Copié/collé d'un texte posté sur Classik : Mes péripéties de la semaine dernière...
Bon les gars, j'ai un problème de taf et j'aimerai avoir vos conseils.
Voilà, j'ai travaillé deux jours (mardi et mercredi) dans un stand situé dans un centre commercial à Aulnay-sous-Bois pour vendre des coussins masseurs.
Ce job est censé accompagner mon BTS MUC, que j'effectue dans le 14ème, et servir de stage en alternance pour mes deux ans d'études.
J'arrive mardi, tranquille, avec 5 minutes de retard, en me disant que ce n'est pas bien grave, surtout que les lignes de bus de ne sont pas bien fréquentes entre la gare d'Aulnay et le centre commercial.
J'ai attendu jusqu'à 11h13 pour voir débarquer mes collègues.
Evidemment, personne ne m'a appelé, et en attendant, j'ai été voir un pote qui bosse à la Fnac, et papoté avec le type qui s'occupait du stand de bonbons, juste à côté de notre stand.
J'ai failli partir plus d'une fois, mais je suis assez têtu, j'ai donc patienté.
Mon collègue (que j'ai eu au téléphone quelques jours avant) arrive, accompagné d'un autre, tout les deux, assez rustres, débraillés, patibulaires.
Le premier, m'explique qu'il n'a pas le temps de m'expliquer à quoi correspondent les produits, et se barre au bout de 10 minutes, pour aller faire une course urgente.
Le deuxième, qui n'a pas arrêté de bouffer des cochonneries sucrées toute la journée (dont des bonbecs du stand voisin, en douce), ne m'explique pas grand chose de plus.
Bref, système D, à moi de me démerder.
Je me rends compte assez vite que ce n'est pas fait pour moi, mais je m'accroche, en me disant que ça va peut-être se décanter dans la journée, et je pense aux 50€ promis en fin de journée, si je tiens jusque là.
J'apprends ente temps que deux élèves de ma classe ne sont pas allé au bout de la journée.
La première a pris peur au téléphone lorsque le rustre en chef lui a proposé de l'amener su place en camion, et lui a dit (pour plaisanter ?) de s'amener en mini-jupe et en string au boulot.
Le deuxième est resté deux heures, et s'est tiré en constatant que ce n'était pas pour lui (bien lui en pris !).
Le midi, je déjeune avec mon ami Fnaquien, après m'être entendu dire par le sous-rustre "Prend tout ton temps, j'en ai rien à branler !".
Journée calme, on ne vend presque rien, mais les clients sont plutôt sympa, demandent des conseils, sont agréables...
Le rustre en chef revient de sa longue course, et commence à m'expliquer son parcours professionnel.
Bon, c'est un commercial apparemment doué, mais les commerciaux savent parfaitement bien se vendre, et rien ne me dit qu'il n'y a pas une part d'affabulation dans ses propos.
La journée se passe, et je me barre plus tôt, car à trois sur un seul stand, ça fait beaucoup.
A cause des bus quasi inexistants sur la ligne Parinor/Gare d'Aulnay, je mets 2h30 pour rentrer chez moi, au lieu d'une heure...
Je rentre fatigué, exténué, et pas vraiment ravi, même si je n'en pipe pas mot à ma Moman, et préfère voir les points positifs de mon expérience de la journée.
Le lendemain, levé vers 8h, pour arriver sur place à 10h.
Enfin, c'est ce que je croyais.
A cause des bus (ben oui), je suis arrivé au centre commercial à 11h15.
Et cette fois, ils n'étaient pas en retard.
Arrivé sur place, on m'annonce avec un grand sourire, que je ne vais pas travailler à Aulnay aujourd'hui, mais qu'on a pas pu me le dire plus tôt, car personne n'avait mon numéro.
Je reste 20 minutes sur place, avant de prendre congés de mes rustres, pour me rendre... à Saint-Quentin en Yvelines.
En gros, à l'opposé d'où je me trouve à ce moment-là.
Je décide de ne pas tenter d'y aller par la gare d'Aulnay, et je passe par La Courneuve, en bus.
Je bouffe un sandwich rapide, et j'arrive là-bas vers 13h45 et des saucisses.
Arrivé au stand, je tombe sur un petit papy de 65 ans, très gentil, affectueux, qui sera très paternel tout le long de la journée avec moi.
Un vendeur hors pair, mais aussi un commercial aguerri.
Avec les qualités et les défauts que cela engendre.
Il me reparle du type qui n'est pas dans ma classe, mais qui a effectué les deux jours d'essai, et j'apprendrai le lendemain qu'il m'a raconté des bobards à son sujet.
Bref (
), le journée se passe bien, même si éprouvante, pouetante... Et que je termine à 20h, après avoir galéré toute la mâtinée dans les transports, et pas vendu un seul coussin de la journée (un vendu la veille).
Je rentre chez moi très tard, une fois de plus, et je reçois un appel dans la soirée, de mon employeur, m'annonçant qu'il faut que je voie avec sa femme pour établir le contrat d'embauche.
Le lendemain, je vais en cours pour 9h.
A la pause, j'appelle la femme du patron, je lui donne quelques renseignements à mon sujet, et elle me confirme que je suis bien embauché pour tout le mois de décembre.
Hum. Y a un truc qui cloche.
Mon contrat doit durer deux ans, pas un mois, sans aucun travail assuré derrière.
Elle m'explique qu'ils n'ont pas de travail en avance, que c'est une jeune société, et qu'ils bossent par vacations.
En gros, on essaie de m'entuber en profitant de mes bras pour les fêtes de Noël, et me laisser le nez dans le caniveau à la fin du mois de décembre.
Pas cool.
Ma conseillère parle avec la femme et lui explique que les contrats pro se déroulent sur deux ans, et pas sur des vacations dont l'entreprise choisi les conditions.
De plus, ayant travaillé deux jours sans être payé (bonne poire, je n'ai rien demandé en fin de journée), il est obligatoire de leur demander une rémunération pour travail effectué sans contrat signé.
Du coup, je me retrouve de nouveau sans entreprise, et sans un rond en poche.
Et c'est pas fini (désolé).
Je devais commencer samedi, mais bon, après le coup de fil entre la femme du patron et ma conseillère, la première aurait dû comprendre que c'était mort.
Que nenni.
Aucune communication de ce type entre la femme et son mari, car ce dernier m'a appelé trois fois samedi matin, et laissé un message lors du dernier en me faisant la morale comme quoi j'aurai pu prévenir que je ne venais pas bosser.
Être honnête avec des personnes malhonnêtes.
J'te jure.
Je n'ai toujours pas rappelé Monsieur B., car je suis une chiffe molle, et je me retrouve donc sans société, et je suis sur des charbons ardents.
Mon école a promis de m'aider encore pour me trouver une boîte, et m'ont avoué que c'était la première fois qu'ils avaient autant de mal à placer quelqu'un, qui avait autant de scoumoune !
Enfin voilà quoi, j'ai fini (ou presque).
Donc deux solutions s'offrent à moi:
- Soit j'appelle le chef, pour lui demander à ce qu'il me rémunère, vu que j'ai travaillé deux jours, non payés pour le moment, et je le menace d'une mise en demeure, rédigée par ma prof de droit, au cas où il tiquerait ;
- Sois je continue à m'écraser, pour ne plus avoir affaire à ces types (et donc, je me dégonfle) ;
Je fais quoi ?