L'Étrange Festival de Paris 2011 - Dix-Septième Édition - Du 2 au 11 septembre

http://www.etrangefestival.com

L'étrange festival (ou L'étrange pour les habitués) réouvre ses portes le 2 septembre prochain. Avec un joli programme. Sont d'ores et déjà prévus :

Ainsi que :
• Red Line de Robert Kirbyson
• Revenge : a Love Story de Ching-Po Wong
• Guilty of Romance de Sion Sono
• The Theatre Bizarre de Douglas Buck, Buddy Giovinazzo, Karim Hussain, Tom « Sex Machine » Savini et Richard Stanley
• Marc Caro va interpréter en live une nouvelle bande-son pour « Le Bunker de la Dernière Rafale » (co-réalisé avec Jean-Pierre Jeunet).

• Tuxedomoon jouera en live une nouvelle bande-son pour le film « Pink Narcissus » de James Bidgood.
• Boyd Rice (aka Non) interprétera en live une nouvelle bande-son pour le film « Dementia – Daughter of Horror » de John Parker.


source

2009 ? T'as fumé du TARDIS ?

Sinon, je doute pouvoir y aller cette année, vu mon déménagement.

Grrrrrrr à la personne qui a supprimé mon message sans le vouloir

Edit : Et voilà !

Citation :

Hobo with a shotgun
Drive
Super

Ok, je dois y aller.

Mr.Movie a écrit:

2009 ? T'as fumé du TARDIS ?

C'est pas moi qui ait affirmé avoir vu la saison 7 de Doctor Who

Mr.Movie a écrit:

Citation :

Hobo with a shotgun
Drive
Super

Ok, je dois y aller.

Ah moi je suis plus tenté par The Divide, Tucker & Dale et Stake Land (et Super aussi).

Je dois voir Hobo with a shotgun, Drive et Boyd Rice en live

Mon petit programme

Samedi 3 septembre

Tomie Unlimited ou The thief

The theatre bizarre

Kill list

LA NUIT GRINDHOUSE * - 0H00 (Salle 500)
Hobo with a shotgun
Grindhouse, the next G
Tucker & Dale fightent le mal
Norwegian Ninja
2019, après la chute de New York

Dimanche 4 septembre

Endhiran - Robot, the movie

The unjust

The woman

Jeudi 8 septembre
Programme chargé, donc sujet à modification. C'est le jour de mes 24 ans ainsi que le dernier jour de mes études. Je passe ma soutenance qui fera de moi un ingénieur.

Stake Land

Bullhead

Vendredi 9 septembre

Simon du désert (Bunuel)

Take shelter

Samedi 10 septembre

Dead Heads

Beyond the black rainbow
Quand j'ai lu le commentaire du site ("Le fils du réalisateur grec George Cosmatos (Bons baisers d’Athènes, 1979 ; Rambo 2 : la mission, 1984) a longtemps fantasmé ce projet né de sa fascination pour les jaquettes de films de science-fiction et d’horreur qu’il ne pouvait pas louer dans les années 80, faute d’avoir l’âge légal. Armé d’une bande-son évoquant Tangerine Dream et Klaus Schulze, il renoue avec la série B des vidéoclubs avec cette expérience psychédélique à l’esthétique intemporelle et au climat oppressant."), je me suis rendu compte à quel point on pouvait être marqué par sa propre imagination face à l'interdit. Combien de minutes suis-je resté à fixer les jaquettes de VHS dans la zone horrifique de mon vidéo club pendant que mes parents choisissaient un porno un autre film. Des jaquettes qui me terrifiaient parfois. Un sujet comme ça peut donc être très intéressant et je loupe pour l'occaz Ruther Hauer.

Mais c'est pas grave puisque je le retrouve pour La Chair et le Sang juste après, puis pour Hitcher.

LA NUIT SUSHI TYPHOON * - 0H00 (Salle 500)
Helldriver
Yakuza weapon
Karate Robo Zaborgar
Alien VS Ninja

Dimanche 11 septembre

The Divide (quelle logique dans la date )

Requiem pour un massacre IMMANQUABLE. Si vous n'avez pas vu ce gros choc (que je m'étais juré de ne pas revoir pendant quelques temps tellement c'était intense), soit vous prenez un ticket pour Paris, soit vous prenez un ticket pour Paris !





Voilà

Quelle heure le Requiem ?

18H45 . Tout le programme est ici : http://www.etrangefestival.com/index.php/2011/programme/fr

Si je peux, je vais me faire Dementia avec prestation live de Boyd Rice, mais je sens que je vais encore pas pouvoir

Bon alors petit compte rendu rapido avant un développement plus approfondi dans les jours qui arrivent.

Bad et moi, on est arrivé vendredi en fin d'après midi. Quelques têtes plus ou moins connues se sont montrées : des réalisateurs (Xavier Gens, JP Mocky, Richard Stanley), des journalistes (l'équipe de Mad, Fred Ambroisine, Tonton BDM, Ryo Saeba, TF1, Canal plus, etc.) et des forumeurs (Cinéphage qui passe sur ce même fofo, des classikiens, Blunt ou le gars qui se drogue film dans "Suck my geek"). On a commencé avec la séance d'ouverture :

- Sucre (Zuiker) : court néerlandais sur un gars qui file du sucre à sa voisine et provoque une série d'évènements pas possibles en peu de temps. C'est drôle et con et on commence déjà avec de la nécrophilie. Il commence bien ce festival.
- The Divide : sur une base classique et des perso caricaturaux, Xavier Gens fait des merveilles avec sa caméra. On ressort un peu déboussolé... mais moins que pour :
- The Woman de Lucky McKee : c'était quoi ce truc ?

Le lendemain :

- Redline : un anime de Takeshi Koike qui défouraille visuellement mais qui peine à être aussi complet scénaristiquement que son modèle, Speed Racer.
- The Legend of the Beaver Dam : court très rigolo et Rock N'Roll. Si vous avez l'occaz de le voir...
- The Oregonian (moi) : un mec qui reste coincé dans les années 70 (visuellement, c'est dégueu) en copiant un mec qui s'appelle Lynch et fait n'importe quoi, ça fait pas un bon film. C'est de la branlette intellectuelle même si une quinzaine de minutes sont plutôt effrayantes.
- The Theatre Bizarre (Badou) : pas extraordinaire apparemment
- Kill List : ça commence comme un drame intimiste, puis ça vire au film de gangster gore et ça se termine dans un délire effrayant et horrifique.
- Nuit Grindhouse :
* Hobo with a Shotgun : mortel ! La claque du festival pour ma part (pour l'instant)
* Tucker & Dale vs Evil : un film parodique qui essaye autre chose que du sous Shaun of the Dead et parvient à nous faire marrer
* Norvegian Ninja : j'ai vu 5 minutes au début. J'ai dormi. J'ai vu 5 minutes à la fin. Je crois que c'était la même chose pour l'ensemble de la salle.
* 2019 ou la chute de New York "Ce n'est pas une faute grave que d'être un nain" http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=2019

Et là je suis un peu fatigué

Je ne suis presque pas jaloux .

Je crois que je suis un des rares qui n'ont pas dormi pendant Norwegian Ninja, essentiellement à cause des ronflements de Youn, qui m'ont empêché de vraiment dormir...

Sinon, pour le reste, tout d'accord avec lui, sauf qu'on peut préciser que Norwegian Ninja tourne à vide et reste de très peu d'intérêt, l'essentiel du film jouant sur le décalage pince-sans-rire du ninja ridicule. Mais une fois qu'on a capté le procédé, il n'y en a pas d'autre, alors c'est assez lourd.

Hobo with a shotgun dépote grave, et Dale & Tucker est un film très sympa. Quand au post-apocalyptique de Sergio Martino, ça faisait 20 ans que je rêvais de le découvrir, et je n'ai pas été déçu.

J'en profite pour embrasser les mordus, que je ne visite pas assez souvent ces derniers temps;

Alors alors alors, petite reprise en douceur avec deux films, de la sélection de JP Mocky, grosse trogne qui n'a pas hésité à nous rappeler plusieurs fois qu'il connait bien le monde du showbize et qu'il a pris le thé avec Dustin Hofmann.

- Viva la muerte : Assez étrange et difficile d'accès au premier abord. Passé la première demi-heure déroutante, on comprend mieux le quoi du comment et on se laisse porter par ces scènes de vie autobiographiques un poil malsaines...

- La dernière fanfare : Mocky disait que c'était une charge contre la politique et un film "impossible à faire en France". Bah, pour le côté subversif on repassera. Les "charges" sont certes présentes mais sont plus gentillettes et connues de tous que vraiment rentre-dedans. Reste un joli film un poil cynique porté par un Spencer Tracy malicieux.

Avec Badou on vous prépare un ptit dossier qui reprendra l'ensemble des films vus à l'Etrange. Voici les films découverts hier pour ma part :

- Moranbong, chronique coréenne (carte blanche de Mocky) : le réalisateur français l'a choisi de par sa nature subversive à l'époque (cinq ans après la fin de la guerre de Corée). En effet, Moranbong fut, d'après lui, le premier film censuré et interdit. Mais cela en fait-il un bon film ? Pas forcément. Quelques idées sont intéressantes et de belles images sont à découvrir, mais le rythme et le scénario pâtissent du côté "documentaire" et au final, le film ne raconte rien de passionnant. Reste un sacré témoignage de l'époque.

- Rundskop/Bullhead/Tête de boeuf Le meilleur film du festival pour Badou. Sans être aussi catégorique et enthousiaste, je dirais que c'est tout de même un très beau drame, au scénar béton et chiadé visuellement. Dire que c'est un premier film... Pour ma part, la claque du festival est (pour le moment) :

- Revenge : a love story : gore et émouvant, bardé de séquences de ouf, ce cat3, soit-disant interdit en RPC pour les tabous qu'il soulève (je préfère ne pas les révéler), est le gros coup de poing que j'attendais et la découverte du formidable Juno Mak (frak mais quel acteur ) Merci Ching-Po Wong.

Youn a écrit:

- Viva la muerte : Assez étrange et difficile d'accès au premier abord. Passé la première demi-heure déroutante, on comprend mieux le quoi du comment et on se laisse porter par ces scènes de vie autobiographiques un poil malsaines...

Vu hier, et c'est clair qu'il s'agit d'un film assez difficile d'accès, et foutrement malsain qui plus est !
Fando, un gosse vivant en plein régime franquiste, cherche à savoir ce qui est arrivé à son père, dénoncé par sa femme pour ses idées anti-fascistes. Partagé entre l'amour et la haine qu'il porte à sa mère et écrasé par la censure militaire et religieuse de son pays, Fando se met à avoir d'étranges fantasmes erotico-morbides...
Ces fantasmes interviennent très régulièrement dans le film aux travers de séquences aux couleurs craignos, complètement surréalistes, et finiront, au fil du film, par se mêler à la réalité (p'tain, la scène avec le boeuf !).

Dictature militaire, désirs refoulés, religion, cruauté animale (certaines séquences semblent sortir d'un Mondo rital bien dégueu), tout cela contribue à donner à Viva la Muerte une aura malsaine et déroutante, continuant à nous hanter longtemps après le générique de fin...


(en parlant de hanter, si quelqu'un pouvait m'aider à me sortir la musique d'intro du film de la tête, ça serait sympa )

Fernando Arrabal ?

Citation :

Il est co-fondateur du mouvement Panique avec Roland Topor et Alejandro Jodorowsky

.

Ok, je dois suivre de plus près sa carrière.

Mighty-Forest a écrit:

(en parlant de hanter, si quelqu'un pouvait m'aider à me sortir la musique d'intro du film de la tête, ça serait sympa )

La comptine là ? Pas de trop de souvenir si ce n'est qu'elle m'avait crispée sur le moment

Par contre le générique en lui-même est poutrant

Arrgglll, sors de ma tête !

Tiens sinon je n'avais pas terminé le compte-rendu

La chair et le sang : sur grand écran Encore plus de plaisir que lors de ma première vision sur un écran minuscule. Et en présence de Monsieur Hauer s'il vous plait ! Et j'ai même chopé un autographe.

Hitcher : bien fait d'attendre pour voir celui-ci (le dvd trône dans ma chambre depuis des lustres). Sur grand écran, ça prend une puissance de fou A la fin de la séance, questions-réponses avec Monsieur Rutger. Ce dernier a demandé à ce que les questions stupides soient posées au début, et les spectateurs l'ont pris au mot puisque paye le niveau des questions (typiquement le genre de gars qui voulaient se venter d'avoir posé une question à une légende du cinéma). La pire étant "Comment avez vous créé le faux crachat ?". Finalement Badou relève un peu le débat avec une question sur les figures du mal et sur son monologue de Blade Runner. Ca a duré longtemps, donc on a loupé le début du film suivant, un Sushi Typhoon. On a bu un verre puis on est arrivé dans salle pour voir... le réalisateur et Rurik Sallé la stouquette à l'air devant l'écran en train de raconter des conneries au public. J'ai un peu regretté d'avoir loupé la séance du coup.

Alien vs Ninja : Comme Norvegian Ninja : des sfx pourris et des situations parodiques ça ne fait pas un film. J'ai dormi pendant une bonne moité.

Karate Robo Zaborgar : un poil répétitif mais et


The man from nowhere : un énième film de vengeance coréen. La première moitié est vraiment pas rassurante avec son héros-torturé-qui-a-les-cheveux-devant-les-yeux. Après ça s'arrange. Du très classique certes mais bien emballé et efficace.

Requiem pour un massacre : tout a déjà été dit.