Lily Allen - La Cigale - Mercredi 6 Mai 2009(texte rédigé quand je suis rentré, et terminé vers 0h13, sauf pour le texte en rouge foncé, ajouté à l'instant)At last, 3 ans après la découverte de cette artiste décidément attachante, et une occasion manquée de la voir en concert en 2007, je vais enfin pouvoir me dandiner sur
"Smile",
"LDN" et
"The Fear", premier single extrait du nouvel album de la Miss.
Par manque de temps, j'ai moins écouté cet album que le précédent, mais les chansons qui m'ont marqué sont poutrantes. Je ne développerai pas plus mon avis sur l'album, car je suis déjà branque lorsqu'il s'agit de critiquer un flim, alors un disque...
Arrivé vers 19h30, heure du concert, et après m'être une fois de plus planté en sortant de la bouche du métro (je pense toujours que La Cigale se situe à l'extrémité Ouest du Boulevard de Clichy...), je croise
Sliimy, discutant avec un ami à lui, et se dirigeant probablement vers La Cigale. Bingo, je le croise un peu plus tard dans la queue, avec sa grosse touffe, ses grosses lunettes et son sourire goguenard. J'envoie un p'tit texto à Moman pour lui en faire part...
Une file d'attente de fou, longe le Boulevard Rochechouart. De jolies minettes, de grands escogriffes, quelques anglaises... Et moi tout au bout, m'inquiétant d'être plutôt mal placé.
Arrivé à l'intérieur de La Cigale, je me dirige vers le merchandising, pour m'acheter mon t-shirt rituel du concert. J'en chope un blanc, avec un imprimé de Lily, faisant la moue. J'aime bien. Puis, le badge Sidaction rituel également.
Je me dirige enfin à l'intérieur de la salle. Blindée de monde. La Cigale est toujours pleine à craquer, et ça fait plaisir de voir autant de gens paraissant normaux pour une fois (pas de gothpouf, de punk décoiffé ou de gai-luron fringué comme un clown, quoi), mais uniquement des minots et minettes un peu passe-partout, autour de la trentaine, venus s'éclater sur les titres de Lily.
Malheureusement pour ma gueule, j'étais mal placé. Assis, car n'ayant pas envie de passer le concert debout dans la fosse, derrière un type qui n'arrêtait de bécoter sa meuf, et surtout, derrière un des techniciens du son, qui bougeait sans arrêt. Mais bon, j'me suis débrouillé pour profiter au maximum du show, en faisant des mouvements risqués avec mon cou (Gauche, droite, bas, haut... Et on recommence).
Après une première partie nulle (un pauvre DJ qui surfait sur Deezer
en improvisant quelques détérioration de morceaux par-ci, par-là, mais rien de transcendant) et un temps d'attente correct (1h30, en comptant le DJ pourri), Lily et sa bande, apparaissent derrière un grand rideau blanc, en ombres chinoises.
Le rideau tombe, pour dévoiler le prénom "Lily" en lettres géantes, comme sur la pochette de
"It's Not Me, It's You", et la petite Lily au milieu du "I" et du "L", habillée d'un haut noir, d'un mini-short en jean, de bas résilles noirs, accompagnés de bottines et d'une chaînette en or autour du cou.
Elle démarre en trombes par une chanson du deuxième album (je ne sais plus laquelle), qui met tout le monde à ses pieds.
A partir de là, elle alternera chansons rapides (la survitaminée "LDN") et chansons plus douces (magnifique
"Littlest things"). Ente chaque chanson, elle balance des vannes au public, fume clope sur clope, et picole une bouteille de vin bon marché.
Elle s'éclate et nous avec. Sur
"Fuck You (very much)", les doigts fusent, avec
"Not Fair", les fille sont hystériques... Elle fait participer le public sur certains des titres les plus connus :
"Take what you take",
"Everyone's At It",
"Him"...
J'ai oublié quel titre elle a bien pu jouer en acoustique avec une guitare et un clavier pour débuter, pour finir avec la batterie et la basse en plus. Joli moment (mais faut que je retrouve de quelle chanson il s'agissait).
Lily danse, Lily bouge, Lily se trémousse, Lily prend son pied.
Mais Lily est fatiguée et doit rentrer se coucher. Après nous avoir annoncer sa dernière chanson, et fait un énorme clin d'oeil histoire de dire que le rappel va suivre, elle revient pour terminer par le trio
"Smile",
"The Fear" et sa fameuse reprise de
"Womanizer" (elle porte à ce moment-là du concert un t-shirt "RIP YSL", lettrage noir sur fond blanc). Absolument génial !
On repart souriant, avec des chanson plein la tête, et l'envie que ça continue.
Je sais bien que je souffrirai de ce phénomène qui m'arrive à chaque fois, une sorte de gueule de bois, d'insatisfaction et d'en vouloir plus alors que le concert est bien terminé. Mais une fois de plus, j'en garderai un beau souvenir, pétillant et amoureux.
J'ai lu ici et là que plusieurs spectateurs n'ont pas accroché à ce concert.
C'était loin d'être parfait, mais j'ai pris un pied d'enfer.
Marre de toujours devoir chercher la perfection là où elle n'a pas lieu d'être.
C'était un concert plus que correct, qui envoyait bien le bois, et qui se basait entièrement sur le charisme de Lily.
Rien à demander de plus.Vivement le troisième album, et vivement le prochain concert que je ne raterai pas (au Zénith à la rentrée !) !
Un spectateur qui n'a pas accroché :
http://loindubresil.canalblog.com/archives/2009/05/07/13640886.html
Une autre déçue :
http://www.lastfm.fr/event/856921 (Didinours)