Bon plus sérieusement. Une suite ni meilleure ni moins bonne que le premier épisode qui est aussi proche d'un Star Trek que Super 8 l'avait pu l'être d'un film de Spielberg : c'est à dire la mise en avant des apparences sans que ne soit retenu l'âme du sujet original. Je ne vais pas revenir dessus ; avec Lindelof, Orci et Kurtzman au scénar, on ne s'attendait pas à avoir une nouvelle pierre à mettre dans son jardin. Qu'en-est-il du film en lui-même ? Et bien, Star Trek Into Darkness, c'est du pur JayJay. La mise en avant d'enjeux excitants dans un premier temps qui ne sont que peu ou pas résolus, servis par une mise-en-scène fourre-tout blindant l'écran de Flares à tout va (ça devient vraiment lassant). Mais ça reste relativement correct et plaisant à voir pour que l'on ne boude pas son plaisir. A voir, en 3D (post-produite mais bien torchée) et bien sûr écouter la musique de Giacchino en boucle.