Achats musicaux

Pour ma part :

La BO de Godzilla Vs Megaguirus , film que j'aime beaucoup .

Tsk tsk... VINYL!

C'est un disque de Tokio Hotel? Tu es un fin mélomane

bronski a écrit:

C'est un disque de Tokio Hotel? Tu es un fin mélomane

Plutot creuver que d'acheter un vinyl des poufiasses Allemandes !

Mighty-Forest a écrit:

bronski a écrit:

C'est un disque de Tokio Hotel? Tu es un fin mélomane

Plutot creuver que d'acheter un vinyl des poufiasses Allemandes !

Tu as raison. Un CD suffira.

Prévisible, mais quand même.

J'adore Tokio Hotel !



Non je déconne c'est naze ^^.

Hé hé hé ...

bronski a écrit:

Youn a écrit:

J'adore Tokio Hotel !



Non je déconne c'est naze ^^.

J'y crois pas c'est un fake!

la semaine dernière.

Il y a deux ou trois jours,un bon album.

Black Witchery - Upheaval of Satanic Might





Beherit / Archgoat - Split CD

Thy Infernal - Warlords of Hell

Pour ma part :



Le Best of de la période Heisei .

Héhé ^^.

Citation :

Et maintenant, ils sortent des doubles albums ! Plus précisément, les deux disques, de plus d'une heure chacun, sont vendus séparément, mais leur unité ne fait aucun doute. Un peu comme "Use your illusions"... Sauf qu'ici, ils sont vendus pour le prix d'un, chose que les gens de Geffen n'avaient pas envisagé, même dans leurs cauchemars les plus atroces ! Azrael frappe ici un grand coup car il s'applique à largement dépasser les frontières du black pour s'inscrire dans une approche plus globalement appréhendable sous le qualificatif "dark". Les passages atmosphériques sont en effet légion. Mais il n'y a pas que ça. Le son délaisse clairement les rivages du black pour aller chercher des intonations parfois quasiment rock. On pense souvent au Shining des deux derniers albums. Les passages atmo renvoient eux au vieil Ulver et à Agalloch. Une douce sensation de malaise raccroche bien entendu l'entreprise au registre black, mais pas n'importe lequel puisque c'est alors le nom de Leviathan qui vient à l'esprit. Pour une fois, la bio ne ment pas et je fais totalement miennes les caractéristiques qu'elle annonce. On peut éventuellement regretter que l'inspiration n'ait pas été plus resserrée, car certains titres apparaissent quelque peu surnuméraires tels "Worship" sur le premier disque. En revanche, quelle fichue d'ambiance. Car Azrael ne cède pas un pouce sur la noirceur et l'occulte. Tout est poisseux, douloureux et lugubre. Certaines idées m'ont véritablement botté comme cet interminable passage atmo final sur "Swing the blade" (disque 1) ou cette linéarité roborative, elle aussi finale sur "Into the eye" (disque 1 également). D'ailleurs en règle générale, Azrael développe une vraie science de la conclusion, ce qui est plutôt agréable, mais exigeant. A noter également les excellentes excursions acoustiques sur "Writhing" (disque 2) ou le trippant instrumental "Lifeless dungeon" (disque 2). Azrael applique parfois également la recette "orageuse" de l'Anathema époque "Silent Enigma" ("Nocturnal goat", disque 2). On aura donc compris qu'il ne s'agit pas du projet lambda et que des tonnes d'ambition sous-tendent l'entreprise. Fallait-il deux disques ? Comme d'habitude, et comme pour le fameux précédent sus-évoqué, la réponse est certainement négative. Je dois cependant admettre qu'aucun titre ne mérite de véritable volée de bois vert. Donc : achetez les deux !

(Source : http://decibelsstorm.free.fr )

Citation :

Le premier album de Moss, enfin!!! Pour ceux qui ne connaitraient pas, Moss est un trio anglais pratiquant un Drone/Doom piochant aussi bien dans le Sludge à la Abandon/Iron Monkey que dans le Black/Thrash d'Hellhammer ou le Death d'Obituary. C'est très lourd et très lent, certes, mais on est toutefois très loin d'un groupe comme SunnO))). Car la force de Moss est d'avoir réussi à se créer une identité propre, mais surtout une identité forte. Celle-ci passe par un concept théoriquement éculé, les Grands Anciens de Howard Phillips Lovecraft. Réduire la thématique du groupe juste aux textes de HPL serait toutefois stupide, et surtout ignorant de l'excellent travail d'extension du Mythe De Cthulhu que firent duex auteurs anglais, John Ramsey Campbell et Brian Lumley.

Car Moss ne se pose pas comme un concurrent Drone à Morbid Angel. Là où la bande à Tray Aazgthoth s'interesse à l'aspect Cosmique de la chose, Moss s'interesse plutôt à l'aspect terre à terre dirons nous : paysans dégénérés, cryptes humides et fangeuses, cimetières sous la Lune après la pluie, ruines colossales de civilisations inconnues...C'est celà la musique de Moss, et bien plus encore. Evidemment, musicalement c'est relativement dur d'écoute pour le non-initié...en théorie. Le vrai tour de force de cet album est en fait son accessibilité. Pour être même encore plus précis, je le trouve encore plus facile d'écoute que le "Black One" de SunnO))).

La faute sans doute au son. Pour la première fois, Moss bénéficie d'un son à la hauteur et de sa musique et de son concept. Un son à la fois ample, mais aussi caverneux : on écoute l'album, et on a de suite l'impression d'être perdu loin, très loin sous terre, avec autour de soi la sensation d'une présence malveillante mais que l'on ne distingue pas : on sait qu'elle est là, qu'elle nous observe, qu'elle est affamée mais on ne la voit pas (ceux qui ont vu le film "The Descent" comprendront de suite à quaoi je fais allusion). Ce son, on le doit tout simplement à Jus Osborn : c'est en effet le vocaliste/guitariste d'Electric Wizard (et ex-gratteux d'Iron Monkey, rappelons le) qui est aux manettes, et de suite la comparaison apparait limpide. Sur cet album, Moss devient tout simplement l'équivalent Drone d'Electric Wizard.

Plus lourd, plus lent, plus fangeux mais tout aussi psychédélique. Là où SunnO))) est simplement le Son dans son état le plus pur (copyright +Nodens+), Moss est la Sensation. Dès les premières notes de "Crypt Of Somnambulance", on a vraiment la sensation de se déplacer au milieu de ruines surgies soudainement de l'océan, recouverte de vase et d'algues diverses dont l'odeur infecte nous étouffe. Une sensation stressante, oppressante. Il n'y a pas d'échappatoire, à part le bienheureux néant de la Mort. Vous aviez toujours cru que seul le Black Metal pouvait évoquer des images de Mort, et de Désolation? Vous aviez tout faux.

Moss, ou la représentation musicale du "Triomphe De La Mort" (Pieter Bruegel L'Ancien)

(Source : http://www.crypticmadness.com )

Citation :

Groupe : Borghesia
Titre : Resistance
Année : 1990
Format : Album
Label : PIAS


Chronique par Diskono
Univers : EBM > EBM old-school


Resistance est sorti en 1990, mais il sent encore bon les années 80. Borghesia n'a pas abandonné ce son EBM austère et binaire qui lui est propre, mais cette fois ci, en tout de même moins carré que sur No Hope No Fear, en moins "dramatique" que sur Escorts and Models.
Tout d'abord les mélodies prennent plus d'importance; elles deviennent chose naturelle sur un bon nombre des morceaux et se délient un peu. Immédiatement présentes sur le 'Theme One' qui débute l'album, elles se font ensuite tour à tour orientalisantes ('If'), mélancoliques ('October')... Les morceaux sont également plus variés; il reste des titres froids et carrés comme 'Young Prisoners' ou 'Conflict', mais la tension est moins grande, moins malsaine, avec un quelque chose de presque plus festif si l'on peut dire. Quelques morceaux restent encore très sombres et lents: 'Rumours' qui se traîne un peu, lourd mais sans violence; 'Police Hour' qui présente une tension plus grande, lent et menaçant, avec une voix modifiée entre murmure et râle, des bruits divers (aboiements de chiens...) pour rendre l'ambiance inquiétante. Mais ici les titres les plus intéressants sont tout de même les plus entraînants: outre 'The Little Man' qu'on trouve presque sautillant en comparaison avec ce que fait le groupe d'habitude (tout celà étant relatif car ce titre reste quand même pesant), on a deux très bons morceaux: tout d'abord 'If', avec ses beats musclés, ses paroles simples et directes ("If you want it, you have it" puis "If you don't want it, you have it too"); la voix hurle mais sans prendre trop d'importance (ça ne donne pas dans le métal comme chez Ministry), et il y a ce moment où le rythme presque enjoué interagit avec la voix traitée, en même temps que les textes autoritaires interagissent avec le côté plus "dance" que d'habitude. Et il y a aussi 'Discipline', ses samples de choeurs d'enfants, puis ces beats militaristes qui arrivent, et la voix qui tout d'un coup scande ce "Discipline!" qui pourrait être un clin d'oeil à TG... Le morceau est loin d'être répétitif et se renouvelle constemment durant ses 4 minutes. Ce n'est certes pas la meilleure version disponible de ce titre qui est présente sur l'album, mais elle vaut déjà le détour. C'est un fait avéré; dans la branche obscure de la musique électronique, le décalage entre ambiance enjouée et autoritarisme marche très bien; c'est vrai pour DAF avec 'Der Mussolini' et c'est également vrai pour Borghesia, ces deux titres le prouvent particulièrement bien.
Ce disque comprend aussi quelques petites curiosités qui permettent de rompre un moment avec le reste, ce qui est généralement bon dans un album: la courte instrumentale 'October', simple et mélancolique, étrange et mélodique, comme une boucle qui n'en est pas vraiment une et s'enroule sur elle même et dans ses échos; et le très (trop) court et très industriel 'PIAS' qui dure à peine une cinquantaine de secondes, cinquante secondes de percussion sourde et mécanique; malheureusement, lorsque le morceau semble vouloir commencer (une mélodie fantôme qui arrive, un sample de voix qui démarre), tout s'arrête net. Titre avorté ou bande endommagée, le mystère demeure - il n'est pas impossible qu'il y ait eu un problème avec le label, ce qui expliquerait le titre.
C'est donc un fort bon album que nous offre Borghesia en 1990, mais malgré tout quelques faiblesses demeurent; l'album est bien géré (ce qu'il faut de titres dansants et ce qu'il faut de titres lourds, avec des petits intermèdes), mais à vouloir trop varier, on tombe parfois dans des choses un peu moins convaincantes comme cette espèce de parodie de hip-hop au début de 'Conflict' qui n'était pas franchement indispensable; mais ce sont de petits accidents et on ne peut pas nier que le groupe a bien progressé depuis ses débuts tout en restant intègre et fidèle à ce son brut qu'on lui connait.

http://www.lagouttiere.com/chronique.php?num=425



EBM = Electro body Music
Pour ceux qui pensent que je n'écoute que du metal
pouceau
pour enerver certains
dernier message...

Pitain, ça doit faire trois mois que j'ai pas acheté de CDs...

Citation :

metal extrême > black metal primaire

Archgoat, c'est culte ! Archgoat, ce sont les pionniers avant les pionniers. Archgoat, c'est primaire au-delà du primaire. Et enfin, Archgoat, c'est le black metal puriste jusqu'au boutiste ! Il s'agit d'un trio, anciennement one-man-band, finlandais créé en 1989. A l'époque, le groupe n'a sorti durant ses 5 premières années d'existance que quelques démos (studio et live) ultra-limitées et confidentielles, dont un split (heureusement réédité depuis) avec Beherit. Point. Le groupe a splitté puis s'est reformé en 2005 avec un EP 3 titres dont le seul but est de dire "eh oh, on est de retour." Voici qu'enfin en 2006, Archgoat sort, 17 ans après sa formation, son premier album studio ! Jouer du black metal primaire n'est pas dur, une guitare sale et grésillante, une grosse basse, une batterie linéaire et des vocaux d'outre-tombe, et le tour est joué. Jouer du black metal primaire non monotone ET excellent est beaucoup plus dur et la limite entre un album bon et mauvais dans ce genre est parfois bien mince. Dans le cas présent, cet album est clairement dans la catégorie des sorties excellentes. Le son de caverne est là et bien exploité avec sa guitare aigüe, sa (très) grosse basse et sa batterie à 3 tempi (blast, up-tempo, mid-tempo), mais ce qui place Archgoat au-dessus de la concurrence, ce son ces enchainements judicieusement bien placés et ces vocaux hallucinants, lointains mais présents, pareils à un vieux râle ample, comme si la Mort elle-même se mettait à chanter. L'atmosphère macabre est impressionnante, insondable. L'album propose aussi un deuxième CD bonus avec 2 concerts, l'un de 2006 vraiment excellent démontrant que la musique du groupe rend très bien sur scène avec un côté chaotique plus prononcé, l'autre datant de 1993 et issu d'une VHS abominable. Le son et l'image sont ignobles et l'intérêt s'arrête là. N'empêche, on a au final un objet (superbe Digipack) et un album dignes de la réputation du groupe. Une véritable ode au Malin, noire et malsaine. Un must.

Guts Of Darkness



SAMPLE : Archgoat - Lord of the Void

le dernier lofofora, watcha et mass-hysteria, les deux premiers sont toujours aussi bon, le dernier pas encore reçu.

C'est rigolo de voir à quel point les posts de Mighty et de GoobY ne se ressemblent absolument pas.

Je parie que personne ne lis mes posts en entier .

Mighty-Forest a écrit:

Je parie que personne ne lis mes posts en entier .

si

je ne comprend rien mais je lis

Moi, je ne les lis jamais, parce que la dernière (et première) fois que je l'ai fait, j'ai saigné des yeux.