Doomsday (Neil Marshall - 2007)

Ratman a écrit:

Ton argument sent la tortue faisandée.

Ash a écrit:

Olala, c'te honte...
J'arrive même pas à croire que derrière The Descent et derrière Doomsday se cache le même homme, tant ce film est plus digne d'un Alexander Witt ou d'un "Uwe Boll que Neil Marshall.
Quel est l'intérêt de ce Doomsday exactement? Refaire en mal torché les films qu'on aime? Si de nos jours pour rendre hommage au cinoche des années 70/80 il faut juste enchainer les scènes repompées à droite à gauche (avec des situations tournant plus à la mauvaise parodie qu'autre chose...mon Dieu le bad guy et son charisme de tectonik-killer épileptique...) sans aucun investissement artistique personnel, aucune idée originale (ah si, y a des punk qui dansent le french cancan, c'est super intéressant), c'est tout sauf un hommage, c'est de l'opportunisme. Le fantastique marche actuellement alors on va jouer sur la nostalgie pour se faire un peu de blé.
Et Rhona Mitra mérite légèrement mieux qu'un gros plan sur les fesses.

Ça a l'air bien.

Bad a écrit:

Ça a l'air bien.

Le début est digne de RE apocalypse

Comme je l'ai pas vu, je ne sais pas s'il s'agit d'un bon point, ou d'une menace physique contre mes rétines.

Une bouse, rien à dire de plus sur ce film meme RIse avec Lucy Lui est meilleur (enfin pit etre pas, ils se valent)

Mais euh... Fallait le voir sur grand écran ce très bon hommage.

Shaun of the dead et Hot Fuzz sont de beaux hommages
Ed Wood est un bel hommage
Dans une moindre mesure, Grindhouse est un bel hommage

Parce qu'ils réussissent à allier clins d'oeil au cinoche qu'on aime tout en construisant autour un univers qui leur est propre, original. Ils inventent des situations là ou Doomsday ne fait que décalquer maladroitement des éléments pris de quelques films qui cartonnent auprès des geeks.
C'est une série b pour les gens qui ne voient jamais de série b

Ash a écrit:

Shaun of the dead et Hot Fuzz sont de beaux hommages
Dans une moindre mesure, Grindhouse est un bel hommage

Vrai.

Citation :

Ils inventent des situations là ou Doomsday ne fait que décalquer maladroitement des éléments pris de quelques films qui cartonnent auprès des geeks.
C'est une série b pour les gens qui ne voient jamais de série b

Vrai... mais ça reste sympa quand même. Juste pour le fait que l'on ne voit plus de tels films de nos jours en salles.

Mr.Movie a écrit:

Ash a écrit:

Shaun of the dead et Hot Fuzz sont de beaux hommages
Dans une moindre mesure, Grindhouse est un bel hommage

Vrai.

Et pourquoi occultes-tu le génialissime Ed Wood ?

Pas encore vu ?

Voui...

On est très loin de The Descent mais c'était bien.

Ton avis est nul.

Oui, mais il représente la Vérité absolue.

excellent avis
mais tu as oublié de préciser que le film est tout pourri

Ash a écrit:

excellent avis
mais tu as oublié de préciser que le film est tout pourri

C'est parce qu'il me semble que c'est totalement évident.
C'est tout pourri mais c'est bien parce que c'est tout pourri.
Alors que The Descent c'est bien parce que c'est génial, ce qui n'a rien à voir.

je comprend ton raisonnement
malheureusement moi j'ai trouvé ça pourri mais je n'ai pas aimé
je suis nul

Ash a écrit:

je suis nul

Et gros.

J'ai bien aimé.

Rhona Mitra?

Mr Brown a écrit:

J'ai bien aimé.

C'est un mélange de plein de genres, qui sont aussi réussis que respectés les uns que les autres.
Et puis c'est ultra fun, violent, le score cartonne, épique comme il faut, et ça s'amuse avec les genres au lieu de les moquer grassement.
A part la fin qui est un peu rapide, et il qu'il y avait moins de plans sur le popotin de Rhona qu'espéré, j'ai trouvé ça très chouette, avec une envie de le revoir tout de suite.

Et puis ça confirme ce que j'avais commencé à emettre comme théorie : Neil marshall est le nouveau Carpenter.

Mr Brown a écrit:

Et puis ça confirme ce que j'avais commencé à emettre comme théorie : Neil marshall est le nouveau Carpenter.

"WTF ?????!!!!" comme dirait l'autre.
Je ne vois aucun rapport entre Marshall (même si j'ai pas vu Doomsday) et Big John Oo.

Dog Soldier, c'est une petite comédie fantastique avec des bidasses combattant des Lycanthropes entre deux vannes bien grasses.
C'est fun mais c'est loin d'être un grand film.

The Descent c'est le même en sérieux avec un groupe de nanas en lieu et place des bidasses et une grotte replaçant la campagne anglaise. C'est vachement bien même si le montage ruine quelques parties (le combat avec la musique tribale, merci mais on s'en serrait bien passé).

Deux fantastiques sympa, mais je vois pas le rapport avec Carpy !
A moins que tu n'y aies trouvé une thématique sous-jacente sur les différentes formes du Mal .

Avec Doomsday, Marshall c'est le nouveau Paul W.S. Anderson, au mieux

Dog soldier, c'est une série B bien fun, comme Carpy en faisait dans le temps, pareil pour Doomsday.
The Descent, je considère ça comme un chef d'oeuvre de l'épouvante et de l'horreur, et ça on pourra pas me faire changer d'avis.

Nouveau carpenter, car le bougre est capable d'alterner n'importe quel degré dans le genre, et ommence à se constituer un culte aussi fort que big John a l'époque.
On en reparlera dans 20 ans, vous verrez
Lui manque encore une deuxième frackin' masterpiece.

Je suis d'accord avec toi pour les deux premiers films (ne pouvant pas me prononcer sur Doomsday), même si je trouve que The Descent possède tout de même quelques faiblesse (j'ai tout de même adoré au premier visionnage).

Mais Carpy crée une thématique cohérente dès ses premiers films (on retrouve le Mal sous diverses formes: Personnifié, froid et implacable dans Halloween; Grouillant et avançant dans l'ombre dans Assaut; Surnaturel dans Fog; Mystique et analysé scientifiquement dans Prince of Darkness; Aliens s'infiltrant parmi nous dans They Live!, The Thing, Village of the Damned voir même Ghosts of Mars; "Terroristes" dans les deux Escape, etc...) alors que Dog Soldiers et The Descent n'ont en commun que l'aspect "groupe confronté à des bestioles trés méchantes", deux bons films certes, mais on est loin de Big John. En tout cas, je ne vois pas le rapport.

Mais Doomsday est un quasi hommage à Big John. Certes, pas approfondi, puisqu'il n'y emprunte que la même police d'écriture chère à Big John (-mais si, vous savez, le "John Carpenter's ..."), un personnage qui ressemble à Snake mais en féminin (et avec oeil de "verre"), certains clins d'oeils dans la mise en scène et une bande originale plutôt proche des synthés parfois...

Bon, un quasi hommage à New-York 1997 en fait.