Titanic (James Cameron - 1997)

Maxwell a écrit:

Par contre on parle plus trop de Titanic là.
C'est grave ?

Ce n'est pas très grave, parce que Titanic c'est très embêtant quand même.

Ah tiens, je viens de revoir Titanic, et ça va, j'aime bien.
Et ceux qui n'aiment pas, c'est des violeurs de poules.

9/10

Il serait temps que j'achète le DVD tiens.
Parce que j'ai la flemme de fouiller parmi mes VHS.

Revu il y a quelques jours. C'est franchement génial. James Cameron pond une histoire simple mais romanesque dans son traitement. C'est émouvant (voire carrément déchirant sur la fin) et puis voilà. J'aurais d'ailleurs pu ajouter une capture à ma manche "Yésou, mon mari ?!" grâce à ce film.
Et John est un aigri

http://www.liberation.fr/monde/01012292282-naufrage-du-titanic-une-gaffe-dans-le-pilotage

http://blog.moviefone.com/2011/10/11/9-things-we-learned-while-watching-the-titanic-in-3d-early-foo/?a_dgi=aolshare_twitter

Bande-annonce (sur FB pour le moment)

Je vais encore pleurer au cinéma

https://www.facebook.com/photo.php?v=10150370790403918

http://www.impawards.com/1997/titanic_ver9.html

C'est pas le même jour que Le Roi Lion sort aussi en 3D ?
J'ai les deux à la maison, mais j'irais les voir quand même

Citation :

C'est pas le même jour que Le Roi Lion sort aussi en 3D ?

Ils en mettent du temps en France

Bon, quand je l'ai revu en été dernier (pour la première fois en 6 ans), je me suis repris une de ces claques, techniquement parlant.
J'ai hâte d'aller le revoir en 3D, honnêtement.

J'avais vu Titanic en entier le 1er janvier 2011. J'avais trouvé ça sympa, sans plus. Là, un certain individu de sexe féminin m'a fait comprendre que "tu comprends, Titanic sur grand écran, tu peux pas le rater". Ouais ouais

Et en fait, grosse claque.

Mais genre grosse claque dans ta gueule J'ai surtout été frappé par le rythme démentiel qu'instaure Cameron dans son film. Je n'ai pas trouvé une seule longueur, parce que le mec sait parfaitement où nous emmener et par où il va passer. Le moment de l'iceberg est un frak de passage d'anthologie et propulse le film à 250 km/h. Et puis fichtre, comme a dit Youn, c'est quand même super émouvant.

10/10.

Hâte d'aller le voir.

Sinon :



kissoncon

La salle était remplie.
Et alors que j'ai bien vu le film 5 fois, j'ai fini en larmes.
Comme la plupart des gens de la salle.

Faut plus laisser que Cameron jouer avec la 3D, lui et personne d'autre. La puissance du film en est décuplée, les émotions qu'il dégage sont multipliées par 100, et le chef d'oeuvre y gagne encore plus en ampleur.
Quand on regarde un film, on se détache forcément à un moment donné, on pense à autre chose, l'esprit divague quelques secondes, on s’intéresse à la technique...
Ici, sur 3h30, pas une seule fois. Alors qu'on connaît le film par coeur.
C'est tout simplement inratable.

Vivement vendredi soir

Tout pareil que ci-dessus à part que j'ai réussi à ne pas fondre en larmes. Mais c'était moins une. D'ailleurs, parmi les nombreuses demoiselles autour de moi, il y a eu de sacrés sanglots non feints à plusieurs reprises. En même temps, comment ne pas être ému devant une telle histoire qui s'autorise dans une dernière demi-heure horrifique : et hop un bébé mort. Et hop, une décapitation. Et hop, 1500 morts dans le froid. Là où Cameron a très bien conçu son bébé, c'est dans la destinée des personnages. En effet, chacun d'entre eux, et je dis bien chacun, se voit accorder un instant par Big Jim pour que son destin soit tracé : de Miss Trudy (qu'on doit apercevoir 1 min en cumulé) à la passagère interprétée par Jenette Goldstein (Vasquez !) et même Lovejoy, en passant par quelques uns glanés ici et là (les aristos, quelques passagers) les personnages secondaires et figurants qui ont une ligne de dialogue dans le film vont tous crever et vous verrez tout, ce qui nous implique émotionnellement à un niveau énorme.

Concernant la 3D, c'est là-aussi du sacré niveau. Elle se révèle utile pour de nombreux plans, en particulier ceux où Cameron joue sur plusieurs plans : Rose dans le canot de sauvetage, un tableau sous la mer, un canot qui s'éloigne de la poupe, etc. James Cameron préfère le plan où Ruth attache le corset de sa fille. Et il est vrai que cette scène a un impact particulier, décomposé en trois plans. Big Jim me fait mentir sur la post-synchro 3D. C'est malin...

Pour en revenir au film, mais frak quel génie ! C'est la première fois que je remarque à quel point le scénario et le montage sont d'une efficacité redoutable. Chaque scène, chaque plan, trouve sa justification et son écho par rapport à une scène précédente ou à venir. Les dialogues se répondent parfois. Un truc que j'ai remarqué et qui m'a mis par terre était une idée toute simple : si l'union de Jack et Rose provoque métaphoriquement le naufrage, l'eau s'infiltre dans le bateau en suivant le chemin inverse des héros : tout d'abord le lieu où ils ont consommé leur union, puis la salle des machines, puis la troisième classe, puis la première et enfin la poupe, où comme Rose le remarquera, c'est là qu'ils se sont rencontrés. Ou bien, cette confrontation des deux milieux par le biais des avertissements de Jack ou de Rose. Ainsi, Rose qui connait bien la première classe, donnera quelques conseils à Jack avant de tenter de prendre en main la situation avec son fiancé et dira "Do not let go my hand". De même, avant que la poupe ne sombre, Jack (qui a déjà raconté son expérience dans l'eau glacée) donne des conseils à Rose et lui dit "Do not let go my hand". Des petits détails certes mais qui assemblés font de ce film une merveille de construction cinégénique. Et ces limbes à la fin.... Tout ceci est d'ailleurs parfois paraphrasé par les personnages (le défaut de Cameron, dans Avatar également) : prendre des captures d'écran avec dialogues incrustés pourrait être utile.

Bon ok, ya Céline Dion...

C'est quoi déjà, la décapitation ?
Le contraste de revoir le film a la télé hier soir est assez impressionnant

Lorsque la poupe se lève à la fin