Cutie Honey: The Live (Makoto Yokoyama et autres - 2007/2008)

Japon, 2007-2008
Genre: poutre
Episodes: 25



L'histoire:

Lycéenne brillantissime affichant une perpétuelle bonne humeur et une exubérante spontanéité, Kisaragi Honey est en réalité un androïde ultra-perfectionné pouvant se transformer à volonté en Cutie Honey, une combattante hors-pair. Aidée du sympathique mais improbable apprenti détective Hayami Seiji, elle va devoir affronter les forces maléfiques de Panther Claw, une nébuleuse criminelle aux pouvoirs tentaculaires, en un combat sans cesse recommencé entre le bien et le mal. [source: shinezine.fr]



Au départ je n'attendais pas forcément grand chose de cette adaptation télévisée du manga de Go Nagai. Je ne savais même pas que Cutie Honey avait été adapté en drama (2007-2008), et ce n'est qu'après être tombé un peu par hasard sur un obscur lien me menant aux 25 épisodes que j'ai découvert le projet.
Et bien après vision de la chose, il faut quand même reconnaitre que:

Spoiler:

Loin de n'être qu'une énième adaptation sans inventivité, Cutie Honey: the live est à la fois un respectueux hommage au manga original et un délire tout simplement indescriptible, d'une loufoquerie et d'un dynamisme hallucinant. Kisaragi Honey, lycéenne surdouée et débordante d'énergie affronte une fois encore la diabolique organisation Panther Claw, avec l'aide de son ami le détective Hayami Seiji. Voilà pour l'histoire, qui est loin de se limiter à ce simple résumé. En effet, on peut raconter beaucoup plus de choses en 25 épisodes de 20 minutes qu'en 1h30 de long-métrage (comme le film de 2004). Au-delà du côté combat entre le bien et le mal, on assiste avec joie aux péripéties d'Honey-Chan dans son Lycée, à ses déboires amoureuses (un triangle amoureux exclusivement féminin, une quasi-habitude chez Go Nagai), et on découvre de nombreux personnages secondaires attachants ou émouvants. Si la partie baston prend une place assez importante dans la série, il faut donc souligner le fait que celle-ci mise aussi beaucoup sur le développement des protagonistes, au destin pas toujours joyeux. C'est ce qui étonne d'ailleurs. On rigole certes beaucoup, il y a des gags irrésistibles, des bons mots à foison, des situations totalement barrées, mais on se rend aussi compte assez vite de la noirceur qui se dégage de certaines scènes (quand elles ne viennent pas tout simplement nous prendre aux tripes), et qui annonce malheureusement une conclusion assez triste. Plutôt couillu, pour une série que beaucoup devaient attendre comme une simple nouvelle adaptation, appliquée mais dénuée d'âme.
Et comme si ça ne suffisait pas déjà, il faut signaler pour couronner le tout le soin incroyable apporté aux combats. Les créateurs ne se moquent pas du monde et nous balancent des séquences dingues, malgré le manque flagrant de pognon. Entre des enchainements à la Soul Calibur, des actions à la Jackie Chan (utilisation d'éléments du décor), des figures de catch et pleins d'autres trucs ouf geudin, les affrontements se suivent et ne se ressemblent pas.

Enfin pour terminer, je dois bien avouer que du côté du casting j'ai été là aussi plus que soufflé. Les deux actrices principales sont en effet plus connues en tant que gravure idols (après quelques recherches, je comprend pourquoi ), et il faut voir leur prestation! Mikie Hara, qui incarne l'héroïne, est ici une véritable pile électrique, débordante de bonne humeur et de gaieté. Elle donne à Kisaragi Honey un aspect naturel et humain qui la rend immédiatement attachante. Quant à Misaki Ayame, elle incarne une Saotome Miki réservée et mystérieuse. Sans en faire trop, elle apporte à son personnage tout ce qu'il avait besoin de charme et de zones d'ombres pour fasciner. Clairement le personnage le plus intéressant de la série. Chapeau bas mesdemoiselles.

Bref, si vous aimez les trucs qui chtuent leur reum, vous savez donc ce qu'il vous reste à faire
Et puis bon, y a des maids, des jupettes, des petites culottes et Mikie Hara quoi, donc voilà