Zatoichi - la saga originale

Citation :

mais Youn semble donc faire la distinction entre drame et Chambara

Absolument pas. J'ai dis que Misumi avait d'abord forgé un drame auquel il avait rajouté des éléments de chambara.

Alors le synopsis me faisait un peur, les "héros" aveugle depuis Daredevil j'm'en méfie. Mais alors je ne suis pas du tout mais alors pas du tout déçu.

Un film de grande classe, avec un Shintaro Katsu énorme dans le rôle de Zatoichi. Bien plus qu'un simple film de samouraïs, se contentant de montrer des combats à l'épée. Là les scènes, les personnages, sont vraiment bien pensées et cela donne un résultat très émouvant.
Dès le début on sent que ça va être classe (la scène du jeu de dés).

Alors j'y connais pas grand chose en cinéma japonais (je n'avais vu avant que Yojimbo et le premier film Baby Cart) mais en ce qui me concerne Zatoichi le masseur aveugle est un grand film.

Maxwell a écrit:

Alors j'y connais pas grand chose en cinéma japonais (je n'avais vu avant que [...] le premier film Baby Cart) [...]

Je te conseille de te procurer par les moyens à ta disposition (achat, location, vol à l'étalage, emprunt auprès d'un ami ch'ti cinéphile, achat après prostitution de ton corps pour récupérer de l'argent...) l'un des deux coffrets dispo en France : La Saga Baby Cart, ça poutre toutes les mamans de pangolins au Monde.

Jean-Sol Partre a écrit:

Maxwell a écrit:

Alors j'y connais pas grand chose en cinéma japonais (je n'avais vu avant que [...] le premier film Baby Cart) [...]

Je te conseille de te procurer par les moyens à ta disposition (achat, location, vol à l'étalage, emprunt auprès d'un ami ch'ti cinéphile, achat après prostitution de ton corps pour récupérer de l'argent...) l'un des deux coffrets dispo en France : La Saga Baby Cart, ça poutre toutes les mamans de pangolins au Monde.

Mon frère l'a. Il est fan de ciné asiatique. Et en particulier japonais.
Bah Baby Cart j'avais trouvé le premier sympa mais pas forcément de quoi me donner envie de regarder la suite. Je trouve Zatoïchi beaucoup plus intéressant comme personnage. M'y remettrais peut-être un jour.

Pour ne pas accrocher à Baby Cart, il ne faut pas avoir de coeur.

Alors tu vas me faire le plaisir de découvrir cette géniale saga.

Ainsi que tous les Die hard, sauf le 4ème, car je suis certain que tu ne les as toujours pas matés, gredin.

Jean-Sol Partre a écrit:

Ainsi que tous les Die hard, sauf le 4ème, car je suis certain que tu ne les as toujours pas matés, gredin.

Non je suis très loin de Quièvrechain alors MB ne peut pas me les filer.

Et bien prostitue-toi, ou vend de la drogue à des enfants, ou bien braque une banque, et achète-les bon sang !

Depuis le temps que je lui dis en plus !

Mr Brown a écrit:

Depuis le temps que je lui dis en plus !

Toi va mater Zatoïchi au lieu de perdre ton temps devant Gossip Girls.

Ya beaucoup de petites culottes dans Zatoïchi ?
Sinon ça m'interesse pas.

tu mets le doigt sur un des rares défauts du film
Mais ça reste un chef-d'oeuvre, hein

Ash a écrit:

tu mets le doigt sur un des rares défauts du film
Mais ça reste un chef-d'oeuvre, hein

Ouais enfin elle est zolie la madame du film.

Mr Brown a écrit:

Ya beaucoup de petites culottes dans Zatoïchi ?
Sinon ça m'interesse pas.

Dans le deuxième y'a une madame avec d'énormes obus.


Dans La Légende de Zatoïchi : Mort ou Vif, on retrouve le désormais célèbre masseur aveugle. Pour le spectateur qui avait été littéralement conquis par le premier opus, l'attente est forte (peut-être trop d'ailleurs).

On découvre les nouvelles aventures d'Ichi mais cette fois-ci en couleur et non plus en noir et blanc. L'image est forcément plus nette et on y gagne en clarté notamment au niveau des combats. Maintenant, le noir et blanc, ça avait son petit charme et il est plus dur de se faire à la couleur qu'on ne le pourrait croire.

L'histoire est moins intense que celle du premier film et parfois plus maladroite (on flirte quelque fois avec le pathos). Mais le personnage de Zatoïchi est toujours aussi succulent. Shintaro Katsu a l'air de prendre du plaisir à incarner ce yakuza errant, roublard, jouant à l'humble et méprisant complètement ceux qui ne respectent pas les mêmes valeurs que lui.

Dans les points positifs à relever de ce deuxième film de la saga Zatoïchi, on doit aussi souligner la meilleure mise en scène des combats de la part de Kazuo Ikehiro qui a remplacé Kenji Misumi à la réalisation, et notamment le combat final (bref mais grandiose) même si l'attente pour ce duel n'est pas aussi grande que pour celui du premier film (malgré que ce soit Tomisaburo Wakayama en face).

Un bon film mais tout de même bien en deça de la claque reçu après le visionnage de La Légende de Zatoïchi : le Masseur Aveugle.

La Légende de Zatoïchi : Voyage Meurtrier

Kenji Misumi, l'excellent réalisateur du premier film Zatoïchi, passe de nouveau derrière la caméra pour cette énième aventure du Masseur Aveugle. Et ça se sent tout de suite, dès le générique. Misumi enchaine des plans magnifiques et de bonnes idées de mise en scène avec une facilité déconcertante.

L'histoire de ce film est bien différente des précédents. S'il s'intitule Voyage Meurtrier, ce n'est pas uniquement en raison du nombre de cadavres que Zatoïchi laisse derrière lui, mais aussi et surtout parce ce que ce voyage laissera une blessure profonde à notre yakuza errant. Il doit en effet ramener un petit garçon, qui vient de perdre sa mère, à son père et ce malgré les nombreux bandits qui cherchent à l'éliminer. Zatoïchi perd donc en quelque sorte sa carapace de guerrier endurci par les épreuves pour devenir une vraie mère-poule. Apparemment c'est un thème qui tient à coeur à Kenji Misumi, vu qu'il le reprendra pour la saga Baby Cart. Shintaro Katsu s'en sort aussi bien en Zatoïchi ému et émouvant qu'en un Zatoïchi moins sentimental comme on était habitué. C'est dire encore une fois la performance.

Alors le film connait parfois quelques longueurs mais c'est vite oublié car à chaque moment creux succède une scène vraiment belle ou une scène de combat au sabre toujours aussi bien ordonné. Encore une franche réussite.

Je parle jamais des films où il faut c'est ça ?

Exactement.

Je ne connais pas Zatoichi, mais j'aime beaucoup Baby cart.
Tu devrai persister, pour te prendre des mini-mandales, avec des flims très funs, très basiques, mais franchement bandants.
Tout n'est pas bon, mais dans l'ensemble, la Saga poutre sa reum.