008 - 23:09

peut-être que comme moi, 3/4 des gens ne l'ont pas encore vu en fait :?
Revenir en haut Aller en bas
bronski
Banni
bronski


Féminin
Nombre de messages : 5864
Age : 114
Localisation : Entre deux eaux
Emploi : Galérien
Loisirs : Ramer à contre-courant
Connarditude : 28
Date d'inscription : 14/07/2007

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyLun 28 Juil 2008 - 23:28

L'association Familles de France demande à interdire Martyrs


http://www.liberation.fr/famillesdefrance-martyrs/article_2212

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
J'aime ta mère
Intermittent du spectacle
J'aime ta mère


Masculin
Nombre de messages : 4072
Age : 36
Localisation : Une ville à base de Cuire
Emploi : au Pôle
Loisirs : zir
Connarditude : -21
Date d'inscription : 08/02/2007

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyMer 30 Juil 2008 - 17:13

Avant-Première mardi 26 août à 20h30 en présene de pascal Laugier et de Morjana Alaoui au cinéma Comoedia. 8)

Reste plus que 2/3 potes à motivé !
Revenir en haut Aller en bas
Bad Taste
Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !
avatar


Féminin
Nombre de messages : 40402
Age : 18
Localisation : Chez ma mère
Emploi : LOL
Connarditude : 9998
Date d'inscription : 12/08/2005

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyJeu 31 Juil 2008 - 13:41

Stan - Ça vous dit de m'accompagner pour aller voir un film dans lequel deux gonzesses se font charcuter par un sadique dans une cave pendant 1h30 ? :D
Joe - Ha non, je peux pas, j'ai piscine.
Jack - Moi je peux pas parce que on vient de me renvoyer en charter en URSS.
William - Alors moi c'est simple c'est pas possible, parce que je dois aller au Franprix pour remplir mon abri anti-atomique en vue de la troisième guerre mondiale.
Averell - Moi je peux pas parce que je suis mort, donc c'est pas possible.
Stan - :|
Revenir en haut Aller en bas
J'aime ta mère
Intermittent du spectacle
J'aime ta mère


Masculin
Nombre de messages : 4072
Age : 36
Localisation : Une ville à base de Cuire
Emploi : au Pôle
Loisirs : zir
Connarditude : -21
Date d'inscription : 08/02/2007

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyJeu 31 Juil 2008 - 14:17

et ça risque d'être ça :-( :|
Revenir en haut Aller en bas
Bad Taste
Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !
avatar


Féminin
Nombre de messages : 40402
Age : 18
Localisation : Chez ma mère
Emploi : LOL
Connarditude : 9998
Date d'inscription : 12/08/2005

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyJeu 31 Juil 2008 - 14:18

Et ils sont sympa les Dalton en vrai ? :D
Revenir en haut Aller en bas
bronski
Banni
bronski


Féminin
Nombre de messages : 5864
Age : 114
Localisation : Entre deux eaux
Emploi : Galérien
Loisirs : Ramer à contre-courant
Connarditude : 28
Date d'inscription : 14/07/2007

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyJeu 31 Juil 2008 - 14:18

Bad Taste a écrit:
Moi je peux

Bad Taste a écrit:
donc c'est pas possible.

8)
Revenir en haut Aller en bas
J'aime ta mère
Intermittent du spectacle
J'aime ta mère


Masculin
Nombre de messages : 4072
Age : 36
Localisation : Une ville à base de Cuire
Emploi : au Pôle
Loisirs : zir
Connarditude : -21
Date d'inscription : 08/02/2007

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyJeu 31 Juil 2008 - 14:19

Jack et William sont pas chiants :D
Revenir en haut Aller en bas
Bad Taste
Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !
avatar


Féminin
Nombre de messages : 40402
Age : 18
Localisation : Chez ma mère
Emploi : LOL
Connarditude : 9998
Date d'inscription : 12/08/2005

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyJeu 31 Juil 2008 - 14:25

bronski a écrit:
Bad Taste a écrit:
Moi je peux
Bad Taste a écrit:
donc c'est pas possible.
8)
:minerien:
Revenir en haut Aller en bas
bronski
Banni
bronski


Féminin
Nombre de messages : 5864
Age : 114
Localisation : Entre deux eaux
Emploi : Galérien
Loisirs : Ramer à contre-courant
Connarditude : 28
Date d'inscription : 14/07/2007

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyJeu 31 Juil 2008 - 14:26

Pourceau de modérateur :x
Revenir en haut Aller en bas
J'aime ta mère
Intermittent du spectacle
J'aime ta mère


Masculin
Nombre de messages : 4072
Age : 36
Localisation : Une ville à base de Cuire
Emploi : au Pôle
Loisirs : zir
Connarditude : -21
Date d'inscription : 08/02/2007

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyMar 26 Aoû 2008 - 19:06

Je vais le voir ce soir :pimorange:
en présence du réalisateur Pascal Laugier et Morjana Alaoui

J'ai déja peur :zen:
Revenir en haut Aller en bas
Mr.Movie
Jean-Marie Carpenter[/b]
Mr.Movie


Masculin
Nombre de messages : 18895
Age : 33
Localisation : ¡Que si!
Emploi : ¡Que no!
Loisirs : ¡Qu- BANG!
Connarditude : 128
Date d'inscription : 07/03/2006

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyMar 26 Aoû 2008 - 19:39

'Foiré ! :x
Revenir en haut Aller en bas
http://bandeapart.cinebb.com
Craftouille
(de l'anus)
Craftouille


Masculin
Nombre de messages : 471
Age : 50
Localisation : Paradise City
Emploi : Axl Rose
Loisirs : Boire du sexe
Connarditude : -7
Date d'inscription : 08/07/2008

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyMar 26 Aoû 2008 - 19:41

Bises à Morjana! :love:
Revenir en haut Aller en bas
http://hatecraft.ecranlarge.com/
Bad Taste
Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !
avatar


Féminin
Nombre de messages : 40402
Age : 18
Localisation : Chez ma mère
Emploi : LOL
Connarditude : 9998
Date d'inscription : 12/08/2005

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyMar 26 Aoû 2008 - 19:55

C'est grâce à moi si tu vas le voir Stan ? :fume:
Bises à Morjana également. :love:

Mr.Movie a écrit:
'Foiré ! :x
Je pense aller à l'avant-première lundi 1er septembre, à Châtelet, en présence de l'équipe du film également, rien que pour te dégouter. :idea:
Revenir en haut Aller en bas
J'aime ta mère
Intermittent du spectacle
J'aime ta mère


Masculin
Nombre de messages : 4072
Age : 36
Localisation : Une ville à base de Cuire
Emploi : au Pôle
Loisirs : zir
Connarditude : -21
Date d'inscription : 08/02/2007

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyMar 26 Aoû 2008 - 22:43

C'était complet :|


dooooooooooowwwwwnnnnnnnn !
Revenir en haut Aller en bas
Bad Taste
Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !
avatar


Féminin
Nombre de messages : 40402
Age : 18
Localisation : Chez ma mère
Emploi : LOL
Connarditude : 9998
Date d'inscription : 12/08/2005

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyMar 26 Aoû 2008 - 22:49

J'aime ta mère a écrit:
C'était complet :|

dooooooooooowwwwwnnnnnnnn !
He merdre ! :|

Tu as tenté de choper des tographes quand même ou pas ? :idea:
Revenir en haut Aller en bas
Youn
Of hosuey en plus
Youn


Masculin
Nombre de messages : 25590
Age : 37
Connarditude : 234
Date d'inscription : 15/06/2005

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyMar 26 Aoû 2008 - 22:52

Oh Fraking. -_-
Revenir en haut Aller en bas
http://demiurgeek.blogspot.com/
J'aime ta mère
Intermittent du spectacle
J'aime ta mère


Masculin
Nombre de messages : 4072
Age : 36
Localisation : Une ville à base de Cuire
Emploi : au Pôle
Loisirs : zir
Connarditude : -21
Date d'inscription : 08/02/2007

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyMar 26 Aoû 2008 - 22:55

Ben non, je suis même pas resté.
J'ai demandé à l'ouvreuse si elle vendait des places en escaliers. Même pas.
J'étais très déçu. Et en plus l'avant première de Jeudi de Entre Les Murs là aussi en présence de Cantet est elle aussi compléte !!!

double doooown !
Revenir en haut Aller en bas
Bad Taste
Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !
avatar


Féminin
Nombre de messages : 40402
Age : 18
Localisation : Chez ma mère
Emploi : LOL
Connarditude : 9998
Date d'inscription : 12/08/2005

Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 EmptyMar 26 Aoû 2008 - 23:00

J'aime ta mère a écrit:
double doooown !
:lol: :| :-(
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Martyrs (Pascal Laugier - 2008)   Martyrs (Pascal Laugier - 2008) - Page 5 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Martyrs (Pascal Laugier - 2008)
Revenir en haut 
Page 5 sur 12Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 10, 11, 12  Suivant
 Sujets similaires
-
» The Tall Man (Pascal Laugier - 2011)
» Saint Ange (Pascal Laugier - 2003)
» Hellraiser (Pascal "et merde" Laugier - 2009)
» Martyrs (Goetz Brothers - 2015)
» Derrière les murs (P. Sid & J. Lacombe - 2011) [Avec les nichons de Laeticia Casta en 3D]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mordus de Ciné :: Le Forum :: Cinéma :: Flims-
Sauter vers: