Faddman http://www.rickrolled.fr/
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| Sujet: Romeo + Juliet (Baz Luhrmann - 1997) Sam 21 Fév 2009 - 0:01 | |
| À Verona Beach, les différends entre les gangs Montaigue et Capulet se battent régulièrement dans les rues. Les meurtres ne sont pas rares. Entraîné par son ami Mercutio et ses cousins, le jeune et mélancolique Romeo, fils du parrain Montaigue, se rend à une fête donnée par les Capulet et tombe immédiatement sous le charme de leur fille unique, Juliette. Au centre de la lutte de leurs familles, Roméo et Juliette se jurent un amour infini, amour qui finira par les tuer.Transposer le mythe des amoureux maudits de Vérone à notre époque est risqué. Voir Roméo et Juliette évoluer dans des environnements urbains au milieu de voitures et autres pistolets, qui plus est déclamant le texte d'origine avait de quoi en frustrer plus d'un. Je ne sais toujours pas comme Luhrmann a fait, mais il a réussi son pari sur toute la ligne. D'abord, le contraste entre le texte de Shakespeare et le contexte n'est absolument pas choquant. Mais surtout, il réussit à moderniser totalement la pièce sans pour autant la trahir ni atténuer sa puissance. L'esthétique ultra-travaillée, les excellents acteurs (et j'insiste sur "excellents"), la réalisation ainsi que le gros travail sur les musiques viennent en effet donner un souffle quasi-épique à la célèbre pièce du dramaturge anglais. Bref, ça déboîte sec ! Séquence d'introduction + première scène du film, à savoir celle de la station-service : Et le texte ... d'origine : - Spoiler:
Two households, both alike in dignity, In fair Verona, where we lay our scene, From ancient grudge break to new mutiny, Where civil blood makes civil hands unclean. From forth the fatal loins of these two foes A pair of star-cross'd lovers take their life; Whose misadventur'd piteous overthrows Doth with their death bury their parents' strife. The fearful passage of their death-mark'd love, And the continuance of their parents' rage, Which but their children's end naught could remove, Is now the two hours' traffic of our stage;
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