- Citation :
- (et pourtant j'aime bien Villeneuve à la base)
C'est sans doute un des réalisateurs avec lesquels j'ai le plus de mal en ce moment.
Il a une patte, c'est évident, on ne peut pas lui enlever. Quand tu regardes un film de Denis Villeneuve, tu le sais immédiatement, pas d'erreur possible. Cette manie de laisser la contemplation s'inviter dans chaque scène, d'étirer au maaaaaaaximum les plans, les moments de silences comme les joutes verbales, son goût pour les photographies froides et désaturées (je dirais plutôt ternes perso
)...
Manque de bol pour moi je trouve tous ces petits tics très lourdingues et je dois batailler dur pour arriver au bout de ses films. Alors quand il débarque avec la simili-suite d'un bout de péloche que j'adore, le tout sur trois longues heures, je partais forcément perdant. J'ai essayé, je me suis forcé et je n'ai pas été récompensé.
Blade Runner 2049 est long, trop long pour ce qu'il raconte en tout cas, le casting semble s'ennuyer autant que nous et Harrison Ford, passé maître dans l'art de reprendre ses anciens rôles pour payer ses factures, brille par son absence (on le voit 10 minutes quoi).
Certains visuels sont jolis mais ils sont malheureusement noyés dans une photo sans saveur, grise et triste à en pleurer là où le chef-d'œuvre de Ridley Scott te faisait entrevoir un futur foisonnant, sombre sans jamais se refuser de magnifiques touches de couleurs (gloire aux néons).
Ça sent tellement le sapin pour Dune.