Tenet (Christopher Nolan - 2020)

Un agent secret est chargé d'empêcher la Troisième Guerre mondiale par le voyage dans le temps.

La bande-annonce ressemble énormément à celle d'Inception. Le film sera sûrement du mec acabit

Je suis plutôt client du cinéma de Christopher Nolan, mettant même volontiers Interstellar dans mon top 10 de la décennie, mais là Tenet pour l'instant je sais absolument pas quoi en attendre. Ça peut être très ludique comme très lourdingue. Curiosité de principe tout de même

J'ai une relation d'amour/haine avec Nolan, mais celui-ci je l'attends de pied ferme.
Une de mes plus grosses attentes de l'année.

Youn a écrit:

Le film sera sûrement du mec acabit

Oh pouet

Laisse-la celle-là, elle est magnifique.

Un personnage qui ressemble à Christopher Nolan.
Le sujet expliqué plusieurs fois.
Michael Caine.
Une bande-annonce qui pète.

C'est bien un film de Nolan.

Citation :

In theatres

L'affirmation la plus improbable de l'année.

Mmmmouais.
Donc les trucs à l'endroit seront des trucs à l'envers mais inversés. Sauf qu'à la fin on se demandera si tout n'a pas été inversé à l'endroit au lieu d'être mis à l'envers au moment où c'était dans le bon sens...

Et à la toute fin, c'est Internet qui comblera les trous du scénario...

Ça va être tellement bien...

Du Christopher Nolan en somme

air a écrit:

Donc les trucs à l'endroit seront des trucs à l'envers mais inversés. Sauf qu'à la fin on se demandera si tout n'a pas été inversé à l'endroit au lieu d'être mis à l'envers au moment où c'était dans le bon sens...

Et inversement.

De plus en plus curieux

Ash a écrit:

De plus en plus curieux

C'est ça que j'aurais dû poster plus haut.
De manière parabolique.

Citation :

C'est ça que j'aurais dû poster plus haut.
De manière parabolique.

Un oubli sans doute dû à l'hémorragie de tes désirs

Ash a écrit:

Citation :

C'est ça que j'aurais dû poster plus haut.
De manière parabolique.

Un oubli sans doute dû à l'hémorragie de tes désirs

Il s'est malheureusement éclipsé sous l'azur bleu dérisoire du temps qui se passe, contre duquel on ne peut rien, tu en conviendras.

Ah bah oui, certes, mais à condition d'analyser que l'absolu ne doit pas être annihilé par l'illusoire précarité de nos amours destituées

Ça m'ennuie quand même que tu passes sous silence qu'être ou ne pas être, telle est la question, sinusoïdale, de l'anachorète, mais tu fais ce que tu veux.

Hypocondriaque.

Ash a écrit:

Ah bah oui, certes, mais à condition d'analyser que l'absolu ne doit pas être annihilé par l'illusoire précarité de nos amours destituées

Et vice et versa.

Tout ceci est d''une façon générale, l'indication de l'existence de la preuve, de la nature de la preuve, du type de témoignage à l'appui d'une assertion donnée qui indique l'évidentialité.

Corollaire de la tempérance

Quelle musique horrible

j'aime bien

Youn a écrit:

La bande-annonce ressemble énormément à celle d'Inception. Le film sera sûrement du mec acabit

Dont acte.

Le film est calqué sur le modèle d'Inception avec qui il a énormément de similitudes. On suit dans les deux films la mission d'un pro qui doit atteindre un riche magnat et utilise pour cela un principe garantissant l'entrée du film dans le genre de la SF.  Avec une scène dont l'écriture et surtout le montage ont dû être un calvaire. Ajoutez une femme, une équipe entièrement dévouée, Hanz Zimmer qui fait "BAAAAAAAAAAAAM" avec son synthé et vous avez ... les deux films en fait ^^  Je suis étonné de ne jamais voir cette comparaison citée dans les critiques du film, tant elle saute aux yeux (et ce même dans la bande-annonce).

Le film en lui-même est un cran en-dessous. Avec sa narration remplie jusqu'à l'os, Tenet embrouille son spectateur. Il y a un manque évident de limpidité et de clarté. A plusieurs moments, on se demande qui sont les personnages, pourquoi ils se parlent, pourquoi ils font ce qu'ils font. C'est sûrement expliqué dans les 50000 mots de dialogue à la minute (jamais un film de Nolan n'avait été aussi bavard)

Niveau "j'ai rien compris", le Tenet du titre n'est pas si compliqué que cela, mais il faut éviter de trop chercher à comprendre comment cela marche. Comme Nolan le fait dire à Clément Poésie (5 minutes d'écran et puis s'en va), "don't think it. feel it". Un lâcher prise étonnant mais salvateur de la part d'un Nolan qui a conscience de l'incohérence de son principe qui ne peut pas fonctionner comme il fonctionne (si tant est qu'il existe), et un moyen de vraiment prendre son pied à plusieurs moments. Dommage juste que Nolan n'ait pas été jusqu'au boutiste et ait abandonné le palindrome filmique qu'il semblait démarrer... Restent deux morceaux de bravoure super ludiques.

C'est également la première fois que je vois Nolan s'adonner à des thèmes un peu stéréotypés. Les méchants sont russes (Kennet Branagh est excellent et en roue libre ^^), il y a une grosse séquence bling bling justifiée in-extremis, et ça voyage dans les plus beaux décors d'Europe histoire de donner un cachet exotique.

Au final, un film comme on n'en voit pas souvent, d'un créateur exigeant qui pense son medium et tente de lui donner de nouvelles formes tout en voulant rester populaire. Dommage que Nolan soit un peu limité dans son montage (la première séquence est catastrophique, on ne pige rien) et surcharge ses dialogues. Mais un créateur, ça se célèbre.

Meurtre à la rape à fromage / 10

Mine de rien ça donne envie malgré les petites réserves (le montage reste souvent une de ses lacunes on va pas se mentir)

Youn a écrit:

Meurtre à la rape à fromage / 10

Mais.....mais.....mais.....du coup film de l'année easy non ?

Le film n'est pas trop cheesy du coup?