Iron Man (Jon Favreau - 2007)

Il faut se rendre à l'évidence : les adaptations de comics traversent de nouveau un superbe creux.
Il y a eu quelques pics avec des tueries comme Spider-Man 2 et Blade 2 voilà 5 ou 6 ans, mais c'est fini.
Maintenant, on recommence à toucher le fond, comme la période post Batman Returns, avec The Phantom et Cie.

Personne n'a répondu à mon pst précédent.
A croire que j'ai donc raison.

Bad Taste a écrit:

Il faut se rendre à l'évidence : les adaptations de comics traversent de nouveau un superbe creux.
Il y a eu quelques pics avec des tueries comme Spider-Man 2 et Blade 2 voilà 5 ou 6 ans, mais c'est fini.
Maintenant, on recommence à toucher le fond, comme la période post Batman Returns, avec The Phantom et Cie.

C'est exact, Batman Le Défi restant mon film de super heros préféré (grace à son côté Expressioniste).

M'enfin, peut-être que Zack Snyder et son Watchmen sauvera la mise (du fait que le film sera R-Rated, donc plus de libertés).

Batman le défi, c'est plus qu'un simple film de super-héros.
C'est l'étalage de tout le talent de Burton pour dépeindre des freaks borderlines absolument énormes, que ce soient Le Pingouin ou Catwoman.
Le film a un côté surnaturel incroyable, et une ambiance unique, qui en font une date dans l'Histoire du film de super-héros, et dans l'Histoire du cinéma, tout court.
Michelle Pfeiffer en cuir, ça a plus de gueule que Halle Berry.

C'est exact.

C'est exact.

Mr.Movie a écrit:

C'est exact, Batman Le Défi restant mon film de super heros préféré (grace à son côté Expressioniste).

Je suis sûr que tu as vu le mot "expressioniste" dans un mag mais en fait tu n'as aucune idée du sens véritable.

lol comment tu vannes ! :')

Youn a écrit:

Mr.Movie a écrit:

C'est exact, Batman Le Défi restant mon film de super heros préféré (grace à son côté Expressioniste).

Je suis sûr que tu as vu le mot "expressioniste" dans un mag mais en fait tu n'as aucune idée du sens véritable.

Le Cabinet du Docteur Caligari, M le Maudit, Le Testament du Docteur Mabuse, ça te dit quelque chose ?( )
Je trouve que l'on ressent, dans l'ambiance du film, quelques réferences à ce genre, tant au niveau des décors que des personnages (Le Pingouin = Grosse reference assumée à Caligari).

ha oui là je crois qu'on peut craindre un navet ( ce qui serait vraiment dômage étant donné le nombres de possibiltées scénaristiques qu'offre le personnage ambigu d' Iron Man/tony Stark).
Cela dit, il suffit que je vois Iron Man buter un char pour que je saute au plafond alors...

Je me pose plus la question si c'est pourri ou non, je me suis déjà fait avoir dans le passé, alors... Wait & See.

Ouh là !
Cela ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices, mais le charisme et l'humour de Robert Downey Jr. sont deux qualités qui sont capables de sauver cet éventuel futur navet.

Wait and see.

Je mise que si c'est pas un bon film, ce sera au moins cool.
Comme Daredevil.

Mr.Movie a écrit:

Je mise que si c'est pas un bon film, ce sera au moins cool.
Comme Daredevil.

lol

Ouais c'était un mauvais exemple...

Daredevil, où quand deux personnes se tapent quand elles se rencontrent... sur une balançoire.

Colin Farrell est extraordinaire dans Daredevil.

Javier a dû mouiller sa culotte en le matant.

Je veux (toujours) le voir, mais j'ai peur...

Je me fous de ce que vous pensez, mais moi, je dis que ça va poutrer maintenant. Enfin un BA correcte !

Mr.Movie a écrit:

Je me fous de ce que vous pensez

Tu as bien raison.

Citation :

mais moi, je dis que ça va poutrer maintenant.

Ou pas.

Citation :

Enfin un BA correcte !

Ou pas (bis repetita).

Euh j'avais un semblant d'espoir. Mais il a disparu.

Ouai je sais pas quoi en dire non plus, ça à l'air ou vraiment cool ou vraiment naze.

Au choix

Citation :

L'année 2007 n'avait guère été brillante côté super-héros, du nullissime Ghost rider à une troisième aventure de l'arraignée relativement décevante (ou du moins qui n'avait pas fait l'unanimité contrairement à ses prédécesseurs). Attendu au tournant, Jon Favreau répond aux attentes avec une facilité désarmante. Son Iron man tient parfaitement le choc, faisant office d'ouverture ultra alléchante pour ce qu'on espère devenir une franchise, mais constituant également un excellent film en tant que tel, qui devrait faire le bonheur de l’ensemble du public. Fruit de la discrète montée en puissance d’un cinéaste qu’on n’attendait pas là si tôt, Iron man n’oublie rien ni personne. Ni les béotiens, qui pénètrent dans l’univers de Tony Stark comme s’ils l’avaient toujours connu, ni les fans inébranlables du comic, ravis de constater que si un considérable travail d’adaptation a été effectué, il respecte en tout point l’esprit et les conventions du matériau d’origine.



En deux heures rondement menées, Favreau démontre qu’il est possible de mêler blockbuster et film d’acteurs, et qu’un action movie peut se faire convaincant sans pour autant sombrer dans une hystérie bourrine qui ne sied qu’aux amateurs de Michael Bay. Avant d’être un gros machin plein d’effets spéciaux, Iron man est d’abord un film d’hommes, porté de bout en bout par un Robert Downey Jr. au top de sa forme. Souvent hilarant, toujours habité, il crève l’écran et s’impose comme le seul et unique acteur capable de ne pas trahir ce Tony Stark cynique, dragueur, plus attachant (et à peine moins complexe) que tous les Bruce Wayne de la Terre. Il se passe un sacré laps de temps avant que Stark n’entre dans le costume du super-héros, mais ça n’est pour une fois pas très grave, tant la coolitude totale du bonhomme semble suffire à remplir un film entier.



Il serait cependant dommage de réduire le film à son fort potentiel séduction : car Iron man est porteur d’une vraie mythologie super-héroïque ainsi que d’un message politique forcément manichéen mais tout de même assez couillu. Qu’importe si le grand méchant du film se révèle tardivement et ne nous offre finalement qu’un seul véritable climax, d’ailleurs pas tout à fait assez explosif pour nous scotcher intensément. L’important ici, c’est l’esprit, l’ampleur et le réalisme (si si) de l’univers peint par Jon Favreau. Parfois un peu passe-partout mais terriblement efficace (grâce soit rendue à la photo de Matthew Libatique), sa mise en scène enveloppe Tony Stark / Iron man d’une tendresse et d’une admiration sans bornes. En réveillant le mioche qui était en lui, Favreau a su débusquer celui qui sommeillait en nous. D’où un spectacle jouissif et pas crétinou pour deux sous, qui passera sans difficulté le cap de la seconde vision et révèlera sa véritable qualité une fois relié aux prochains opus. Vite, la suite !

Je n'aime plus trop EL, mais ça donne envie.