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 Gérardmer 2012

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Jean-Marie Carpenter[/b]
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MessageSujet: Gérardmer 2012   Gérardmer 2012 EmptyMer 1 Fév 2012 - 0:26

Gérardmer 2012 Gerardmer-2012-affiche

PALMARES :

GRAND PRIX : Babycall de Pal Stelaune

PRIX DU JURY : La Maison des Ombres de Nick Murphy et Beast de Christoffer Boe

PRIX DU PUBLIC : Eva de Kike Maillo

PRIX DE LA CRITIQUE : Babycall

PRIX DU JURY SYFY et PRIX DU JURY JEUNE :
La Maison des Ombres

GRAND PRIX DU COURT METRAGE : Le Cri de Raphaël Mathié


Décembre 2011. Une amie cinéphile lancent cette idée inattendue dans une discussion : "Hé, et si on allait à Gérardmer l'année prochaine ?".
Une demi-seconde après, 4 "Oui !" ont résonné dans les rues de Nantes.
C'est ainsi que Samedi matin, 08 heures et après 12 heures de voiture la veille (m'en fous je conduis pas), mes trois compères (dont un couple) et moi-même arrivâmes dans cette charmante bourgade, le cœur débordant d'émotions.
Après avoir d'abord crié un "OH frak DE pouet IL FAIT FROID !", nous sautâmes tous dans les airs pour faire un high five au ralenti en beuglant "OOHH YEAAAH !" (Schiik Schiika-Schiikaaa!). :pimrose:

Après s'être procuré un joli Pass Week-End (avec ton nom écrit dessus au marqueur au cas où on me confondrait avec Luc Besson, la classe ! 8) ), nous avons commencé notre excursion par la première séance qui s'est présentée à nous. Il faut savoir que nous avions regardé vite fait les films nominés et présentés, mais que nous n'avions pas vraiment eu le temps d'établir des priorités.

Ainsi, cette séance était un film en compétition : EVA de Kike Maillo


Alex Garel, un scientifique spécialiste de la robotique, revient après des années d'exil sur son campus afin de créer le premier prototype de robot humain entièrement libre. Cherchant l'enfant modèle parfait pour ce prototype, il tombe sur l'espiègle Eva, 10 ans... qui n'est autre que la fille de son frère et d'une de ses ex. Néanmoins, il est sûr certain que la gamine est parfaite pour l'opération.

Autant le dire, on a déjà vu plus original comme scénario sur la "robotique" (je mets la barre très haute en pensant à AI : Intelligence Artificielle par exemple), mais Eva parvient à se démarquer par son esthétisme soignée et ses effets spéciaux fort réussis.
Pourtant, c'est surtout grâce à son casting que le film parvient à s'insuffler un peu de vie et d'émotions, la jeune et charmante Claudia Vega en tête faisant une bonne partie du boulot tandis que le triangle Daniel Bruhl/Alberto Ammam/Marta Etura se démerdent tant bien que mal à faire vivre leurs relations trop maladroitement écrite pour être sincère et crédible.
En résumé, trop vite affublé du sobriquet de "la bonne tranche de rigolade" du Festival par les quelques critiques croisés dans la neige, EVA
reste néanmoins un très bon film réussissant à être (très) émouvant quand il le faut malgré un script sans surprises qui plombe ce qui aurait pu être nettement plus réussi.

Mais bon, je ressors de la séance sourire au coin et larme à l’œil tandis que mon couple d'amis s'est endormi devant l'ensemble jugé trop niais pour séduire (il faut avouer qu'en tout en trois jours, on aura dormi environ 11 heures au maximum. Certaines séances y compris donc).
Direction dès lors The Day, film post-apocalyptique légèrement fauchée mise en boîte par Douglas "Highlander : Endgame" Aarniokoski.


Eh bien le reste n'est autre qu'un quasi-remake de Scream 3, avec un twist final apparemment similaire. Enfin, c'est ce qu'on m'a dit, moi je me suis endormi à la trentième minute et au 43ème cliché du genre (cf La nana sous la douche qui, soudainement, entends du bruit et flippe sa race alors que c'est seulement sa bestah qui lui rend visite).
Pourtant pas si dégueulasse visuellement, le film sombre quand même dans l'oubli direct par son manque de rythme et d'originalité évidente, la personnage principale aussi bonne (ça oui !) actrice (ça non !) qu'un balais à chiotte n'aidant pas pour s'attacher une seconde de plus à ce bazar ridicule qui se fout sans honte de la gueule de son public. :idea:

Bref, wrong choice... Mais c'est pas grave, car à la séance suivante on allait (encore) bouffer de l'espagnol avec l'Emergo de Carles Torrens dont on ne savait que dalle.

Gérardmer 2012 Emergo

Oh surprise ! Un found-footage où un père de famille fait appel à une équipe spécialisée dans le paranormal pour mettre fin au chaos régnant chez lui depuis la mort de sa femme.

Laminé par les critiques du coin sûrement lassés du mouvement depuis la montée du genre dans les cinq dernières années, Emergo est pourtant un bon exemple de réussite dans le genre, grâce à son équipe de "ghostbusters" professionnels sympathiques et ses quelques idées réjouissantes (un procédé chronophotographique pour démasquer la présence du dit spectre) faisant que les (pourtant rares) jump scares marchent plutôt bien.
Se perdant un peu dans son scénario rudimentaire (qui insiste pour dire que "les fantômes n'existent pas, c'est un poltergeist généré par la colère schizophrénique d'une personne mais bref, je raconte de la pouet"), Emergo se rattrape par un final hallucinant où s'enchainent une performance d'acteur remarquable et une scène folle aux effets spéciaux convaincants.

On en ressort soufflés, et on en pardonne toutefois la toute fin ultra-clichée. Surprise au générique de fin, le tout était écrit et produit par Rodrigo Cortès, réalisateur de l'excellent Buried sorti sur nos écrans il y a deux ans.

Nous décidions ensuite de rester dans le domaine de l'horreur avec du cinéma coréen en compétition, et on sait bien a quel point le cinéma de là-bas est synonyme d'originalité et de noirceur, non ?


Ah bah non... Loin d'être aussi mauvais que certains films visionnés dans les 10 dernières heures, The Cat de Byeon Seung-Wook s'avéra très décevant.
Surfant sur la montée en puissance des chats, nos futurs maîtres dominateurs sur le monde, ce film s'intéresse à une sombre histoire d'enfant fantôme sadique qui ne cesse de suivre la claustrophobe So-yeon depuis qu'elle a hérité du chat d'une femme mystérieusement tuée.

Rien de nouveau à se mettre sous la dent, le film reprenant les structures classiques de diverses ghost stories sorties dans la dernière décennie, foirant donc systématiquement ses jump scares prévisibles.
Le film s'en sort pourtant par un certain soin apportée à son esthétique et à quelques meurtres et apparitions jouissives (l'incinérateur !) sans vraiment jamais toucher ou choquer le public qui, à chaque chat qui passe à l'écran, ne peut s'empêcher de balancer un "Ohqu'ilestmignonlol !".
Néanmoins, la résolution (un peu conne) du film finit par relever le niveau par sa certaine émotion sincère et sa légère cruauté qu'on aurait voulu retrouver dans l'intégralité du métrage.

La suite tout de suite !


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MessageSujet: Re: Gérardmer 2012   Gérardmer 2012 EmptyMer 1 Fév 2012 - 21:26

Mighty-Forest a écrit:
Chouette compte rendu !
Merci MM ;).


Nundidju hoommmooosss !

Ca arrive dans le prochain post ! :pimrose:
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MessageSujet: Re: Gérardmer 2012   Gérardmer 2012 EmptyMer 1 Fév 2012 - 22:11

22h30, un peu crevés (jusqu'alors je me suis assoupi à un film sur deux !) mais déterminés, nous foncions tout droit dans la salle de l'alléchant post-apo teuton Hell de Tim Fehlbaum, où un groupe de survivants à la recherche d'eau tenteront de survivre à la chaleur et à une famille de cannibales. Et ça avait l'air bien mieux que The Day !