Jackie Brown

Date de sortie : 01 Avril 1998
Réalisé par Quentin Tarantino
Avec Pam Grier, Samuel L. Jackson, Robert De Niro
Film américain.
Genre : Policier, Drame
Durée : 2h 30min.




Synopsis
Jackie Brown, hôtesse de l'air, arrondit ses fins de mois en convoyant de l'argent liquide pour le compte d'un trafiquant d'armes, Ordell Robbie. Un jour, un agent federal et un policier de Los Angeles la cueillent à l'aéroport. Ils comptent sur elle pour faire tomber le trafiquant. Jackie échafaude alors un plan audacieux pour doubler tout le monde lors d'un prochain transfert qui porte sur la modeste somme de cinq cent mille dollars. Mais il lui faudra compter avec les complices d'Ordell, qui ont des méthodes plutôt expéditives.



Dans Jackie Brown, le cortège attendu de personnages typés, flics, traficants, prêteurs sur gage, gangsters, prostituées, est bien là. Ils sont tous appâtés par une somme de 500 000 dollars. Comme à son habitude, Tarantino utilise les clichés du film noir et du polar pour les modeler à sa manière. Prenons, par exemple, le personnage interprété par Robert de Niro. Au départ, il n’existe, dans le film, que par la volonté du traficant d’armes (Samuel Jackson). C’est une loque, et les premières scènes dans lesquelles il apparaît expriment bien son vide existentiel (cliché). Mais au lieu de l’abandonner, Tarantino revient épisodiquement sur ce personnage sans volonté, et finit par lui donner une consistance insoupçonnée. La force de son cinéma est bien là : raconter une histoire collective, avec de multiples personnages, tout en offrant suffisemment de place à l’univers personnalisé de chacun. Comme dans « Pulp fiction », il utilise le procédé de la répétition d’une même scène, mais à chaque fois avec un point de vue différent. C’est la scène clé du film, le passage de relai des 500 000 dollars d’un sac à l’autre, qui est l’objet de ce traitement. Cette construction originale, dont le plus célèbre exemple est Ultime Razzia de Stanley Kubrick, permet à la fois de démêler l’intrigue et de comprendre la psychologie des personnages aux moments cruciaux. Troisième point fort du film : l’interprétation. Admirables sont Samuel Jackson et Pam Grier. Mais la révélation vient cependant de cet acteur peu connu qu’est Robert Foster. Dés sa premières apparition, il imprime à son personnage ce mélange de charme et de présence virile qui attire le regard. Il est, dans ce rôle, le digne héritier de Robert Ryan ou de Sterling Hayden. Jacquie Brown annonce peut être un tournant dans la carrière talentueuse de Tarantino : il donne plus de profondeur à l’histoire racontée, plus d’épaisseur aux personnages, et accorde moins d’importance au pur plaisir de la mise en scène.

Excellent film de Tarantino 5Comme toujours), mais surement le moins palpitant de tous ses films.

Tous les acteurs sont géniaux, de l'étonnante Pam Grier au géniallissime Robert DeNIro (Avec Bridget Fonda ! ).

Le scénario (tiré d'un roman) est très jouissif/ Il nous met en scène une bande de personnages plus déliran,ts les uns que les autres et les fait jouer a une sorte de jeu oule maître manipulateur n'est que Jackie Brown, l'hotesse de l'air qui heberge la drogue et le fric de trafficants qui bossent pour le compte d'Ordell Robbie. Et ensuite viens le plan machiavelique qu'elle propose.

Le tout est mis en scène parfaitement, avec delicatesse.

Un très bon Tarantino's film.

j'ai bien aimé ! c'est pas mon préféré de Tarention , mais je trouve l'intrigue tres bien mené !

Une subite envie de revoir ce film (l'effet Pam Grier ), ce qui est chose faite.
Hormis le fait que Jackie Brown reste un pur bonheur (de mise en scène, de jeu d'acteur, de scénario, de bande originale etc...), je remarque aussi que plus je le vois et plus je le préfère à Pulp Fiction. Un peu dommage qu'il soit trop souvent consideré comme le moins intéressant des films de Tarantino

Ash a écrit:

je remarque aussi que plus je le vois et plus je le préfère à Pulp Fiction. Un peu dommage qu'il soit trop souvent consideré comme le moins intéressant des films de Tarantino

Comment que trop pareil quoi !
T'as vu !

C'est peut-être aussi parce qu'il est moins directement jouissif que les autres qu'il est considéré comme le "plus faible" des films de Tarantino.
Comme tu le dis, plus on voit Jackie Brown plus on l'aime.

Bon pour qu'il y ait un peu d'opposition sur ce sujet je vais y aller de mon petit mot :
" J'ai pas tenu jusqu'au bout, loin de là "

John Fitgerald Willis a écrit:

Comme tu le dis, plus on voit Jackie Brown plus on l'aime.

Je plussoie. Pareil pour Death Poufs d'ailleurs.

J'ai jamais réussi à voir le film jusqu'au bout

Youn a écrit:

J'ai jamais réussi à voir le film jusqu'au bout

Dans mes bras.