Rocky Balboa (Sylvester Stallone - 2006)

Rocky Balboa

Nostalgie, émotion, vieillesse assumée, débordement de générosité, dernier combat...
Tout a été écrit et dit sur le dernier Rocky.
Rocky 6, qui a gagné avec cette suite, son patronyme d'origine, c'est tout cela à la fois. Mais également une grande leçon d'humilité, et la preuve que Stallone, acteur et réalisateur de talent, mais malheureusement, peu ou mal employé ces dernières années (en fait, depuis Copland, dix ans déjà), est toujours là, et qu'il peut encore donner de belles choses au cinéma...

Dans cet opus, l'ennemi de Stallone, ce n'est pas ce gringalet, cet avorton qui ne combat que pour la gagne ; le véritable ennemi de Rocky, c'est son passé. Douloureux, pas toujours rose, et empli de fantômes.
Les fantômes de ses combats passés, de ses rencontres, Apollo, Mickey, ses différents adversaires... Et Adrienne.
Durant tout le métrage, on ressent la présence du seul amour de l'homme derrière le boxeur. Sa femme, décédée depuis quelques années au début du film, laisse son empreinte partout, dans chaque plan, dans chaque émotion sur le visage de l'acteur (diablement habité, et étant capable d'arracher quelques larmes au spectateur, conquis d'avance, ou pas), dans chaque situation.
Cette présence fait vivre Rocky. Dans le passé.
Mais heureusement pour lui plusieurs éléments concordent à le faire peu à peu revenir dans notre monde : son fils, bien ancré dans le présent, et harrassé par le poids de son héritage ; Mary, nouvel amour potentiel de Rocky, qui lui redonne l'envie d'aimer, de s'épanouir, et surtout, ce combat, déclencheur du retour de la passion du boxeur déchu.
Tout ceci concorde à redonner goût à la vie à l'homme, au sportif, au père.

Une oeuvre, que certains qualifient à tort de film d'action, atteint de sénilité, alors qu'il est tout simplement étonnament généreux, émouvant, pouvant tirer sur la corde sensible des plus endurcis, qui redonne la pêche, qui redonne le sourire... Et tout ces gimmicks, ces détails qui n'échapperont pas aux fans de la première heure, sont là pour ancrer ce dernier épisode dans une franchise qui avait commencé tout petit, pour arriver au sommet en terme de popularité et de ringardise, pour revenir à ce statut de petit film, racontant un petit exploit.
Une merveille, pour tout les admirateurs de Stallone, et un pied de nez à ses détracteurs qui le pensaient mort et enterré.

9/10

Quelle baffe tu m'as mis !

Tu m'as donné une bonne leçon d'humilité....

Bravo pour les commentaires.

bravo bad, tout simplement

Merci tout simplement.



Même si, comme je l'ai dis à Nad, je ne suis jamais satisfait de mes critiques.

Salut j'ai mis sur mon site consacré sylvester stallone 2 scénes coupées et une fin alternative du film aller jeter un coup d oeil
http://rocky-balboa.over-blog.com/article-5983533.html

je l ai vu avec mes cops et j ai pa aimé parce ke c tro violan

lol ta aimé ?????

ouais

et d'abord rocky c'est mon père, et si t'aimes pas il va te casser les dents

mdrrrrrrrrrrrrrrrr !!!
sa peut pas etre ton pere ou alor tu es son fils

passez moi un piège à loup svp

mé pourkoi tu dis sa ????

revu hier soir,
ce film est un pur chef-d'oeuvre!!

:risette:

Bad Taste a écrit:

Rocky Balboa

Nostalgie, émotion, vieillesse assumée, débordement de générosité, dernier combat...
Tout a été écrit et dit sur le dernier Rocky.
Rocky 6, qui a gagné avec cette suite, son patronyme d'origine, c'est tout cela à la fois. Mais également une grande leçon d'humilité, et la preuve que Stallone, acteur et réalisateur de talent, mais malheureusement, peu ou mal employé ces dernières années (en fait, depuis Copland, dix ans déjà), est toujours là, et qu'il peut encore donner de belles choses au cinéma...

Dans cet opus, l'ennemi de Stallone, ce n'est pas ce gringalet, cet avorton qui ne combat que pour la gagne ; le véritable ennemi de Rocky, c'est son passé. Douloureux, pas toujours rose, et empli de fantômes.
Les fantômes de ses combats passés, de ses rencontres, Apollo, Mickey, ses différents adversaires... Et Adrienne.
Durant tout le métrage, on ressent la présence du seul amour de l'homme derrière le boxeur. Sa femme, décédée depuis quelques années au début du film, laisse son empreinte partout, dans chaque plan, dans chaque émotion sur le visage de l'acteur (diablement habité, et étant capable d'arracher quelques larmes au spectateur, conquis d'avance, ou pas), dans chaque situation.
Cette présence fait vivre Rocky. Dans le passé.
Mais heureusement pour lui plusieurs éléments concordent à le faire peu à peu revenir dans notre monde : son fils, bien ancré dans le présent, et harrassé par le poids de son héritage ; Mary, nouvel amour potentiel de Rocky, qui lui redonne l'envie d'aimer, de s'épanouir, et surtout, ce combat, déclencheur du retour de la passion du boxeur déchu.
Tout ceci concorde à redonner goût à la vie à l'homme, au sportif, au père.

Une oeuvre, que certains qualifient à tort de film d'action, atteint de sénilité, alors qu'il est tout simplement étonnament généreux, émouvant, pouvant tirer sur la corde sensible des plus endurcis, qui redonne la pêche, qui redonne le sourire... Et tout ces gimmicks, ces détails qui n'échapperont pas aux fans de la première heure, sont là pour ancrer ce dernier épisode dans une franchise qui avait commencé tout petit, pour arriver au sommet en terme de popularité et de ringardise, pour revenir à ce statut de petit film, racontant un petit exploit.
Une merveille, pour tout les admirateurs de Stallone, et un pied de nez à ses détracteurs qui le pensaient mort et enterré.

9/10

Qu'est-ce que c'est beau.

Énorme l'apparition de Sindy sur cette page.

Bon, elle n'a rien compris au flim, mais elle est touchante.

elle poutre ta critique

Je suis tout à fait d'accord avec toi, elle est parfaite.
Je peux être vraiment excellent parfois (plus que d'habitude je veux dire).