The Mission (de Steven Spielberg avec Kevin Costner et Kiefer Sutherland)
On sent dans chaque épisode que Spielberg a écrit sa passion pour le cinéma, quelqu'en soit le genre, mêlé a sa touche personnelle reconnaissable d'entre-tous. The Mission se passe durant la Seconde Guerre Mondiale et ne déroge donc pas à la règle.
L'histoire prend presque entièrement place dans un avion en mission, où se regroupent un groupe de soldats américains encouragés par la présence d'un jeune soldat mascotte, illustrateur amateur à ses heures. Le problème, c'est que leur avion de combat va être touché par les débris d'un avion allemand, bloquant cette "mascotte" dans la tourelle sous la carlingue de l'avion, lequel n'as plus de train d'atterrissage. Son sort semble scellé... Suspens.
Et ça marche pendant tout l'épisode : on observe et on s'inquiète pour ces soldats en proie a un gros dilemme, tout en pensant qu'on ne peut pas éviter l'inévitable pour le jeune soldat. Spielberg joue avec nous durant tout cet épisode, et semble avancer de plus en plus dans la surémotion... jusqu'à ce qu'un un retournement de situation imprévisible qui divise. Soit on le trouve génial tellement il est inattendu, soit on le trouve vraiment ridicule, en gros. C'est au spectateur de voir, mais vu comment Spielby a su nous passionner à travers ces 45 minutes, on ne peut que applaudir.
Et puis pouet, les effets spéciaux sont encore assez impressionnants pour notre époque !
The Amazing Falsworth (Peter Hyams)
Un medium découvre qu'un tueur en série se cache dans le public de son spectacle de cabaret.
Une idée intéressante doublé d'un joli hommage aux giallos (je vous jure !
), mais il est dommage que l'intrigue soit si prévisible... Il n'empêche que cet épisode reste très bien foutu !
Fine Tunning (Bob Balaban)
Pour leurs projets de sciences, trois djeunzs construisent une antenne télévisée, et captent la télévision d'une planète extraterrestre, fanatique des sitcoms américains des années 50.
Histoire de Spielberg, évidemment.
Un épisode plutôt sympa et drôle qui semble se lancer sur la même portée qu'un
E.T. délirant avec des aliens aux costumes mi-réussis/mi-foutage de gueule.
Mr. Magic (Donald Petrie)
Un grand magicien sur le déclin perd de plus en plus confiance en lui, jusqu'au jour où il trouve un jeu de carte réellement magique.
Une histoire touchante entièrement portée par l'interprétation parfaite de Sid Caesar en personnage imparfait mais attachant.
Guilt Trip (Burt Reynolds)
Monsieur Culpabilité ne supporte plus sa condition de fauteur de trouble dans la vie des gens, et prend des vacances forcées où il rencontrera, à sa grande surprise, l'amour de sa vie.
Une belle histoire métaphorique où là aussi, ce sont les acteurs qui usent de leurs charmes. Un déroulement un peu mou, cependant.
Remote Control Man (Bob Clark)
Un homme à la vie de famille ratée passe ses journées devant la télévision. Le jour où sa femme détruit son poste, il en acquiert un nouveau qui a la possibilité d'amener dans la réalité les personnages de ses émissions favorites.
Un épisode absolument génialissime !
Spielby et Clark s'en donnent à cœur joie avec cette histoire décapante qui tourne au cauchemar, et se permettent même de ramener un nombre impressionnant de guests stars (Dirk "Futé" Benedict, Lou "Hulk" Ferrigno et feu Gary Coleman, par exemple
) en même pas 25 minutes. Dommage que la morale de l'histoire soit assez douteuse, au final... mais quel délire !
Santa '85 (Phil Joanou)
Et si le Père Noël se faisait arrêter lors de sa tournée, pris pour un simple cambrioleur ?
En voilà une idée très très bonne, qui fait office d'un beau conte de Noël qui donne le sourire, et l'envie d'y croire à nouveau. Bien foutu.