Loin de la terre brûlée [The Burning Plain] (Guillermo Arriaga - 2008)

Dernière édition par Savannah le Sam 14 Mar 2009 - 22:14, édité 1 fois

Charlize Theron , Kim Bassinger et Jennifer Lawrence .

« a vous de voir »

Ca serait bien de mettre un titre approprié au topic non ?

Youn a écrit:: Ca serait bien de mettre un titre approprié au topic non ?

Désolée !

C est possible de reprendre ca ?

En haut à droite de ton sujet : "éditer"

Youn a écrit:: En haut à droite de ton sujet : "éditer"

Merci c est tres gentil . J apprécie vraiment.

En imaginant et écrivant les scripts de Amours chiennes, 21 grammes et Babel, Guillermo Arriaga est devenu l’un des scénaristes les plus en vogue du cinéma international. Le festival de Cannes, les Oscars, la British Academy… tous ont salué le talent de ce professeur passé maître dans l’art de la narration chorale où les histoires évoluent en parallèle, parfois à des années d’intervalle, pour au final n’en constituer qu’une.

Avec Loin de la terre brûlée, sa première réalisation, Guillermo Arriaga reste fidèle au style qui l’a rendu célèbre. Le film se déroule dans deux lieux très différents aussi bien en termes de climat que de paysages : Portland et le Nouveau-Mexique. Pour accentuer le contraste, Arriaga leur a attribué à chacun une photographie bien particulière : filtre bleuté pour le premier, images claires, un brin jaunâtres pour le second.

Une fois de plus, l’histoire imaginée par Guillermo Arriaga démontre que la vie est une mécanique bien huilée qui, lorsqu’elle déraille, a des répercussions en cascade. La mort de Gina et de son amant Nick laisse deux familles dévastées mais est aussi à l’origine d’une formidable rencontre. Santiago, le fils de Nick, cherche à en savoir plus sur la double vie de son père. Il entre alors en contact avec Mariana, la fille de Gina, et en tombe très vite amoureux. A travers ce destin à la Roméo et Juliette, le réalisateur aborde l’un de ses thèmes de prédilection : l’ironie du sort, ou comment un évènement aussi tragique soit-il peut apporter le bonheur à ceux qui en sont, a priori, les victimes.

Pour ce qui est du casting, Charlize Theron est parfaite en trentenaire torturée mais on retiendra surtout la performance bluffante de Kim Basinger qui signe son grand retour, trois ans après The Sentinel. On la découvre à fleur de peau dans le rôle d’une femme partagée entre sa vie de famille et sa vie de femme, retrouvée auprès de son amant.

Loin de la terre brûlée mérite des éloges à bien des égards. Pourtant, il manque un petit quelque chose au film de Guillermo Arriaga pour égaler ceux de son ancien partenaire Alejandro González Iñárritu. On décèle quelques situations un peu trop appuyées, des plans qui s’éternisent… ou peut-être est-ce ce mode de narration choral devenu très à la mode qui ne fait plus autant d’effet.

Quoi qu’il en soit, ce premier film demeure une réussite. Guillermo Arriaga a passé son baptême du feu, il lui faudra maintenant prouver qu’il peut durer sur les terres des réalisateurs hollywoodiens.

David Rich

Pour un premier film, c'est vraiment réussi.
On retrouve le style Arriaga du un scénario plutôt simple mais monté en puzzle de façon à rendre les évènements plus passionnants.

Quant à Charlize Theron, elle joue toujours aussi bien !
Quand je l'ai découverte dans ses premiers films, je ne pensais pas qu'elle avait un tel potentiel pour arriver là où elle en est aujourd'hui : une grande actrice qui sait faire passer son interprétation avant son physique ... même si là, on la voit 2-3 fois à poil et qu'on ne va pas s'en plaindre :roll:

En tout cas, je vous conseille vivement ce film

Ma note : 7/10

Typiquement le genre de film qui ne m'attire pas du tout, du genre branlette intellectuelle avec beaux plans, pleins de beaux sentiments sur le monde, l'amour, la fraternité et compagnie. :puker:

mais tout de même...

Citation :: on la voit 2-3 fois à poil

le film marque des points

J'aime ta mère a écrit:: Typiquement le genre de film qui ne m'attire pas du tout, du genre branlette intellectuelle avec beaux plans, pleins de beaux sentiments sur le monde, l'amour, la fraternité et compagnie.

Toi, c'est sûr, t'as pas vu le film ...
Ca reste dans la lignée des films d'Innaritu et dans le genre "beaux sentiments sur le monde, l'amour, la fraternité", c'est pas trop son style

nicofromtheblock a écrit:: Toi, c'est sûr, t'as pas vu le film ...

Je me suis fait la même réflexion. :mrgreen:

nicofromtheblock a écrit:

J'aime ta mère a écrit:: Typiquement le genre de film qui ne m'attire pas du tout, du genre branlette intellectuelle avec beaux plans, pleins de beaux sentiments sur le monde, l'amour, la fraternité et compagnie.

Toi, c'est sûr, t'as pas vu le film ...
Ca reste dans la lignée des films d'Innaritu et dans le genre "beaux sentiments sur le monde, l'amour, la fraternité", c'est pas trop son style

Exact, je ne l'ai pas vu (c'est largement sous entendu quand je dis que ce n'est pas le genre de film qui m'attire)
Mais lorsque tu dit que ça reste dans les films d'Innaritu, c'est bien ce qui me fait dire que c'est de la branlette intellectuelle sur le monde machin truc aprés l'abject et indigereable Babel :puker:

P-S (pour pas troller non plus) : je garde un très très mauvais souvenir de Babel vu dans des conditions assez douloureuse pour moi, mais j'avais trouvé ça incroyablement démago, mal foutus et beaux sans l'être (à la manière d'un Sept Vies )

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