Ichi the killer (Takashi Miike - 2001)

Japon, 2001
Réalisateur: Takashi Miike
Genre: Thriller/pêtage de plomb sauce Miike
Avec: Tadanobu Asano, Hiroyuki Tanaka...
Durée: 2h09min

L'histoire:

Un chef Yakuza disparaît avec une importante somme d'argent. Son second, Kakihara, un homme cruel et masochiste, décide de tout faire pour le retrouver, quitte à employer les méthodes les plus inimaginables. Kahikara apprend vite que son patron a été assassiné par un tueur solitaire du nom de Ichi. Doté de chaussures rasoirs dévastatrices, ce dernier est réputé pour être le responsable de bains de sang chez les Yakuzas...



Mon avis:

Le bjiou entre mes mimines tremblantes, je témoigne comme tant d'autres fans de la grande folie qui émane de ce Ichi the Killer. Soyons tout de suite clair, sans passer par d'innombrables chemins argumentatifs vains, Ichi est un film de barge, à l'image de son réalisateur, définitivement d'une autre planète. Bon on n'oubliera pas que ce film est une adaptation d'un manga, mais force est de constater que Miike parvient à être à la fois très fidèle au support d'origine, et a apporter son propre grain de folie. Et le résultat est sans appel, hautement jouissif, d'une complaisance folle dans tous les éxtrèmes. Du sang, des bras arrachés, des poitrines lacérées, du viol, des tortures de dingue (je le redis, de diiingue), mais tout cela sans jamais tomber dans une quelquonque sorte de mauvais goût. Miike sais ce qu'il fait, et donne le ton pour que le spéctateur prenne un malin plaisir à suivre tout cela.
Les personnages du film sont des fous furieux, des tarés, des dégénérés, à l'image de Kakihara, Yakuza maso adepte de tortures les plus folles. Ichi est un choc visuel, chaque scène est filmée sans mensonge, on voit tout. En plus le style de Miike pour ce film est proche du reportage, ce qui lui donne un cachet foutrement malsain.



Comme conclusion, comme chaque film de Miike dispose d'une fin tout bonnement hallucinante, je vais moi aussi tenter le coup, mais en moins bien...et en plus con, on se refait pas hein:

ihci tse'c cnod sèrt sèrt neib, nu iarv ervueo'd-fehc!!!! ec mlif av regnahc ertov eiv!



Caractéristiques du dvd 1:

-Le film en version uncut (124 minutes)
-Bandes-annonces Kubik Vidéo
-Crédits

Caractéristiques du dvd 2:

-Making-of
-Interview de Takashi Miike
-Interview de Alien SUN
-Interview de Tadanobu Asano
-Interview de Shinya Tsukamoto
-Ichi the Killer : Episode 0, de Shinji Ishidaira (47 minutes)
-Documentaire ICHI's (20 minutes)
+ Un livret collector de 24 pages intitulé Autour de Miike, réalisateur de l'extrême

Euh ca n'a pas plutot sa place dans horreur que Thriller parce bon... ^^
Sinon Ichi the Killer, c'est loin de m'interesser. Non pas pour ses effets gores que je suppose très reussis, mais du fait que j'ai vu la trilogie DOA du même réalisateur, qui à été pour moi une énorme deception, car virant d'un coup au 2nd degré et d'un autre au 1er degré, ce qui à fini par me donner la nausée.

nan ça n'a rien à voir avec de l'horreur. Les scènes sont d'une violence graphique rare mais rien d'horrifique là dedans.^^

Sinon, j'adooore la trilogie dead or alive moi

(oui je n'ai rien de mieux à faire... )

Hop, enfin vu.

C'est bête, mais je ne saurais dire si j'ai adoré ou si j'ai détesté. D'un côté, on peut voir Ichi The Killer comme une accumulation de scènes gores trahissant un scénario incroyblement inconsistant et sans vraiment de liens logiques. Mais d'un autre côté, on peut aussi voir une oeuvre dotée d'un sens artistique remarquable, de personnages travaillées admirablement et d'humour bien noir dont s'émane une folie jouissive.

Je penche plutôt pour la deuxième approche.

Rien que pour Shinya Tsukamoto en musclor, ça vaut le détour

Il faut absolument que je le revoies.

Ce film poutre du pangolin.

tu l'as vu en salle toi non?

Oui.

Quatre ans avant qu'il ne sorte en France en dvd.

Par contre, Miike ne s'était pas déplacé, car il était occupé à tourner cinq films en même temps.
En compensation cette année-là, je n'ai croisé que Hershell Gordon Lewis, Marc Caro, Masaru Konuma, Kim Ki-duk, Sergio Sollima et Shinya Tsukamoto.